Effy Fitzermann [27 ans photo] [Actuellement décédée] ORIGINE: France (Mère) & Irlande (Père) AGE: 27ans CARACTÈRE: Impulsive | Franche | Méthodique | Sociopathe | Réfléchie | Franc Tireur | Curieuse TRAITS PHYSIQUES: 1m68 | 57kg | Blonde | Nez Aquilin | Traits Fins | Yeux Verts | Formes Avantageuses | Cicatrices TRAIT VESTIMENTAIRE: Queue de Cheval | Lunettes De Soleil| T-Shirts Clairs / Chemisettes Claires | Jeans / Shorts | Chaussures Bensimon | Bracelet Poignet Droit | Boucles d'oreilles argentées
- La Faille:
Fallait pas qu'ils nous suivent, on continuait nos activités certes, mais il aurait mieux valu pour eux de ne pas s'en mêler d'un peu trop. Les latinos de Sereños, se mêlaient de trop de nos affaires. Pour quoi? L'amitié? Teh'... L'amitié, je ne connais pas. Et vous savez pourquoi? C'est simplement parce qu'elle est fébrile comme le battement d'un papillon.
Ma main me faisait un mal de chien, et il fallait qu'on marque le coup, Blu', Light' et moi. On allait pas se laisser marcher sur les pieds par des motards crasseux. C'est pourquoi on à commencé à frapper avec l'aide de Pedro'. Une caisse d'arme venait d'arriver et le soir même, avec des infos sur les contacts des Bikers. On s'est retrouvé sur le Yosemite de Blu'. Ce dernier conduisait, et moi, j'me trouvait avec Light' et Wade sous la bâche, armés comme pas possible. A l'arrivée, on à attendu le signal de Blu' pour sortir et tirer. C'est ce qu'on à fait. On à tiré dans le tas, tuant un gamin, et un autre de leur gang. J'pensais pas qu'on tuerai des Latinos, mais indirectement, ils y étaient pour quelque chose.
Par la suite, on à attendu, continuant à se couvrir sous la légalité et les projecteurs de la ville. Un soir, c'est Tay' qui reçut un appel d'une soit-disant voiture que l'homme au bout du fil avait à lui rendre. On à senti la merde arrivé et on à fixé un point de rendez-vous. La Marina. Il y avait personne à notre arrivée, et personne à notre départ. Sauf qu'en repartant, on à vu des types en bas de la Marina, prendre des photos. Ils avaient trouvés une faille, celle de nous avoir en photo, armes en main. J'vous explique même pas la course poursuite qui s'en est fait. Au travers de Los Angeles, on était trois voitures à la poursuite de personnes inconnues. C'est pas pour rien qu'on à fini par les avoirs avec le temps.
C'est simple, on les a laissé rentrer dans leur quartier miteux, en attendant tranquillement qu'ils viennent. C'est ce qu'il s'est produit, le plan était simple: Les attendre au Vinyl et ils sont arrivés. Enfin... Un seul malheureusement, mais ça suffisait pour laisser un message plus qu'important. Light' à sorti son arme, braquant l'homme au niveau du front, puis il à appuyé. J'sais même plus combien de fois on à du nettoyer le plancher du club avec tous ces morts teh.
Au final, Light' s'est occupé de lui retirer sa tête et on à ajouté une touche personnelle, qui est devenue une signature au passage. On est repari en direction de leur varrio et on à lancé la tête, avec un bigoudi rose attaché dans ses cheveux. Le message est passé, et on à plus entendu parler d'eux au final.
Mais quelque chose à changé par la suite.
- Homme sweet homme:
J'ai appris un jour plus tard que ça avait été la merde chez ceux de Sereños, et qu'Elio et les autres étaient allés au secours de Guiz'... J'continuais à voir Elio après toutes ces merdes. C'est con, j'sais même pas pourquoi je continuais à le voir. Puis on continuait les affaires doucement avec Blu' et Light'. Jusqu'à ce qu'on organise de nouveau une soirée tranquillement. Tout s'passait bien, la fermeture s'est faite sans problèmes, puis en rentrant chez moi, j'me suis posée, bière en main. Jusqu'à ce qu'un bruit de fracas retentisse dans la maison. Des types venaient de défoncer ma porte et de débarquer dedans jerrycans en main... J'la sentais mal cette soirée.. C'est pour ça que j'avais mon arme sur moi. J'étais dans mon salon alors que les types débarquaient.
J'me serai crue dans un film à la con. Je n'avais pas peur. Ni quoi que ce soit. Mais je savais que ce n'était pas pour du bon... J'suis donc sortie par le salon, qui donnait sur le hall, 9mm en main. J'en braquait un jusqu'à ce qu'il me voit. Deux balles, c'était plié. Cœur et tête. C'est ce que mon père m'avait appris. Le second, pareil. C'est le dernier qui ne s'en est pas sorti comme désiré. Il à tenté de fuir, c'est là que j'ai tiré dans les jambes. Il s'est écroulé. Je me suis approchée, accrochant mon colt à la ceinture et sortant mon couteau.
Il était dos à moi et rampais pour aller en dehors de la baraque. Dommage pour lui. Je me suis penchée, j'ai saisi sa tête et il à commencé à parler. J'ai pas écouté. J'ai sectionné sa gorge sans sommation.
La seule merde... C'est qu'il y avait eu du bruit. Elio venait de me prévenir par le portable. Fallait pas rester là. Il m'attendait là. Devant chez moi. Un ange tout droit sorti des ténèbres. J'ai pris un sac avant de grimper dans sa voiture... Il n'avait pas l'air choqué, ni en colère. Il se contentais seulement de rouler. Puis on à croisé le commanditaire de cet acte. Elio à directement fait demi tour avant de se mettre à le poursuivre au travers de la ville, pour au final, finir près des docks. Le type s'était mangé un poteau en pleine face.
On est sorti, arme en main. J'comprenais pas d'où Elio avait une AK sur lui. Mais je sorti la mienne de mon sac. On était là. Au milieux de nulle part, à braquer ce type du nom de Jim'. Il ne bougea pas. Il savait que sa fin approchait. C'est ce qui arriva.
Par la suite, Elio m'accueilli chez lui. La encore je n'arrivais pas à saisir ce qu'il voulait... Pourquoi il faisait ça. Mais c'était délibéré. Et au fond je le sentais aussi. Cette chimie que je ne connaissais pas. Cette chose qui fait que tout puisse paraître absurde si cette chimie n'est pas présente. J'étais trop occupée à réfléchir aux événements qui suivraient... C'est là qu'il à agit. Il est venu vers moi... Bras ouverts. Il m'a enlacé et j'ai ressenti cette chimie que je ne croyais jamais ne découvrir à nouveau. Il était grand, beau, et content. Il... Il était celui qui m'avait évité une mort certaine, celui qui m'aida pour m'intégrer dans cette ville... Je lui était redevable... Je devais le tuer... Mais je ne pouvais plus... Je ne peux plus depuis que nos lèvres se sont croisées... S'entrelaçant dans un calme inexplicable... Laissant les battements de cœurs remonter dans la tête... Pour te faire comprendre que c'était lui et pas un autre...
Je ne sais même pas ce qu'il m'arrivait...
- L'ombre s'étend:
Quelques jours plus tard, Blu' nous as quitté pour une raison que je ne comprend pas... Un bon élément qui nous a quitté. M'enfin. Les choses se sont calmés par la suite. Elio continue de faire ces petites affaires, j'ai fais connaissance avec Lorenzo... Eh... Ça me fais bizarre de penser qu'il pourrait devenir mon fils... Surtout moi quoi...
Light' continuait ses affaires tranquillement. En même temps un nouveau nous as rejoint... Enfin rejoint... Il était bien avant avec nous, mais il a passé l'initiation, c'est toujours bon d'avoir un élément comme lui dans la poche. Mes soirées étaient dignes d'un roman.. Elio et moi, affalés sur le canapé, à regarder la télévision.. Un peu de repos avant la reprise du travail. J'm'était habituée à ça à force. Mais pas d'être suivie par les flics... Mais j'vais y venir.
Une petite semaine qui à suivi le départ de Blu', c'est une nana qui nous a trouvé, sans problèmes d'ailleurs. Merit. Jeune, mais putain de réfléchie, et discrète. J'comprends pourquoi mon père l'avait intégrée dans la branche. J'avais jamais entendue parler d'elle. Mais j'ai vu ce qu'elle pouvait faire en quelques jours, et c'était vraiment un bon potentiel qu'on avait là.
Alors... Les flics... Bordel, j'aurai du réfléchir avant de buter ces coños... Wade venait de m'apprendre qu'une enquête était sur ma gueule lors d'une soirée au Paradisio. Fallait que je parle à Brazzo'. Il savait surement faire quelque chose.
Brazzo', c'est le connard de base qui joue l'homme froid et borné. Mais ce type est un ami d'Elio. Dans d'autres circonstances, j'aurai craché sur sa tombe.. Mais faut bien se courber de temps en temps. On est parti dans sa voiture en plein milieu de la soirée, puis je lui ai expliqué. La discussion était fort intéressante, mais elle n'aboutissait pas. D'ailleurs je l'ai forcé à me fixer sur ses intentions me concernant. Ce... Ce gars m'avait percé à jour.. Et ça me mettait en danger pour la suite, et surtout pour Elio...
Au final, j'ai décidé de voir si il voulait en finir. Je lui ai passé mon arme.. Chargée évidemment. Il m'a pointé avec.. Arme sur la tempe.. Et je lui ai dit: "Alors finis-en".. Putain je voulais pas crever.. Pas maintenant... Il a chargé l'arme. J'avais l'impression que la balle se logeant dans le canon avait fait un bruit sourd, au travers de la voiture.. Le silence à suivi la chose.. Mais il n'a pas tiré. J'était soulagée, mais le pire restait à venir...
On est revenu à la soirée.. Elle venait de se terminer. Tout le monde partait.. Elio m'attendait.. Putain encore une fois il avait une classe innée. On est rentré chez lui.. Mais c'était tendu.. Il n'était pas bien.. J'savais pas pourquoi et je n'ai rien fait.. Je savais pas quoi faire.. C'est con.. Dans mon domaine, je m'occupe du social.. Mais là... J'ai rien pu faire.
Puis on s'est couché...
Ce n'est que vers deux heures du matin que j'ai reçu un appel de Brazzo'.. Ce type était bien un connard... Aucun respect du sommeil des personnes... Mais je devais le rejoindre...
- Lueur:
J'me suis habillée avant de partir rejoindre Brazzo'. Elio devait être habitué à mes escapades nocturnes depuis le temps, entre le boulot et ça... Mais bon, j'espère que la raison de l'appelle valait le coup. A 2H00 du matin faut dire que je suis pas sous mon plus beau jour.
Ça me fais rire. J'me revois la scène, pendant la demie heure de trajet, sous les Lueurs des lampadaires de la route... C'était M83 et Deamdau5 qui passaient dans la radio. Puis j'arrivai au lieu de rendez-vous. Une voiture était présente devant le bar. Surement celle de Brazzo'.
En sortant, je pris soin d'emporter mon arme chargée, sécurité enlevée, puis j'suis entrée dans le bar... Il était miteux. Il sentait le cigare, et l'alcool des pauvres gens qui ne font rien de plus que de boire pour oublier le monde dans lequel ils vivent.
Bref! Brazzo' était là, avec une classe caricaturale. A m'attendre au niveau du comptoir. Je le vis, lui, et le barman. Ce mec lavait les verres, il écoutait la musique assez forte, vu le bruit qui sortait de ses écouteurs. J'suis certaine qu'il n'aurait même pas entendu le bruit d'un tir.
J'approchais donc de Brazzo', et puis j'me suis accoudé contre le billard, derrière lui. Durant la discussion, il à daigné me porter un regard, ce type était bien un connard. Mais bon. Le sujet concernait certains points me concernant.. Il me parlait d'un changement, d'identité, de style, de voiture, la totale quoi.. Moi qui roule pas sur l'or et qui pensait Brazzo' un type un peu plus... Simple que ça, je le trouvais bien informé. Puis vu qu'il ne me regardait pas, j'aurait pu lui coller une balle dans la tête.. Mais je l'ai pas fais... Pas parce que j'en avais pas envie non, mais pour Elio. Ce type était quelqu'un à ses yeux.
Le sujet aborda la police. Mmmhf.. Ce Norris me portait déjà sur les nerfs, mais là, c'était trop. Norris, c'est le model parfait de la pseudo justice de Los Angeles. Le flic sale qu'on connait tous dans les films, mais celui qui donne le plus de résultat qui concordent. La seule chose que je pouvais faire pour l'atteindre, et je voulais putain de l'atteindre, c'était moralement. Il à un cœur que moi je n'ai pas. Fallait qu'on agisse, mes gars et moi, pour nous sortir définitivement de la merde..
En pensant à tout ça, j'ai même pas écouté ce que disait Brazzo', mais c'était clair, j'aurai dans peu de temps une nouvelle identité. Ce type est certes un con, mais il est utile. J'l'aime bien au final.. Il réagit au quart de tour. Il est utile comme nous le sommes pour eux.
La discussion étant finie, Brazzo' s'enleva le balais du cul qu'il avait, puis se redirigea vers l'extérieur, sa voiture quoi. Et moi, je décidais d'agir en conséquence..
- Folie P.1:
J'avais bien reçue mes papiers concernant ma nouvelle identité. Photo, carte territoriale, certificat de naissance dans la Californie, un bon boulot je dois l'admettre.
Entre le moment ou j'ai reçue les papiers et celui qui s'est écoulé dans les affaires.. Je suis tombée enceinte.. Une fille. Je.. Je ne savais pas comment réagir, ni comment faire pour ce que cela n'affecte pas la vision des autres.. Moi, sociopathe, qui se fiche de tout, c'est certainement paradoxal que de tomber enceinte.. Mais.. Il faut bien de ça pour se fondre dans la masse..
Elio était parti en voyage "d'affaires". Encore l'excuse la plus minable qu'elle soit, j'en avais profité pour faire les miennes.. Les skinheads étaient un bon plan pour avoir une main d'oeuvre certes, coûteuse, mais quoi qu'il en était, c'était un groupe à ne pas négliger, et Merit s'en était bien chargée.
Vint le jour de notre rencontre entre la daronne des skins', Gueule d'Ange. Derrière la gare, mais quoi de plus discret.. Tellement discret qu'on s'est fait braqué par les Latinos de Northwood. M'ouaip'. J'pensais qu'ils n'oseraient plus faire une telle connerie.. J'ai vu un gars commencer à porter un coup à Gueule d'Ange et puis... Plus rien.. Le trou noir.. J'pense que j'ai dû être salement touchée à la tête..
A mon réveil à l’hôpital.. J'avais les flics en face de moi.. Putain.. J'venais de me faire coincer.. La tatouage.. Cette merde indélébile sur le corps qui change tout sur la vision d'une personne... La discussion fut brève, je voulais en finir.. Donc par la suite, étant en état de marche.. C'est chez les flics que je suis allée.. Directement au poste.. Interrogatoire, relevé d'empreintes, et le plus chiant dans tout ça.. Les flics tous relevé de leur mission pour venir assister à mon arrestation.. Finalement, j'étais quelqu'un.. J'étais et je suis folle..
On attendait le commanditaire de la recherche en mon nom.. Bill Norris.. Qui vint en sueur, avant de s'installer en face de moi.. Et commencer à déblatérer ses conneries.
- Folie P.2:
- Effy Fitzermann.
- Salut Norris. Je t'ai manqué?
- Tu sais que tu nous a fait déplacer toutes les unitées pour te trouver?
- Ne dis pas ça, j'me sens flatté.
- Tu es un cas. Un sérieux cas. Trois cadavres et une maison. Ta maison. Mais pourquoi?
- Histoire de familles. J'ai mes raisons.
- Des raisons suffisantes pour tuer trois hommes et brûler ta demeure, leurs corps encore gisant à l'intérieur, je te pensais plus intelligente que ça en tant que sociopathe.
- Me cherches pas Norris, tu pourrai en avoir un aperçu.
- Et que comptes tu faire ici entre tous ces agents? Hmm? Au passage, bien joué Cleaven. Du bon boulot.
- Merci bien!
- Que faire? Rien, ici même je suis à votre merci. Mais ne pense pas que je vais être docile.
- T'ai-je demandé cela?
- Vous n'êtes qu'un stéréotype écœurant de la justice, alors oui indirectement vous me le demanderez. Pour le bien de tous.
- Mmmh... Alors bien il faudrait que nous parlions de ces corps retrouvé chez vous.
- Ouaip'. Morts. Tués de sang froid. Mais ils le méritaient.
- Méritaient? Dis m'en plus.
A ce moment là, rien ne voulait sortir.. Le fait d'y repenser.. C'était... Indescriptible. J'avais envie d'avoir toute l'attention de tout le poste de police. Vous savez ce que ça fait lorsqu'un fantasme est sur le point de se réaliser? Le sang qui monte dans votre tête. Les pensées qui se confondent.. Le fait de ne plus rien avoir à perdre. Sentir ses membres frémir.. Jusqu'à ce que je parle... Mais c'était... Bizarre. C'était pas moi.. Enfin si, mais pas dans l'intégralité.
- Vous n'avez que trois cadavres à mon actif?
- Hmm' c'est déjà suffisant pour vous coffrer à vie. D'ailleurs vous venez d'avouer vos crimes. Donc vous l'êtes dorénavant.
- Bien fait pour cette salope.
- C'est clair bordel. On en aura chier avec elle.
- Alors. D'autres crimes à avouer?
A ce moment là, j'avais envie de faire ressentir à tout le monde présent ce que je ressentais. J'voulais qu'ils hallucinent. Qu'ils tombent de leurs grands chevaux. C'est ce que j'ai fais. J'ai commencé à sourire à Norris avant de me lever et de m'appuyer contre le bureau de Norris afin de ne voir que lui et inversement. Qu'il sache à quel point je m'en foutais de toutes ses morales.
- Ouaip. Dis moi Norris. Ça t'as fait quoi de voir un enfant crever dans tes bras? De le voir agoniser et te sentir impuissant pour un gosse qui ne connaîtra rien à ce monde?
Je pouvais voir le visage de Norris se décomposer. Il avait perdu son sourire satisfait. Je savais ce que je devais faire. Je l'avais dit. Il a un cœur que je n'ai pas. Alors j'ai continué d'enfoncer la lame dedans.
- Qu... Quoi?
- Ça te fais quoi de penser que la secouriste qui était avec toi pour les sauver c'était moi? Et que je n'étais pas là pour ça?
- E... Elisabeth... Pu...
- Ne me coupe pas! Alors?! Tu la vis comment cette horreur!? Hein? Tu penses pouvoir de nouveau boire ton café sereinement demain?! Que tu n'est pas si bon que ça pour être passé à côté de moi 13 fois exactement le soir même?!
Il ne savait quoi répondre et j'avais réussi mon coup. Son visage avait laissé place à un regard vide, décomposé. Et j'ai tourné la tête afin de voir les autres agents. Ils étaient pareils. Ils n'en revenaient pas. Mon erreur est d'avoir tourné la tête. Norris avait réagi à ce moment là et s'est rué contre moi, empoignant ma gorge. Il voulait me tuer et je n'ai fait que lui sourire pendant son acte.
- Norris bordel! Mais vous faites quoi?!
C'était le capitaine Cleveland qui venait d'arriver et regardait la scène. Les choses devenaient de plus en plus intéressantes.
- Folie - Apogée:
- Effy Fitzermann.
- Capitaine Cleveland, comment vont vos enfants? Jason est toujours avec ces skinheads à faire de la merde?
- Écoutes moi bien espèce de salope dégénérée, tu veux mourir maintenant? Pousse moi à bout et en aura l'avant gout. Norris, j'attends des explications!
- Moi j'pense qu'il à craqué.
- J'en... J'en ai finis avec elle. Brown, Winn, occupez vous-en.
- Et pourquoi eux?
- Car ce sont eux qui vous ont coffrés.
- Tout est relatif tu sais.
J'étais là, menotté, le cul posé de force sur la chaise... Et j'aimais bien ça. Que quelque chose dépasse mon contrôle.. Je le sentais monter en moi.. Ce "Passager Noir" que je connaissais auparavant.. Ça faisait bien longtemps qu'il ne s'était plus manifesté... J'avais peur, mais j'avais envie qu'ils voient ce qui pourrait dépasser l’entendement.
- Alors Effy tu te souviens de ton arrestation? Vu que tu était à l'hosto, je suppose que non.
- Merci, mais dans tous les cas, ça ne m'intéresserai pas.
- Soit, Winn? Elle est retenue pour quoi déjà?
- Un nombre important d'homicides, pyromanie, et acte de terrorisme. Du classique quoi.
- Vous ne semblez pas atteints par les évennements.. Une raison à ça?
- Si nous devions l'être à chaque fois qu'on à quelqu'un dans les bureaux, on aurait pas fini les séances de psy.
- En effet, puis vous avez pas l'air si folle que certains le prétendent.
- Mmmh-hmmm. Je ne parlerai qu'a Norris.
- Il n'est pas disponible pour l'instant, nous passerons le message.
- Je ne parlerai qu'a Norris.
Mon "Passager Noir" commençait à être frustré, et je le sentais arriver... Je me contenter de regarder les deux autres agents sans qu'ils n'oscillent, ils n'étaient pas net.. Surtout celui de droite là. Winn. Il avait l'air de se délecter de ma situation et des spéculations sur mon nom.. Je n'étais pas seule.. Si j'était frustré, ce n'était pas pour rien.. Winn avait lui aussi un "Passager Noir"... Il n'avait pas l'air des moindres.. Je n'étais pas frustrée, enfin si.. J'avais seulement peur de ne pas faire mon effet face à lui.. C'était animal, instinctif... Bordel. Et puis là...
- Nous attendons..
- Alors?
Je ne pouvais plus répondre.. Il était là. Il venait de sortir. Et je venais de me bouffer la langue. Littéralement. Par la suite j'ai décidé de cracher les morceaux sur le bureau. L'un des deux agents à réagi, mais ce n'était pas le bon. Cleaven avait l'air alarmé, il commençait à gueuler que je venais de me bouffer la langue, et donc qu'il me serait impossible de parler. Tout le monde s'agitait, couraient de droite à gauche, mais une seule personne restait là, à me fixer ainsi comme un défi qui semblait tout avouer. J'étais pas seule, et j'avais plus fort que moi à combattre. Je me contentais de le fixer dans les yeux, et il ne réagissais pas. Il admirait, il calculait, il était là, face à moi. Lorries Winn.
- Les Chaines du destin:
Enregistrement personnel d'Effy Fitzermann à 5ans.
Maman elle est malade en ce moment.. Elle tousse beaucoup et un grand bonhomme en noir vient la voir et lui donne des médicaments.. Il me fait peur ce monsieur.. Elle dit qu'il est magicien.. Qu'il fait disparaître les bobos. Moi aussi je veux faire de la magie.. Mais j'ai rien pour faire ça..
Un léger bruit d'agitement se fait entendre de part l'enregistrement, comme si je bougeais et que j'étais agitée. Que je me déplaçait quoi. Puis une porte, et ensuite je le reportais à la bouche d'après les respirations que l'on pouvait entendre de la piste audio.
... Moi j'aime pas tellement sortir.. Les gens ils me dévisagent. Comme si j'étais pas comme eux.. Puis ya eu le chien écrasé de la voisine.. Je l'ai vue moi.. C'était vilain.. Trop de rouge.. Et... Et puis ensuite.. Je me souviens pas.. Mais j'avais envie de voir quelqu'un.. Comme moi.. Maman m'avait dit qu'il y avait des personnes qui me ressemblaient.. Moi j'y crois pas.. Je suis seule avec lui..
J'pensais pas que les flics avaient eu cet enregistrement... Et a ce moment, là, j'ai senti mon cœur faire un arrêt.. Je me souvenait de cette scène.. Seule, isolée dans la grande pièce qui me servait de chambre, à parler contre cet enregistreur audio.. Et j'étais seule.. Totalement seule.. Et dés lors que cet enregistrement me fit donné, puis écouté, "lui" désignait moi.. La complication et la symbiose de deux personnalités enfermées dans le même réceptacle servant de corps.. Moi.. Effy Fitzermann.. Rongée et doublée par un être qui était devenu mon quotidien. Puis Winn.. Le rationnel timbré qui me sert d'antimatière.
Bordel de merde.
J'ai été enfermée pour perpétiuité, mais quelque chose ne tournais pas rond. L'agent Brown venant me rendre visite, puis discuter de tout et de rien.. Au début c'était surtout de l'affaire, mais au final, les sujets dérivaient sur la pluie et le beau temps. Il m'intriguait.. Cet ancien vert, qui venait voir une personne considérée comme psychologiquement instable, réactive et violente. De l'autre côté de la vitre, au bout du fil, il était là, à parler comme si ce que j'étais ne lui faisait rien. Comme si il aimait discuter avec moi..
Suis-je réellement folle ou alors le monde dans lequel je me trouve est bourré d'incohérences... Et si ce n'était qu'une folie créée par moi-même.. Si au final, ce n'était que des souvenirs falsifiés par cette conscience instable..
Huit mois se sont écoulés en prison, jusqu'à ce que j'ai des contractions.. Bordel l'horreur que c'était. On m'a sorti de prison, et je suis allée dans un endroit spécialement conçu pour surveillé les prisonnières en cloque comme ils le disent si bien. Mais le plus drôle dans l'histoire, c'est qu'Elias était là pour me faire accoucher.
- La Quarantaine:
C'était une bonne année qui venait de s'écouler, j'étais de nouveau en France, seule, Elias avait repris les rennes des autres à L.A. Je me sentais perdue. Je me sentais faible. Il hurlait en moi alors que je jouais la mère parfaite. Il sortait lors de mes rêves afin de se libérer, me parler. Il se manifestait même là ou ne je ne le désirai pas. Mes limites étaient fragilisées, et Mia m'épuisait. Combien de fois putain, combien de fois j'ai pensé l'étouffer dans son sommeil, mais je ne peux pas.. Je ne peux pas.. C'est animal.. Animal oui.. Je suis une bête..
Ressaisi toi! Mmmhf. Une fois qu'Elias m'aura recontacté, je retournai à L.A.Mais qu'est ce qui aura changé là-bas.. Pas grand chose j'espère.
Enregistrement n°93 - Docteur Rosemberg pour le sujet nommé Effy Fitzermann.
Il semblerait que la gamine soit atteinte du Syndrome de Gacy. Un syndrome qui ronge le patient jusqu'à décomposition de la fibre morale, qui laissera place à ce qu'elle est vraiment. L'arrière de son cortex cérébral via la radiographie nous permet de voir un manque dans son cortex cérébral. La membrane que nous appellerons "la membrane du ressenti" est manquante.. Elle n'a jamais été présente. Cette fille sera destinée à ne jamais rien ressentir, toujours simuler. Rien est perdu, un sens moral pourrait lui être transmis, mais je ne sais pas si cet essais marchera. Il faudra de longues heures de scéances. Le père est injoignable vous pouvez comprendre Violette.
Oui oui tout à fait. Il est parti lorsqu'elle n'avait que deux ans. Elle ne s'en souvient pas.
Dans ce cas, ai-je votre aval pour tenter de lui inculquer un sens moral qui pourrait servir à tous dans le futur.
Oui, oui... (on peut entendre une cigarette se consummer puis un souffle) il ne reste plus que ça dans tous les cas..
Ne vous en faites pas Violette. (coupure)
Et merde... Putain de merde... Ce... C'est... Fais chier..
- Le double que je ne suis pas:
J’ignore qui je suis vraiment, je sais juste qu’il y a une partie obscure en moi. Et je la cache, je n’en parle jamais. Mais elle est là, en permanence. Cette chose. Et quand il prend le contrôle, je me sens... vivante. À moitié écœurée par l’immoralité absolue... Je ne le combat pas, je le laisse. Il est tout ce que j’ai. Personne d’autre ne pourrait m’aimer. Pas même... surtout pas moi. Ou est-ce juste un mensonge inventé de nous deux? Parce que, ces dernier temps, je me sens parfois... connecté, à autre chose. Comme si... le masque glissait. Des choses, des gens n’ayant jamais eu la moindre importance en ont soudainement. Ça me flanque une trouille bleue... Ce Lorries... Cette rencontre.. Putain j'aurai pu venger ces trois années dans le trou.. Et pourtant. Je n'ai rien fait. Il est venu comme prévu.. Marina.. La baie était jolie à vingt heures. Puis la discussion s'est faite.. Comme prévue encore une fois.. Et je ne m'étais pas trompée. Je ne me trompe jamais faut dire.. Putain.. Quand j'y repense on à plus parlé de moi que de lui.. - Et comme prévu, vous êtes là.
- On sera plus à l'aise pour parler.
- En effet, mais vous n'avez pas peur que je vous tue?
- Aucunement. Si vous me tuez, ce sera un mystère qui sera emporté avec moi dans ma tombe...Vous essayez de savoir qui je suis. Pas vrai ?
- Vous, je m'en fou. Mais ce qui est en vous.. Est quelque chose d'intriguant.
- Oui je le sais. Un mystère en moi.
- Si vous le savez, ce n'est pas un mystère, mais quelque chose qui vous horrifie.
A ce moment là, je pensais l'avoir pris à son propre jeu. J'ai vu son visage réagir une petite seconde puis au final, que dalle. Il a rétorqué calmement. Sans osciller. Et là, j'ai bien vu que ce n'était pas lui qui parlait, mais ce qui était en lui.
- Non plus. J'ai appris à vivre avec.
- Mais lui non. Je me trompe?
- Vous avez raison. Il essaie de ressortir, et il a trouvé un moyen autre que moi...
- Bingo..
- Bingo quoi ? Vous avez compris ou vous pensez avoir compris ? C'est différent.
- J'ai bien compris ce que vous êtes. Et je le vis mal. Je pensais malheureusement être la seule..
- Maintenant. Nous sommes trois, vous, moi, ma fille.
- Vous et moi ne sommes pas pareils. Vous avez du ressenti que je n'ai pas... N'oubliez pas cela, je ne tue pas pour le plaisir, je tue pour m'éviter des justifications. Pour gagner du temps. Et si il le faut, je vous tuerai.
- Je n'envisage pas cette option. Mais on se ressemble. J'ai appris à surmonter ça et vous non.
- Je ne le surmonte pas. Je le laisse m'ennivrer...
- Mmh-hmm. Passez me voir chez moi un de ces quatres... [/color][/font] C’est peut-être une offre promotionnelle, du genre deux nuits à l’hôtel, un pot de sang offert.. Et il était reparti comme ça, sans avoir peur, sans penser que j'aurai pu le fumer directement dés qu'il s'est retourné. Mais si je voulais en savoir plus sur lui, il fallait que je me rapproche de lui.. Alors je pense accepter l'offre, mais combien de temps ça me prendra avec tout ce qu'il se passe en ce moment.. Putain.. Ce type est parfait.. Se fondre dans la masse, pour se permettre de mener une pseudo vie banale et sans intérêt.. Une chose que je n'ai su faire.. Et merde mon téléphone sonne...
- Ivresse:
C'est violent que d'apprendre que l'homme qui vous à arrêté n'est autre que votre frère... Mais... Mon instinct était donc bien fondé.. Putain.. Un lieutenant de police.. Mon propre frère.. Celui que je voulais tuer... Tout change.. Tout réagit.. J'ai vu les actes de naissance... Le sang ne ment jamais. J'ai fais une petite réunion avec Lorries. Sa famille.. Camille... Ray' à débarquer.. Putain les traceurs sur les véhicules.. Quelle folle idée.. Tout le monde à débarquer chez Winn. C'était le bordel, Ray' voulait violer Camille, Wade se foutait de moi et de la situation. Je leur aurai bien collé une balle dans la tempe mais je me suis retenue. J'suis allée par la suite faire ma merde habituelle.. Acheter un hélico, revendre l'avion, faire rentrer de l'argent, jusqu'à ce qu'Erwan, le putain de Capitaine de la L.A.P.D, me contrôle deux fois de suite avant un retrait de permis et de véhicule. Je vais le planter, le tuer, le découper, le faire saigner, l'agoniser... Putain! Réfléchis.. Non! Il faut qu'il meurt. Mais comment... Lorries m'appelle par la suite, et donc il me dit qu'il veut tuer Erwan.. Putain.. La chance... C'est assez paradoxal que mon frère pense à la même chose que moi. Alors qu'avant, rien. Mmh... J'ai accepté.. Entre temps, j'apprend que Ray' ne veux pas que ce fils de pute meurt.
Comment faire.. Si je bute Erwan, Ray' me bute. Si je laisse faire Ray', il bute Camille par contre Erwan vit... Dans tous les cas, on était sur Las Collinas en train d'élaborer le plan quand le négro à débarqué... Putain si je savais comme sa se serait terminé, j'aurai pas sorti mon arme... Mais il le fallait.. Tout part en vrille en ce moment.. Putain.. Je suis perdue... J'l'ai tué. Serait-ce du remord? NON! Je ne ressent rien. Mais si jamais... C'est impossible... Putain... Il était bon. Et ça me fait mal au cul de l'admettre. On vient de perdre un bon élément. Merde le téléphone sonne...
Brazzo'...
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