Effy Fitzermann [1989] ORIGINE: France (Mère) & Irlande (Père) AGE: 24ans CARACTÈRE: Impulsive | Franche | Bornée | Methodique | Arrogante | Sociopathe TRAITS PHYSIQUES: 1m66 | 54kg | Brune | Nez Aquilin | Traits Fins | Yeux Verts TRAIT VESTIMENTAIRE: Queue de Cheval | Lunettes | T-Shirts Noir/Blancs | Jeans | Chaussures Bensimon | Bracelet Poignet Droit
- CHAPTER ONE -The elite is born:
Effy Fitzermann est née en France en 1989. Son père (Ohara Michael) est parti avant même de la voir naître et sa mère (Violette Fitzermann) l'a éduquée seule, dans la région Bordelaise jusqu'à ses 16 ans. Effy était une gamine très active et menait la vie dure à sa mère qui alternait entre le travail et la garde de sa fille. Effy apprit très tôt à être indépendante à cause du manque de présence de sa mère. Dès l'âge de 8 ans, elle savait faire la plupart des tâches qu'un adulte pouvait réaliser. La jeune fille atteignit l'âge de 12 ans, et fréquenta des personnes qui n'étaient pas recommandées. Elle goûtât à la drogue très tôt et en devient vite une consommatrice. Lorsqu'elle atteignit ses 16 ans, Effy était en détresse et commença à toucher un peu plus haut sur le degrés des drogues, dont la poudre, et les seringues. Sa mère était exténuée et elle était désolée de ne plus pouvoir s'occupée correctement de sa fille, et de plus, le licenciement de son poste la poussa au bout du gouffre, tant bien même qu'elle se suicida deux jours après l'anniversaire d'Effy fêtant ses 17 ans. Effy étant sous le choc, elle alla voir son ami, coucha avec, juste après, ils s'engueulèrent pour des broutilles et se réconcilièrent puis ils partirent pour la Grande Bretagne avec le peu d'argent qu'ils avaient, en grimpant clandestinement sur un bateau.
- CHAPTER TWO -New Country:
Effy arriva avec Elyas en Grande Bretagne. Le pays semblait beau si l'on oubliait la pluie et le vent glacé qui provenait de la Manche. Les passagers descendaient du pont et le jeune couple fit de même en essayant de se mêler dans la foule qui débarquait. Le seul problème hormis que cette idée de base soit très mauvaise, est qu'il y avait les services d'immigrations qui contrôlaient chaque personne descendant du bateau. Effy et Elyas se sont regardés une dizaine de seconde avant de s'embrasser et de se lancer en dehors du bateau en courant, espérant sûrement semer les flicards. C'était une assez mauvaise idée il faut dire.
Elyas courut au travers des hommes en uniforme, un arriva presque à l'attraper, mais il esquivât en titubant vers un second molosse avant de tomber faisant trébucher ce dernier. Deux autres hommes partirent à la poursuite du jeune homme et disparurent à un coin de rue. Effy quant à elle, assista à la scène impuissante avant qu'un homme, plutôt grand et vieux, la prit par l'épaule et lui indiqua un chemin à suivre et rejoindre. Ce qu'elle fait juste par la suite.
Elle attendit, et attendit cet homme, sans vois personne de la sorte venir. Elle resta là une nuit entière avec les rats et les clochards qui, pour les plus fous, tentaient quelques actes, comme une parade de paons en rut. Mais Effy savait se battre et n'en resta pas là. Sur les trois imbéciles ayant tenté une folie de la sorte, elle en émascula un qui perdit son seul plaisir dans une longue plainte de douleur qui se mêlait à la dérision de la situation.
- CHAPTER THREE - Meeting:
Après la longue attente sous les ponts de Grande Bretagne, l'Homme arriva enfin devant Effy en souriant et aillant un air essoufflé. L'homme devait faire dans les 1m80, la trentaine d'âge avec une carrure imposant le respect, un béret noir, une barbe soignée. Il avait les traits forts, et inspirait la confiance et la bienveillance. Ils firent connaissance et Effy apprit que cet homme dont l'éloquence était de confiance, faisait parti d'un Groupuscule qui s'étendait dans toute l'Europe. Dans cette discussion l'Homme incita Effy à retourner en France où elle aura des courses à accomplir pour gagner un peu d'argent, et commencer son rôle dans une Mafia qui en disait long sur les intentions du groupuscule. Et c'est ce qu'elle fit. Elle reprit un bateau que l'Homme lui paya, elle rentra en France et partit vers le sud, près de sa région natale. Ou elle loua un appartement sobre, mais efficace en matière de discrétion.
- CHAPTER FOUR P.1 - Works Begin:
Quelques jours plus tard, Effy reçu sept courriers avec dans chacune d'entre elles un nom, une adresse, une photo. Ce qui attira dans le septième est que c'était un colis. D'assez petite envergure, mais assez lourd pour contenir quelque chose d'important. Lorsqu'elle l'ouvrit, elle y trouva une arme et un portable. L'arme était un 9mm silencieux avec un seul chargeur. Ce dernier ne contenait que six balles. Elle trouva ce challenge intéressant et s'empressa de regarder la note qui se trouvait au fond du colis. Cette dernière disait:
Effy, cette course que tu as à accomplir est simpliste. Dans chaque lettre, tu as une photo d'une personne qui nous à causé des problèmes à nous, et au groupe. Ces personnes, je ne te cache pas qu'elle sont dangereuses, mais si tu réussis le Patron sera impressionné et il sera certain que tu pourra enfin partir d'ici et entamer le business autre-part qu'en Europe. Que penses tu de partir d'ici à la recherche de tes origines? Ça fait longtemps non que tu n'as pas vue ton père si je me souviens bien. Ne nous déçoit pas. J'ai confiance en toi. Envois une photo de la course accomplie par le biais du portable au seul numéro présent dedans. Ne fait rien d'autre avec. | A la fin de la lettre y était signé: Vince Ohara. Cette signature fit trembler Effy et elle resta dix bonnes minutes à fixer cette signature et l'arme qui se trouvait devant elle. Elle la saisit avant de se diriger vers les photos et d'en prendre une au hasard. Elle regarda bien la photo et remarqua que la personne présente dessus était l'un de ses fournisseurs, et un de ses amis par la même occasion. Et réfléchi longuement sur la situation, et comprit que sur chacune des photos se trouvait une personne qu'elle connaissait ou qu'elle connaît. Elle prit soin d'emporter le portable avec elle, puis se dirigea tout en s'habillant vers la sortie de l'appartement avec l'arme en poche... Et quelque temps après, tous les contrats furent effectués.
- CHAPTER FOUR P.2 - Contract:
Effy sorti par la porte arrière de l'appartement où elle logeait. Cette porte donnait sur une longue ruelle étroite où peu de personnes traînent, sauf Eli. Son fournisseur attitré de came en tout genre. Effy sorti une des photos au hasard et vit Eli sur cette dernière, entouré d'un cercle rouge. Eli la regarda avec un sourire en sortant un des sachets habituels qu'elle prenait. Mais pas cette fois. Elle fit mine de sortir l'argent comme à son habitude en s'approchant d'Eli, mais ce fut l'arme qui vint se caler contre le front de l'homme métisse. Elle le regarda une dernière fois et Eli continuait de sourire béatement. Il devait être sous psychotropes car il ne fit rien quand elle appuya sur la détente. Il n'y eut aucun bruit, ni même d'affolement dans les rues. Effy sursauta juste lorsque le seul bruit qui fut entendu à été celui de la balle qui se logea au travers du front d'Eli, contre le mur. Après ça, elle rangea l'arme et reprit sa route en direction de sa voiture, la tête baissée et le visage pâle.
Les 5 autres personnes visées furent tuées durant la semaine par Effy, toujours discrète, et commettant ses actes de façon discrète, en soirée, ou loin des activités de la ville. Le mardi suivant la semaine des meurtres, Effy reçu un appel d'une personne à la voix sereine. Effy: Allo? Homme: T'as bien géré petite. Tu peux garder l'arme au passage, mais j'aimerai te demander un dernier service.. Effy: Quoi donc? Et où est mon père?! Où est mon argent! Homme: Mmmh, tu saura le tout si jamais tu fait ce que je t'ai demandé de faire à l'instant. Effy: ** soupire ** Ok. Tu veux quoi? Homme: Une fille. Zoé Toro. Habitante en Allemagne. Dans la ville de Schwerte. Elle pourrait influencer ton futur alors tue la. Effy: Mais pourquoi?! J'la connais pas c'te gamine! Homme: Fais le. Tu as 3 jours. Après ça, retournes en France, au Nord, à Calais, va au port Poste 6, une voiture grise t'y attend avec un sac dedans, tu auras tout ce qu'il faut pour partir la où c'est indiqué. L'homme raccrocha, et Effy comprit qu'elle n'avait pas d'autres choix que de traverser la France pour tuer cette femme..
- CHAPTER FIVE - Zoé:
Le lendemain, Effy arriva en Allemagne, non loin de Schwerte. Elle reçu un message sur le portable qui lui indiqua par photo, le portrait physique de sa cible. Au même moment cette dernière sortait du supermarché où Effy s'était arrêtée. La femme blonde rangea ses courses dans sa voiture avant de prendre la route, suivie d'Effy. Elle eut bien une demie-heure de conduite avant de voir la jeune femme se garer devant une maison commune avec un homme, noir qui la regardait par la fenêtre. Cet homme n'était autre que son petit ami. Ils vivaient ensemble apparemment. Effy attendu longuement en mangeant un sandwich rapidement préparé avant de voir l'homme sortir de la demeure. Effy profita de ce moment, pour prendre son arme vérifier le chargeur, mais ce dernier ne contenait plus rien. Elle l'avait vidée lors des précédents contrats. Peu lui importait, d'ici 4h, elle aurait quittée la ville sans se faire voir, ni même entendre.
Effy sorti de sa voiture avant de se diriger vers la maison. Elle entra doucement, et entendit la femme chanter sur un air allemand. Effy se trouvait sur le palier de la porte et cherchait désespérément quelque chose qui servirait à la faire taire. Elle prit la première chose qui lui vint à l'esprit, et ce fut un parapluie. Pas très professionnel comme technique mais la pointe de celui-ci était suffisamment grande pour permettre de tuer quelqu'un sans trop de difficultés.
Elle s'approcha de la femme avant de siffler assez fort pour qu'elle se retourne et regarde Effy, avec un de ses parapluies en main, l'air interrogateur. La fillette se lança contre la femme, le parapluie en avant et celui-ci fini sa route dans la gorge de Zoé. Effy regarda la femme, essoufflée, dégoûtée, avant de comprendre que cette dernière allait se mettre à crier de douleur. Mais ce ne fut pas le cas... Elle ouvrit le parapluie ce qui lui déchira l'avant de la gorge jusqu'au début de la mâchoire. La femme s'effondra aux genoux d'Effy avant de continuer à se vider de son sang.
Effy constata la scène précédemment produite avant de ressortir de la maison en trombes et de vomir, avant de repartir en voiture.. Le trajet du retour dura 8 heures..
- CHAPTER SIX - Elias:
Suivit l'arrivée d'Effy au port du de Calais. Elle arriva au Poste 6 comme demandé un jour à l'avance et elle chercha une quelconque activité par là-bas. Elle ne vit rien hormis une voiture grise derrière un container. C'était une vieille Renault pas très entretenue. Elle coupa le moteur de sa voiture avant d'en descendre et de s'approcher de la vieille charrette. On entendait des coups sourds sortir du coffre de la voiture et puis, plus rien. Effy hésita longuement avant de s'approcher du coffre et de voir si il était ouvrable. C'était le cas. Elle l'ouvrit avant d’apercevoir une sorte de paquet vivant emballé dans un tissus marron-clair. A coté s'y trouvait une feuille où un messagey était, ainsi qu'une dague posée sur la fe. Effy prise cette dernière avant de la lire:
Je pense que tu reconnaîtra cet homme dont la lâcheté n'a d'autres limites que de coucher avec toi et de te laisser dans la merde qu'il à causé. Fais ce que tu juges bon de faire petite, mais fais le. As-tu la trempe requise pour rejoindre ta véritable famille en Amérique, ou est tu la petite Eff' que j'ai connue?
-Ton Père. |
A la vue de cette lettre, Effy devint blanche. Elle commença à comprendre que l'homme se trouvant enveloppé dans ce tissus n'était autre qu'Elias, son petit ami. Et que le choix qu'elle devait faire était simple. Soit le tuer, soit le libérer. Elle enleva l'enveloppe qui protégeait sa tête, et il se virent. Elias ouvrit grand les yeux avant de voir Effy et commença à paniquer. Il tenta de crier mais le son fut étouffé par la lamelle de scotch qui empêcha un lourd hurlement s'entendre. Elle prit la dague et commença à la porter devant les yeux d'Elias. Ce dernier paniqua de plus belles et se cogna à plusieurs reprises contre les rebords du coffre. Effy détacha le scotch de la bouche d'Elias, dague en main, et le regarda avec tristesse. Elias lui avoua qu'il avait tout raconté à la police, pour ses meurtres et sa consommation excessive de psychotropes, et qu'ils avaient sa photo depuis son premier meurtre. Une larme coula sur la joue de la jeune fille et demanda hésitante "pourquoi'.
"L'argent Eff'. L'argent. Une grosse somme", avant qu'il commence à rire frénétiquement.
Le rire perça les oreilles d'Effy avant que cette dernière ne donne un coup de dague qui entra dans la gorge de l'homme. La pointe ressortait de l'autre côté et le choc de la scène fit gémir Effy avant qu'elle ne se mette à pleurer sur le cadavre d'Elias.
Tous ces meurtres firent comprendre à Effy d'enfouir ses sentiments, de ne plus laisser se faire dépasser par ces derniers. D'être froide comme chacun des cadavres laissés derrière elle. Elle prit la dague avec elle, laissant le coffre et le cadavre ouvert. Elle se dirigea vers le quai où un bateau s'y trouvait. Elle alla dormir dedans jusqu'à l'attente du départ le lendemain.
- CHAPTER SEVEN - Gone:
Le jour du départ, Effy dormi dans sa voiture, en attente de l'arrivée du bateau. Le corps d'Elias fut découvert le même jour, avant même qu'elle ne soit partie. Effy stressa un peu, et la police arriva sur les lieux, mais Effy se comporta parfaitement bien face à la scène. Le bateau arriva, et la police boucla la zone. Le bateau était en direction de l'Irlande, mais elle ne l’appendra qu'à l'arrivée. En sortant du bateau, elle aperçu un homme assez imposant, avec une allure de riche démesurée, portant un chapeau incliné. Cet homme lui tendit les bras avant de dire:
- Salut ma chérie! Bon sang ce que tu as grandit!
- Mais... Vous êtes qui vous?
- M'hahaha! Je me nomme Michael Ohara petite. Je ne suis personne d'autre que ton père.
- Esp... Espèce de fils de pute! Putain! C'est quoi ce merdier?! Bordel mais pourquoi... Pour...
- Hey. Calme toi, j'ai des explications à donner!
- Bordel! Mais maman est morte! Et toi t'apparaît comme par magie avec un sourire à la con! Putain tu n'as aucun respect de la famille ou quoi?!
- La famille?! Tu crois que je ne m'occupe pas de ma famille?! Quelle insolence! Je ne fais que ça! Tu ne serais pas ici si je ne m'en occupais pas! Alors tu baisse d'un ton, laisse moi t'expliquer!
- Va te faire mettre cordialement si tu veux!
- Mmh'ahaha! Ce n'est pas dans mes priorités!
- C'est bien dommage teh! C'est toi l'origine de tous mes contrats?
- Oui, car j'ai un boulot à te proposer d'une plus grande envergure, et surtout, car je ne tiendrai pas longtemps.
- De quoi tu parles?!
- Tu le saura bien assez tôt en partant vers Los Angeles. Tiens, voici un endroit où tu dois aller. T'y trouvera à côté d'un rocher un sac, je t'expliquerai tout, mais le temps joue contre moi là, c'est pour ça que je ne peux me permettre d'en perdre aux explications.
- C'est tout? Même pas de retrouvailles dignes de ce nom? Pas d'idylle d'une famille brisée, en buvant une tasse de thé?
- Malheureusement non Eff'. Fais ce que je te dis s'il te plait, prend un taxi et fonce à cet endroit... Tiens, voilà de quoi payer plusieurs trajets et un billet d'avion.
- Mmh... Et si je ne fais pas ce que tu me demandes?
- Je n'envisage pas cette option. T'es comme moi petite, t'es mon sang et tout ce qui me reste, alors je ne me permet pas d'envisager cela.
- Mmh...
A ces mots, Michael reparti dans sa voiture, en laissant Effy de nouveau seule dans un pays qu'elle redoute. Mais elle fit ce qu'il lui avait demandé. Elle pris le taxi le plus proche pour y aller. Elle pensait que c'était une mauvaise idée, mais elle devait le faire, car sa curiosité sans limite et surtout, le fait que son père lui demande ne la faisait pas douter sur ce qu'elle y trouverai et la situation actuelle dans laquelle il se trouvait.
- CHAPTER EIGHT - A present:
Effy arriva dans la région de Glasgow où son père lui avait dit d'aller. Elle trouva le rocher que Michael avait mentionné, et le sac en cuir vieilli l'attendait. Elle hésita longuement avant de l'ouvrir. Ce qu'elle y trouva n'était pas plus dérangeant que le lieu où elle se trouvait. Il faisait gris, le vent était glacial et la brume s'était levé. On pouvait entendre les chiens des bergers hurler à la mort. Un énorme chêne s'était abattu sur une sorte de vieux manoir. Elle sorti une vieille photo qui ressemblait fortement au manoir. Sur cette dernière on pouvait y voir une groupe d'hommes assez agés et d'autres bien plus jeunes. Effy regarda l'arrière de la photographie. Un texte s'y trouvait:
Ce que tu vois la sur cette photo, c'est moi, sur la droite et toute ma famille. Ce n'est pas la même famille que celle que j'ai fondé avec ta mère, celle-ci est bien plus importante. Et ne crois pas que je vous ai abandonnés toi et ta mère, ce n'était pas mon but. J'ai été contraint. Si je ne reste pas avec toi lors de notre rencontre, c'est que je n'ai plus de temps, j'aurai aimé le rattraper, mais je suis condamné. Certaines personnes m'en veulent, et je ne peu me battre contre eux. Ils sont bien trop fort. Rends toi à Los Angeles après ça. Je serai surement porté disparu, voire mort. Mais je ne regrette pas. Dis-moi, quel est ce tatouage aussi frais sur ton cou ma puce? Il te va bien.
-Ton Père. |
Effy reposa la photographie sur le rocher après ça. Elle se rappela du tatouage qu'elle s'était faite la veille. En souvenir d'Elyas. Il ne lui faisait pas si mal. Mais c'était trop tard pour faire marche arrière. Effy plongea de nouveau sa main dans le sac et en sorti un sachet de poudre blanche. Elle sourit à la vue de ce sachet. Elle le rangea de nouveau. Elle tourna la tête en direction de la route et le taxi l'attendait toujours. C'était une bonne chose vu qu'elle ne l'avais toujours pas payé. Elle pris le sac, qu'elle posa sur le rocher en direction du vieux manoir. Elle se releva et reparti en direction du taxi pour rejoindre l'aéroport le plus proche.
- CHAPTER Nine - Gone again:
Effy arriva devant l'aéroport de la ville, avant de se diriger à l'intérieur. Une fois texi payé, elle pris la direction des quais, et acheta un billet d'avion pour Los Angeles. Tout se fit rapidement, elle embarqua quelques minutes après le paiement du billet. Place 132-Rangée B. Elle s'installa à côté d'un homme noir, dans le genre afro-américain, habillé dans le style des années 1980. La bonne vieille vague de HipHop pouvait s’apercevoir chez lui. Effy s'installa tranquillement jusqu'au décollage de l'avion. Une fois ce dernier dans les airs, elle fouilla son sac personnel pour en sortir par inadvertance, son baladeur MP3. Elle ne pensait pas en avoir, et se posa des questions avant de l'allumer et écouter l'unique piste présente dans ce dernier. Voici ce qu'elle entendit:
- Enregistrement numéro 13. Mademoiselle Effy Fitzermann. 7 ans.
- J'ai pas envie de parler...
- Effy, je suis le docteur Rosemberg.. C'est ton père qui t'a emmené ici pour que tu nous parles de ce que tu ressent.
- J'ai envie de faire pipi...
- Tu ira dès que tu auras répondue à mes question d'accord..? Effy... Je te parles... Tu m'as écouté?
- Oui.. D'accord...
- Bien alors, racontes moi ce que tu ressent.. C'est comment dans ta tête.. Tu ressent quelque chose?
- Mmmh-mmh...
- Et c'est quoi que tu ressent petite..?
- Je sais pas... C'est bizarre... Je me vois moi dans ma tête... Puis je crie fort, fort, parce que je suis pas contente.. Et parfois même, je me vois du sirop de fraise qui coule..
- Du sirop de fraise mmh? Et pourquoi du sirop?
- Je sais pas... Je sais pas pourquoi...
- Tu as envie de frapper quand tu vois ce sirop couler dans ta tête?
- Mmhh-mmmh.. Oui. Je suis pas contente et mon moi dans ma tête, il prend le volant.
- Il prend le volant? Tu veux dire quoi par prendre le volant?
- Elle me fait faire des bêtises.. Et maman elle est pas contente.
- Bien.. Bien...
- ...
L'enregistrement se coupa ici. Elle n'avait plus de batterie, et était sidérée de ce qu'elle venait d'entendre, elle se leva de son siège et alla se rincer le visage avant se se reposer de nouveau sur la place qui lui avait été attribuée lors de l'embarquement. Le Vol dura 9 heures avant l'atterrissage de l'avion à l'aéroport de Los Angeles. Là ou elle commença une nouvelle vie...
- Les anges déchus:
Dès son arrivée à L.A, Effy alla en direction de la maison de Michael. L'adresse étant notée dans un calepin qu'elle avait, il ne fut pas trop de temps pour trouver la maison. Elle était ouverte et rien de ce qui se trouvait à l'intérieur ne semblait manquer. Des photos de lui et ses amis étaient présentes. Elle les regarda de plus près, et elle remarqua directement quelles activités s'adonnait son père. Golf, boxe, et baseball, c'était un peu idyllique de le voir ainsi sur les photos toujours accompagné de ses hommes. Elle fouilla un peu partout et trouva les clés de sa voiture qui était garée devant. Elle ouvrit les tiroirs, les armoires et trouva de l'argent, des enregistrements et des adresses. Elle prit le tout avant de se diriger vers la cuise où s'y trouvait une lettre sur laquelle, un cachet était présent et indiquait: "P.S". Effy se pencha et regarda de plus près son contenu.
Effy, ton père n'est jamais rentré de sa dernière expédition. Je ne pense pas que lui, Bounty ou Baby ne rentreront. Tu es désormais maîtresse de ce que ton père avait créé. J'espère que tu saura t'en sortir comme il à tant essayé. Ne tarde pas sur les formalités, fais ce que bon te semble, mais n'oublie pas que tu es désormais de notre famille en ayant acceptée de rejoindre L.A.
Ne nous déçois pas.
-Vince. |
Après cette lecture, elle pris la lettre et la déchira avant de la jeter à la poubelle. Elle regarda l'ensemble de la maison et songea qu'il fallait mieux la brûler pour ne pas qu'un de ses soit disant ennemis, n'aie des preuves sur son arrivée ici.
Et c'est ce qu'elle fit, avec quelques jerrycans, et un briquet. En quelques heures la maison prit feu et sombra dans les flammes. Mais elle devait trouver un endroit où aller et elle se rappela de la consigne de son père. Elle se dirigea vers un petit bar où deux autres personnes s'y trouvaient, et qui semblaient attendre quelqu'un.
- Plus haut dans les cieux:
Les personnes présentent au bar se surnommaient Blu' et Light'. Bizarrement, ils n'étaient pas ici pour une raison quelconque. Ils cherchaient quelqu'un et ce quelqu'un était Effy. Ils se regardèrent longtemps avant de réagir et de commencer à l'ouvrir. Ça partait un peu mal. Les trois individus possèdent un caractère bien hétérogène de ce que l'on pourrait penser, et après quelques injures et autres phrases du genre, Effy décida de sévir. Elle porta un coup dans la jambe de Light' tandis que Blu' le défendit en s'attaquant à Effy. La rencontre n'était pas prometteuse.
Pourtant après une soirée bien acharnée, les trois personnes révélèrent le pourquoi de leur venue ici. Cette venue avait un objectif commun. La reprise du groupuscule que Michael avait créé. Les discussions furent longues et intéressantes, puis elles aboutirent toutes au sujet de l'organisation.
Effy reprenait les rennes, tandis que Blu' s'occupait de la drogue et Light', des armes. Une semaine plus tard, ils furent arrêtés par la police pour possession de stupéfiants et d'armes illégales encourant une année de prison. Light' s'en sorti qu'avec une amende et continua à étendre l'influence du groupuscule tandis qu'Effy et Blu' se trouvaient en prison avec d'autres blédards. Ces derniers offrirent d'importantes informations aux jeunes gents pendant leur séjour entre les barreaux.
Une fois la peine terminée, ils reprirent tous ensembles les activités, et se lièrent d'amitié avec des latinos qui connaissaient bien Michael et son groupe. Ce dernier n'étant plus là, la jeune femme proposa un marché. Un business équitable. Des armes que les types de banlieues revendraient contre une protection de la part du groupuscule. Ce qui fut accepté. Quelques uns des latinos faisaient les malins jusqu'à ce qu'Effy en menace plusieurs. La tension redescendit vite car ces derniers avaient compris à quels genre de personnes les petits s'attaquaient.
- La folie des grandeurs:
Deux bonnes semaines après leurs sortie, et les affaires reprises, tout allait pour le mieux jusqu'à ce qu'ils décident de brûler l'ancien club, qui servait aussi de rassemblement, de la Per Sempre qui n'était autre que le Pig Pen. Eff', Blu' et Light' y allèrent, jerrycans en main, décidés à faire disparaître une fois pour toutes les traces des anciennes activités du groupe. Mais un problème se remarqua très vite.
Un ancien de la faction avait survécu au démentellement du groupe et se trouvait encore dans l'enceinte du club. Il était saoul et parlaient de propos néanmoins cohérents. Le petit groupe décida de l'enlever pour regrouper des informations et le tuer par la suite une fois tout le bordel de fait.
Il se faisait appelé Le Taché. C'était un ami de Michael, enfin Bull'. Et bossait avec eux jusqu'au jour où ils ne donnèrent plus d'informations, ni même de signe de vie. Effy trembla un moment avant de reprendre son sang froid. Les deux frères regardaient la scène avec attention avant qu'Effy ne pète un câble. Elle s'approcha du bar où y était posé des bouteilles et en cassa une au niveau du pied. Elle s'approcha, doucement, froidement, sans qu'aucune expression du visage ou du corps n'indiquait qu'elle allait le tuer.
Elle se pencha au niveau de Taché, qui était déjà mal en point et le força à répondre à quelques questions. Ce qu'il fit d'ailleurs. Elle regarda longuement Blu' et Light' qui étaient repartis à leur discussion, un peu plus loin, puis elle pencha sa tête avant de chuchoter à l’oreille du Taché:
Tu penses sincèrement que je suis comme mon père?! Mmmh? Tu crois que je suis la fifille à son papa?!
Il répondit qu'il était la personne la plus fidèle que ce groupe n'ait jamais connu, il n'avait pas peur ce con. Il ajouta tout en regardant Effy droit dans les yeux pendant que les deux frères discutaient.
Per Semrpe a la vida, a la muerte. Razza de idiota. (Per Sempre à la vie, a la mort. Espèce de conne.)
A ces mots Effy compris d'où il venait, de quoi il parlait. Il en savait trop. Il fallait le tuer. Elle brandit son bras en hurlant qu'il en soit ainsi. Avant qu'elle n'ait eue le temps de toucher Taché, elle fut interrompue par Blu' qui avait senti le coup arriver et qu'il ne voulait pas de ça ici. Pas une autre mort dans le groupe. Qu'il était avec eux et qu'il pourrait être utile.
- You're makin' me crazy:
Effy écouta la suite de l'enregistrement, une fois le baladeur MP3 chargé depuis le voyage. Elle s'assise contre le canapé, affalée dans ce dernier.
- Enregistrement numéro 27. Mademoiselle Effy Fitzermann. 10 ans.
- Vous voulez quoi!
- Effy... Calmes toi, nous voulons seulement te comprendre!
- Maaah! Espèce de con! Pourquoi je suis ici!
- Parce qu'il le faut...
- Mais va te faire mettre sale toubib! Putain laissez-moi sortir!
- Effy... Qu'est ce qu'il s'est...
- Aaaaaah! J'veux sortir! Laissez moi sortir!
- Mettez lui un calmant bordel! Tenez là!
- Oui m'sieur.
- Sales chiens! J'vais vous crever! Vous m'entendez?!
- Comme le petit Maxwell en classe, c'est ça?
- Je sais pas... Je sais pas pourquoi...
- Pourquoi tu as fais ça Effy.. Pourquoi?
- Mmhh-mmmh.. Bandes... De putes.
- Calmes-toi.... Chtt... Ca va aller...
- C'est... C'est... Je sais pas...
- Bien.. Bien...
- On fait quoi monsieur?
- Je... Je vais appeler son père.
Nicolas regarda Effy sidéré. Elle n'avait pas remarqué qu'il était dans le salon. Ils se regardèrent quelque temps, avant que l'homme ne fasse un signe de tête. Comprenant apparemment qui elle était. Il lui souri, puis se redressant du pan de porte et se dirigea vers la cuisine. Tout en sifflotant quelque chose qu'Effy connaissait. Une chanson. Un air que sa mère chantait aussi à une époque. Elle réfléchi un moment avant de se lever en direction de la cuisine puis de voir Nicolas en train de se préparer un sandwich. Elle s'approcha doucement vers lui, puis violemment, elle le plaqua contre le plan de travail. Elle regarda aux alentours puis elle saisi un couteau à pain, qu'elle approcha de la gorge du Taché. Elle voulait voir si il dirait quelque chose. Mais ils se contentèrent de se regarder dans les yeux. Le Taché eut un sourire franc, et sans arrière pensées, qu'Effy ne comprit pas de suite. Mais ça lui suffi pour relacher la pression du couteau. Nicolas se redressa tout en se frottant la veste, puis ajouta tout en préparant son sandwich:
- T'en veux un?
Elle fit un signe négatif de la tête avant de repartir dans le salon, l'esprit ailleurs, pleins de questions, sans avoir aucune réponses.
- Regard amer, a chaviré par dessus bord:
Le lendemain, Effy décida de faire un tour dans les environs du Pig Pen. Elle y alla et s'arrêta devant, sortant une cigarette de son paquet et observant les lieux dévastés. Un peu en retrait dans le quartier, on pouvait apercevoir les jeunes de banlieue qui jouaient au foot, il parlaient espagnol et n'avaient pas l'air de prêter attention à Effy. Elle resta devant la carcasse du bâtiment pas mal de temps, jusqu’à ce qu'elle fut interrompue par une voiture noire arrivant et se garant à coté d'elle.
Un homme en sorti. Il devait faire dans les 1m80, les yeux marrons, l'allure sure, et un regard confiant. Il regarda longuement Effy puis demanda d'un air froid si c'était bien elle. Elle n'eut pas d'autre choix que de répondre oui, et donc par la suite, l'homme lui fit signe pour qu'elle monte dans la voiture. Ce qu'elle fit d'ailleurs. Puis la voiture démarra et elle remarqua qu'ils étaient trois dans la voiture. Deux hommes et elle.
L'homme à côté d'elle commença à parler. - Je vous connais Effy. Votre arrivée n'est pas sans bruit à L.A. Je me présente. Appelez moi 'Lyo.
- Mmmh... Pourquoi m'avoir fait monté dans votre véhicule.
- Pour parler plus posément. Je sais qui vous êtes Mademoiselle.
- Mmmh.. Je vous écoute...
- J'aimerai savoir la raison de votre venue sur le sol de Los Angeles, pourquoi venir sur un terrain si hostile. Il n'y à que la désolation en ce moment par ici.
- Histoire de familles... J'ai mes raisons...
- Mais quelles sont elles?
- Je... Un membre de ma famille est décédé ici. Et je viens récupérer ses affaires...
- Ses affaires? Qui était-ce? Tournez ici je vous prie.
- Bien monsieur.
- Je n'en sais rien, je suis pas encore allé chez lui...
- Lui? Je vous ai demandé qui c'était et vous ne dites rien sur sa personne...
- Je... On m'a seulement demandé de venir ici récupérer des affaires dans cette maison rien de plus...
- Mmmh... Des affaires... Comme celles-ci? Le Pig Pen de votre père..?
- Je... Non... Comment... Comment vous savez ça..?
- Vous êtes dans une ville que je connais Effy. Rien ne m'est inconnu sur ce qui se déroule ici.
A ses mots, Effy commença à serrer les poings et se mordiller les lèvres. Elle savait qu'elle n'était pas en présence de personnes qui étaient blanches comme neige. Elle regarda longuement devant elle. Puis le Pig Pen, devant lequel s'était de nouveau arrêté le véhicule.
- C'est... C'est... Je sais pas... C'est compliqué...
- C'était votre père hein..? Bulldog.
- Monsieur? Que faisons nous à présent?
- Restez ici, mademoiselle à son véhicule de garé ici. Nous n'allons pas la faire marcher voyons.
Elio regarda longuement Effy avant de passer sa main dans les cheveux de la jeune femme. Avec un sourire bienveillant.
- Votre père était un homme bien Effy. Il avait le sens de la famille. C'était un homme respecté, et sa mort me déplore autant que vous. Mais ne craignez rien, je ne vous veux aucun mal.
- Ou... Oui...
- Un autre jour qui sait, nous aurons l'occasion de nous revoir, et nous parlerons de tout ça autour d'un café.
- Ou... Oui... Si vous voulez.
- Je m'excuse pour le désagrément causé Effy. Ce n'était pas mon intention.
- Ce... Ce n'est rien...
- Sur ce, nous allons vous laisser.. Allez.. Ca va aller.
- Mmh-mmh...
- Et arrêtez de vous mordre ces lèvres. C'est si... Intriguant et sexy à la fois.
- Je... Oui, j'essaierai.
- Bene. Je ne vous retiens plus dans ce cas.
- Merci... Au revoir.
- A bientôt bella.
Effy sorti de la voiture, tout en regardant l'homme dénommé 'Lyo. Elle ne comprenait rien à ce qui venait de se passer. Elle était foudroyée, mais intriguée. Cet homme à la carrure imposante, faisant son apparition. Le visage confiant, la voix sereine, et son regard... Elle était subjuguée mais apeurée en même temps. Elle regarda la voiture s'en aller, planté là comme un poteau.
Elle ne fit pas attention aux alentours. Mais un gamin était mort, non loin sur la route longeant le Pig Pen. Elle ne savait plus quoi dire, ni faire. Elle restait là, les yeux brillants, les poings fermés. Son cœur, battait la chamade, et elle ne voulait pas qu'il s'arrête. Elle voulait en savoir plus sur cet homme. Sur sa personne, son caractère.
Elle resta bien 5 minutes plantée, sans bouger avant de se décider à ouvrir la voiture, et de démarrer le moteur de cette dernière et se diriger dans l'appartement qu'elle louait, non loin de Pershing Square.
- Broken Places:
Effy continua de voir Elio de temps à autres, tentant toujours d'en savoir plus sur lui. Sur ce qu'il faisait, sur sa vie, sur tout ce qui pouvait s'en suivre. Entre temps, les affaires avec Blu' et Light' se faisaient, augmentant considérablement la caisse du groupe. C'est ainsi qu'ils s'achetèrent et reconstruiront le terrain du Vinyl Countdown. L'argent entrait bien, les clients étaient nombreux jusqu'à un jour où des hommes débarquèrent, l'arme en main, menaçant de tuer tout le monde, et prirent en otage les trois jeunes gens. Afin de les emmener dans un lieu bien éloigné de toute civilisation. Dans le genre comique, il n'y avait pas mieux, les gommes étaient déguisés en poulet géant, en fermiers et autres futilités du même genre. Ce qui rendait la scène totalement risible alors que Light' s'était enfui en forçant la porte de la voiture. C'est donc à deux que Blu' et Effy ont tenu tête à une vingtaine de personnes armées jusqu'au dents. - Vous allez gentiment répondre à nos questions et tout ira bien ok?
- Bah, j'présume que si on est là, c'est pas pour une partie de cartes..
- Eff', fait c'que le poulet nous demande ok?
- Fermes la l'négro! Donc. Eff' c'est ça?
- Monsieur à le sens de la déduction, bravo.
- Ch'ai pas si vous êtes au courant, mais un club près de la prison fédérale, nommé le Mayan, à brûlé récemment. Et comme par hasard, vous venez d'émerger.
- Loi de Murphy voilà tout pour le dirigeant.
- Mmmh... Bien.
- Hep vous pouvez pas dire au clown d'arrêter de me fixer comme ça? J'vais finir par croire qu'il est pédé...
- D'autres questions? Non? On peut y aller?
Le clown situé derrière Blu' lui porta un grand coup de crosse de sa MP5 dans l'arrière du crâne, ce qui fit trébucher Blu'. Il se rattrapa tant bien que mal car il savait que si il vacillait, il serait mort à l'heure qu'il est. Effy regarda la personne qui semblait diriger. Son regard se portait droit dans les yeux, elle ne changea pas son expression du regard. L'homme la fixant en retour ajouta:
- Qu'est ce que vous savez sur un mouvement placé sur Rodéo?
- Que dalle, c'est quoi ca rodéo? Une corrida?
- Comme l'a dit mon ami, je ne sais rien sur ce mouvement...
- Bon, bon, bon... Alors on va parler plus sérieusement.
- Je suis toute ouïe.
- Pourquoi avez vous brûlé le Mayan!?
- Je connais pas le Mayan.
- Ne jouez pas avec moi!
A ses mots, un homme attrapa la main d'Effy, la plaqua contre la voiture et enfonça la lame de son couteau au travers de sa main droite. La lame ressorti au dessus de la main, plantée au travers. Le sang commença à couler abondamment. Elle regarda l'homme avant de regarder sa main de nouveau. La lame toujours plantée dedans.
- Mmmhf...
- Alors?!
- Bordel... Mais on sait rien!
- Ta gueule négro!
- Vous êtes certains, je ne le répéterai pas.
Effy s'approcha du vasiage de l'homme avant de soutenir son regard et de dire, clairement:
- On connait rien, et ce n'est pas une question de vie ou de mort. En vie, nous ne savons rien. Mort nous ne dirons rien. Alors faites ce que bon vous semble mais faites vite.
A ces mots, l'homme de main retira son couteau de la main d'Effy et le soit-disant chef du groupe. Fit un signe à tous les autres de les laisser là. Mais juste avant de partir, il prit le couteau, saisi le visage d'Effy et enfonça la lame dans la joue de la jeune femme en lui glissant aux oreilles qu' "ils avaient à faire gaffe avec qui ils traînaient". Après ça, Blu' reçu un coup plus violent que le précédent derrière la tête, et Effy ne vit rien arriver. Les deux personnes étaient là, gisantes sur le sol, dans une grange délabrée, sale, et abandonnée. Ce ne sera que quelques heures après que le propriétaire trouvera les deux personnes gisantes contre le sol, avant de se faire ramener par chez eux. Une discussion devait être fait entre chaque personne du groupe. Et vite.
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