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Stevy McDown
Date d'inscription : 20/06/2012
Messages : 11

"Stev' " - Stevy McDown  | Background : A passport to the hell | - | FBI Secret Files | Empty "Stev' " - Stevy McDown | Background : A passport to the hell | - | FBI Secret Files |

Mer 20 Juin 2012, 20:27
"Stev' " - Stevy McDown  | Background : A passport to the hell | - | FBI Secret Files | Guzzin15
Stevy McDown - A passport to the hell.
Stevy jetait un dernier coup d'œil à ce qui fut sa demeure durant ces dix dernières années. Laissant derrière lui un passé tourmenté par de fausses promesses de rédemption faites à lui-même. Vivre comme un paria et faire comme si son passé n'avait jamais existé ? Il se l'était refusé il y a de cela longtemps.
« Quitte à pourrir au fond d'une cage ou m'prendre une balle dans la tête, j'refuse de m'lever le matin et d'me regarder dans la glace pour voir un type qu'a peur de son ombre. »
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Childhood.
Stevy vit le jour en 1976, au New York Presbiteryan Hospital. Fils de Giacomo Stevy, un nom connu à Elizabeth (New Jersey) comme étant celui du détenteur du record de bars parcourus en une soirée. Tony a toujours considéré son père comme le pire des raté, pour la bonne et unique raison qu'il ne foutait rien de ses journées et ne prenait son pied qu'en ingurgitant une demi-bouteille de whisky en acclamant les Yankees, assit dans son fauteuil "fétiche". Tant qu'à sa pauvre mère, Maria Stevy avait été mariée un peu comme qui dirait "à l'ancienne". Contrainte à bosser comme femme de ménage dans un lycée non loin du domicile familiale, elle rentrait le soir la boule au ventre que son mari soit encore sujet à l'une de ses nombreuses poussée de colère.
Vous l'aurez compris, une vie bien modeste attendait notre protagoniste.
Très jeune il avait commencé à fumer, ignorant les méfaits du tabac, son but à lui était plus de se donner un style et de "faire comme les autres", loin d'imaginer que la cigarette deviendrait pour lui une réelle addiction. Souffrant d'une dyslexie avancée, il n'a jamais vraiment été scolarisé. D'autant plus qu'il était auteur de multiples actes de violences dans son établissement scolaire, il finit à ne plus y être accepté. Faut bien le dire, il a grandit dans la rue. Il s'y est d'ailleurs fait des relations auprès de plusieurs gamins de son quartier, au fil des années ils commencèrent à former une petite bande de rue dont Stevy était en quelques sortes le leader. Bien sûr, ce n'était rien : quelques petits larcins par-ci par-là, on était loin du grand banditisme uh'. Mais déjà à l'époque, Stevy se donnait des airs de grand Caïd. Différent des petits voyous qu'il côtoyait, il montrait qu'il avait pas froid aux yeux. A croire que les coups de son père n'avaient fait qu'endurcir le jeune homme. Et c'est pour ça que tout au long de son existence, il ressentirait le besoin de rendre ce qu'il a reçu. C'est ce qui a forgé l'homme qu'il est devenu.
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Premiers pas.
18 juillet 1994.

Stevy approchait des 18 ans. C'est cette année que sa vie qui semblait tracée prit un tournant assez particulier.
Un beau jour, un type qui se faisait appeler Sonny débarqua dans le bar qui servait de hangout à la bande de voyous et vint se poser au comptoir à côté de notre protagoniste qui était en train d'ingurgiter une bière, fumant son énième cigarette de la journée.
« - Eh', Tony, c'est ça ? Dit Sonny, assénant une tape amicale dans le dos de Stevy qui se tourna ensuite vers lui.
- On s'connait ?
- Non... Mais on va apprendre à s'connaître héhé ! - Moi c'est Sonny.
- Tony, Tony Stevy. »
Les deux hommes poursuivirent leur conversation un bon quart d'heure. Stevy apprit seulement quelques temps après que Sonny était un Made-Guy du clan Decavalcante. Vous vous en doutez, il en avait rien à foutre des petits manigances que la petite bande de voyous pouvait faire, ce qui l'intéressait était d'avoir une part sur ce qu'ils faisaient uh'. Au fil des mois, Tony remettait sa part à Sonny, du fric qu'il se faisait grâce aux combines que son désormais mentor organisait. C'était donc, vous le devinez, pour notre protagoniste le tout début de son entrée dans l'underworld criminel du New Jersey.
"Stev' " - Stevy McDown  | Background : A passport to the hell | - | FBI Secret Files | Sans_t10
Santino Armone dit "Sonny" à droite sur la photo.
11 novembre 1995.

La petite bande de Stevy n'était depuis environ 2-3 mois plus qu'un souvenir pour la bonne et unique raison que les trois autres membres en faisant partie étaient tombés dans la toxicomanie ou s'étaient faits arrêter en voulant aller trop vite. Néanmoins lui avait continuait à bosser pour Sonny. Les relations entre notre "bad boy" des temps moderne et son mentor de l'ancienne école s'étaient renforcées depuis. Alors que notre jeune wannabe comptabilisait son butin de la semaine, Armone entra à l'improviste dans le bar, vêtu d'un costard et de mocassins luisants. Il s'approchait de notre protagoniste, le sourire aux lèvres dans une démarche lui donnant un air de grand caïd, à la limite de l'arrogance.
« - Ey ! Tony-Tony-Tony comment va p'tit ?
- Eh' Sonny, on s'est mit sur son 31 ?
- Qu'est-ce que tu veux, ça arriverait bien un jour heh' ! Maintenant, va y avoir du changement.
- J'suis encore peu d'chose pour juger ça, mais si c'est c'que j'pense, tu l'mérites uh'.
- Mmh', ça faisait pas mal de temps que ça me trottait dans la tête et j'ai pris ma décision. Va falloir que tu passes à l'échelle supérieur p'tit, tu vois c'que j'veux dire ? - Mais avant, on a un truc à faire. »
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Le prix à payer.
21 décembre 1995.

C'était un soir d'hiver 95, aux environs de 22 heures. Stevy se trouvait debout au beau milieu d'Elizabeth Avenue, sur le trottoir au coin du Gentlemens Lounge. Dissimulé dans l'ombre du grand chêne au-dessus de sa tête. Vêtu d'un duffle coat noir qui lui descendait jusqu'aux genoux. Les mains profondément enfoncées dans ses poches. Ses yeux étaient rivés sur l'entrée du bar-restaurant, agitant nerveusement sa jambe droite. Ce jour-là, il avait reçu des consignes très précises de Sonny.
« Ce connard sortira du bar vers 22 heures. Tu pourras pas l'manquer, c'un gros. J'te ferais un signe de tête pour te confirmer que c'est bien lui t'façon. Tu le suivras jusque sur le parking et tu lui f'ras sa fête, surtout n'prends pas d'risque. Une pastille dans la tête. L'important c'est que tu tardes pas ! Avant de l'allumer, tu lui diras ça : "T'as l'bonjour de Sonny", capich' Tony ? »
Alors que Stevy acquiesçait de la tête en signe d'approbation, Sonny plongea sa main à l'intérieur d'un gros sac marron pour en extrait un Glock de petite taille, probablement de fabrication artisanale. Aucun numéro de série se trouvait dessus. Tony avait prit soin d'enfiler des gants en cuir noirs avant de dissimuler l'arme dans le fond de sa poche de veste.
Les minutes devenaient de plus en plus longues. Il se risqua à jeter un œil à sa montre : 22h05. Stevy releva sa tête en direction de Sonny, installé dans une voiture garée sur le trottoir de l'autre côté de la rue puis esquissa un léger rictus, laissant paraître son sentiment de perplexité à l'idée que le type ne sorte pas du restaurant lorsque Armone dévia un bref regard sur l'entrée du Lounge' puis adressa un signe de tête bien prononcé à Tony, lui intimant ainsi que c'était le moment. Ce dernier se retourna rapidement vers la vitre du bar, faisant mine de lire une affiche de concert qui y était exposée après avoir laissé tranquillement passer sa cible derrière lui, il adressa un dernier regard à Sonny puis commença à suivre l'homme d'un pas léger, serrant la cross de son arme qu'il dissimulait dans sa poche.
Le parking était situé derrière le bar, à l'abris des regards indiscrets ou tout autre témoin,Stevy se mit à accélérer le pas vers sa futur victime. Il sentit que les battements de son cœur se faisaient de plus en plus rapides et commença lentement à extraire son arme de sa poche pour ensuite la lever à hauteur de sa tête, pointant celle-ci vers le crâne de ce pauvre type qui se figea soudainement à la perception du cliquetis métallique du flingue. A ce moment précis, il ne put s'empêcher d'esquisser un très maigre sourire. Notre protagoniste ressentit un profond sentiment de puissance. Il ne se l'avouera que bien plus tard, mais en vérité, la simple pensée d'avoir droit de vie & de mort sur quelqu'un l'exaltait.
« T'as l'bonjour de Sonny connard ! »
Le coup de feu retentit dans le quartier. La désormais victime de Stevy s'était effondrée sur le sol, la tête plongée dans son propre sang. Il tourna les talons afin de se retourner, ne prenant le temps d'observer le cadavre plus longtemps puis marcha jusqu'à la voiture, laissant son arme tomber le long de son grand manteau durant sa course. Jusqu'à aujourd'hui, il n'avait vu faire ça que dans les films, par des acteurs. Mais cette fois-ci, c'était bel et bien la réalité, et c'est lui qui venait d'exécuter un homme de sang froid.
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Another world.
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Cinq années avaient passées depuis ce soir. Vous le devinez, c'est à ce moment que Stevy avait prit du galon.
Il était mêlé au trafic de cocaïne et en avait apprit les ficelles jours après jours. Pour le simple associé qu'il était, il pouvait se dire heureux, il lui arrivait de se faire près de 15'000$ par semaines. Souvent il s'occupait de contrats dont était chargé son mentor. Dégager un mec n'était plus une épreuve, pour lui, ça devenait même parfois un petit "extra". Il n'osait se l'avouer mais quand il tuait un homme ou en tabassait un autre, il prenait réellement son pied. Au point d'avoir parfois peur de lui-même et de se demander si cela ne faisait pas de lui un monstre. Mais il ne pouvait difficilement faire autrement du haut de son rang d'associé dit "Insider", c'était le prix à payer pour être sur de réaliser ses projets, de faire en sorte qu'on ne se mette pas en travers de son chemin. L'entourage qu'il s'était au fil du temps construit en bossant pour Sonny lui donnait même parfois le surnom de "Tony the trigger", le type toujours une cigarette en main, le regard froid et le doigt jamais loin de la gâchette. Vachement stéréotypé n'est-ce pas ? Mais les apparences sont parfois trompeuses.
Etais-ce donc à ça qu'il était destinée ? Se forger une réputation de tueur afin de pouvoir consolider son néfaste pouvoir ? Rien n'est moins sûr

12 août 2001.

« - T'es sûr qu'il est là ?
- Damn, pourquoi tu stress ? Relax.
- Ey, m'parle pas comme à un gamin Tony.
- Alright - Jerry -, alors le grand garçon va arrêter de chialer. On a du boulot. »
Stevy & son acolyte avançaient vers une petite maison isolée, dans un quartier en périphérie du centre-ville d'Elizabeth. Elle appartenait à Rick Berenetto, ce type était un parfait inconnu pour eux, comme la plupart des hommes sur lesquels on leur a dit de presser le bouton depuis leurs débuts. Le quartier était plongé dans l'obscurité de la nuit, Stevy avançait d'un pas sûr en direction du domicile de sa cible, cette nuit il était spécialement déterminé à faire le job.
L'ordre venait d'en haut, notre protagoniste y voyait l'occasion de percer dans l'équipe pour y faire son trou, devenir un Soldier à son tour, peut-être.
Il se trouvait devant la porte d'entrée. Pour ce coup il avait revêtit son survêtement Adidas noir et d'une casquette qu'il avait rabaissée sur son visage afin que celui-ci soit difficilement perceptible, suivit de Jerry qui semblait essayer de se cacher par-dessus son épaule.
« Fais le tour de la maison, voir si une fenêtre est ouverte. »
Tandis que Jerry s'exécutait, Tony empoigna la clenche pour la tourner. A sa grande surprise, la porte était restée ouverte. Il resta à attendre un léger moment, fixant la poignée en plissant les yeux puis poussa la porte tout en ouvrant sa veste de jogging pour ensuite commencer à s'engager dans un long couloir. Il pouvait distinguer un son provenant d'une pièce dans le fond de la maison, probablement celui d'une télé. Il poursuivait sa marche d'un pas très léger, retroussant légèrement le pan droit de sa veste afin d'empoigner la cross de son arme qu'il plaça ensuite devant lui, le canon baissé vers le sol. Alors qu'il commençait à distinguer les rires de sa cible, affalée dans un grand sofa à regarder la télé, il se figea complètement, s'arrêtant soudainement dans sa course. Cet imbécile de Jerry qui avait rejoint l'enceinte de la maison fit au passage tomber un grand porte-manteaux qui vint à s'écrouler sur une petite table en verre, provoquant le vacarme infernal de l'éclat de la vitre. Stevy pu percevoir un léger bruit métallique, celui d'une arme dont Rick Berenetto venait de s'emparer. La voix usée, probablement celle d'un homme âgé résonna dans la tête de Stevy qui s'était placé contre le mur de la pièce où le vieille homme se trouvait debout, pointant son arme vers l'entrée de la pièce.
« - Qui est là ?! »
Stevy, à la fois pétrifié et envahit par un sentiment de rage adressa un regard menaçant à Jerry, affichant un léger rictus grimaçant. Dans un élan de colère, il poussa un long hurlement, brandissant son arme à deux mains vers l'avant en pivotant sur le côté afin de distinguer Berenetto, se trouvant debout au beau milieu de la pièce.
La seconde que Tony mit à réaliser cette action avait laissée le temps au vieille homme de tirer un coup de feu, par chance pour notre protagoniste, la balle ne fit pas mouche. Ce dernier tira à son tour une balle qui se venu se loger dans le thorax de sa cible. Tout ceci se passa en seulement 2 à 3 secondes, 2 à 3 secondes qui laissèrent à Jerry le temps de s'enfuir hors de la maison. Stevy resta debout dans l'entrée de la pièce où gisait le cadavre de sa victime, il pointa à nouveau son arme vers lui puis vida son chargeur dessus.
Quelques secondes après, il était déjà sortit de la maison tandis que Jerry, par je ne sais quel miracle s'était montré intelligent et avant avancé la voiture.

« - T'as failli m'faire buter espèce de sale /CONNARD/ ! ARRETE-TOI.
- Mais Tony je-..
- Arrête cette /PUTAIN/ d'bagnole ou j'te fais sauter la tête capich' ? »
Jerry, dans l'ignorance de ce que Stevy allait pouvoir lui faire stoppa la voiture sur le bord de la route, juste à l'entrée d'un tunnel rejoignant le centre-ville. Ce dernier se courba vers la portière du côté conducteur pour ouvrir celle-ci et pousser Jerry hors du véhicule d'un violent coup de pied. Stevy, fou de rage descendit à son tour du véhicule pour s'avancer vers lui et commencer à le tabasser jusqu'à épuisement. Ses phalanges en étaient recouvertes du sang de son ex-acolyte. Il prit soin à échanger son arme avec celle de Jerry une fois celui-ci assomé, lui laissant celle qui avait servie à tuer le vieillard par précaution puis remonta dans la voiture pour reprendre la route jusqu'à son appartement.

Sans le savoir, cette nuit venait de sceller son destin pour les dix prochaines années à venir.
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The true crime.
13 août 2001.
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Le lundi 13 août 2001, à 13h45 la chaîne Fox News diffusa un flash info relatant le meurtre de Rick Berens à Elizabeth, New Jersey.
C'est cette nuit, aux alentours de une heure du matin que le corps de Rick Berenetto, présumé membre d'une organisation criminelle permanente du New Jersey fut découvert par un de ses voisin. Ce dernier témoigna avoir entendu de multiples coups de feu provenant de la maison de la victime tandis qu'un homme en sortait pour rejoindre un véhicule noir dont il n'a pu reconnaître le modèle et la marque. Quelques secondes après détonations, un deuxième homme armé serait sortit de la maison et aurait à son tour rejoint le véhicule. Les autorités sont actuellement à la recherche d'indices sur les lieux du crime. Le témoin a de suite contacté les services de police, quelques minutes après, plusieurs unités arrivèrent sur les lieux. Dans la matinée, le FBI serait à son tour intervenu. Durant les investigations, plusieurs douilles de balles auraient été retrouvées dans le domicile de monsieur Berenetto. Un agent du Federal Bureau of Investigation aurait déclaré : « Les investigations se poursuivront jusqu'à ce que les suspects soient appréhendés. Nous ne pouvons en dire plus étant donné l'état actuel des choses ».
Nous vous tiendront au courant de la suite des évènements.
Tout de suite, nous rejoignons-..
Stevy s'était levé pile avant le flash info, dérangé par la sonnerie de son téléphone qu'il s'empressa d'empoigner pour le décrocher. Il bondit de son plumard à l'écoute de la voix de Sonny qui semblait furieux, parmi le brouhaha que ce dernier avait fait à lui seul durant ses quelques secondes, Tony avait à peine pu distinguer « Tu te ramènes, et tout de suite ! ». Son premier reflex comme à chacun de ses réveils fut de s'emparer d'une clope qu'il s'empressa d'allumer; celle-ci étant un moyen pour lui d'évacuer la pensée que cette journée allait être bien merdique.
Les yeux encore plissés par la fatigue, il marchait dans la rue vêtu de sa vieille veste en cuir noire qu'il avait enfilé en quatrième vitesse. La boule au ventre, il avançait lentement jusque chez Santino sans vraiment savoir ce qui l'y attendait.
Alors qu'il approchait la porte de la maison de Sonny, s'apprêtant à y frapper, ce dernier l'ouvrit puis agrippa Tony par le col pour le tirer violemment jusque dans la maison, passant nerveusement un regard circulaire sur le quartier, adoptant un comportement de paranoïa, il se retourna vers Stevy en claquant la porte derrière lui.
« - T'as pas été suivi ?
Stevy fit un bref signe de négation de la tête, les mains plongées dans ses poches de veste, répliquant ensuite d'une voix posée :
- Qu'est-ce qu'y s'passe ?
- On est dans la merde, une grosse merde putain ! Jerry est venu m'voir ce matin, la gueule défigurée mais y a pas que ça, il s'est passé des trucs encore plus importants.
- Ah ouais, et il t'a dit quoi cet enfant d'putain ?! Il s'est plaint que je l'ai cogné ?! Cet enculé a faillit m'faire buter. Même pas foutu de trouver deux silencieux pour le coup bordel.
- C'pas tout, la caisse avec laquelle vous avez fait l'coup c'était la sienne.
- WHAT THE FUCK ?!
- T'as bien entendu, ce connard va se faire serrer. J'suis prêt à parier qu'ils ont sa plaque même ! Il fait que des conneries, trop de conneries. Bon, tu y vas, aujourd'hui et tu t'en occupes, c'est notre priorité. Notre unique priorité. Je t'attend ici.
- J'suis d'retour d'ici deux ou trois heures. »
Stevy ressortit de la maison, restant debout devant la porte de celle-ci un petit moment en fixant un point lointain du paysage qui s'étendait devant lui. Il commença à s'avancer vers le trottoir, profitant de sa course pour s'allumer une nouvelle cigarette. Peu à peu, au long de sa marche il se perdait dans ses pensées qui convergeaient toutes vers une seule chose : la façon dont il allait tuer sa nouvelle cible.

15h45 : Les premiers grondements de tonnerre et les premières gouttes de pluie commençaient à tomber sur Elizabeth alors que Stevy se trouvait à bord d'un vieux van bleuâtre et rouillé à l'arrêt qu'il avait "emprunté" une heure plus tôt à un vieille ami d'Armone. Il fixait avec attention la porte d'entrée de chez Jerry, passant sa main gauche par la fenêtre du conducteur pour lâcher son mégot de cigarette sur le trottoir. Il retira la clé située dans le neiman derrière le volant puis empoigna fermement la cross de arme cachée sous son siège qu'il s'empressa de ranger entre sa ceinture et son dos, la recouvrant à l'aide de sa veste pour la dissimuler. Stevy ouvrit ensuite la portière, passant ensuite ses mains derrière sa tête afin de saisir la capuche de son sweat noir qu'il remonta sur le haut de son crâne en plus de sa casquette.
Il entamait sa marche vers le domicile de sa futur victime, les pieds pataugeant dans l'eau. Il frottait nerveusement le bout de ses doigts, passant un regard rapide sur les environs pour veiller d'être à l'abris des regards indiscrets avant de commencer à gravir rapidement les marches menant à la porte du domicile de Jerry puis cogna violemment du poing contre celle-ci. Jerry venu entre-ouvrir la porte, laissant la chaîne de sécurité du verrou ne permettant de l'ouvrir que très peu puis jeta un regard inquiet vers Stevy. Il portait un pansement sur le haut de son nez et de multiples contusions sur son visage, croisant le regard froid de Stevy, il hésita un moment à engager la conversation.
« - To-.. Tony ?
- J'peux entrer ?
- Pou-.. Pourquoi ?
- J'ai des infos pour toi... Ton assurance santé est sur l'point d'expirer en fait ! »
A cet instant, Jerry tenta de refermer la porte qui heurta son nez lorsque notre protagoniste l'enfonça violemment d'un coup de pied, pénétrant brusquement dans l'enceinte de la maison en refermant derrière lui, ne laissant à sa proie le temps de réagir en lui assénant de multiples coups qui finirent par lui faire perdre connaissance.
Stevy avait prit soin de le ligoter et bâillonner avant de commencer à fouiller l'appartement à la recherche de l'arme qu'il lui avait laissé la veille. Ses recherches furent de courte durée, il trouva l'arme vulgairement cachée dans un placard de la cuisine dans laquelle il avait placé Jerry sur une chaise et s'en empara pour ensuite la placer sur le dessus d'un meuble, bien en évidence puis commença à s'approcher de ce dernier, agrippant sa nuque en se penchant vers son oreille pour lui murmurer quelques mots puis de se redresser, tenant l'arme dans sa main.
« T'es né con, t'as vécu con... Tu vas crever con. »
S'en suivit un long hurlement étouffé et donc presque inaudible par le scotch sur la bouche de Jerry qui se tût à la vue de l'arme que Tony avait extrait de sous l'arrière de sa veste. Ce dernier se plaça bien face à lui, le voyant se mettre à pleurer, il continuait de le fixer dans les yeux en brandissant l'arme vers son visage, esquissant un léger sourire qui laissait à ce moment paraître le profond sadisme de notre protagoniste.

Stevy se sauvait de la maison après avoir exécuté son énième cible, une nouvelle sur combien ? 10, 20, 30, 40 peut-être ? A ce stade-là, on ne les compte plus. Une de plus à son palmarès, pour beaucoup, il ne signifiait rien, ce palmarès, ce n'est que des broutilles « T'es un presse-bouton et alors, t'es fier ? ». Pour d'autres, il illustre la monstruosité des actes de notre protagoniste et globalement de l'underworld criminel. Et pour Stevy, il n'était que le reflet de ce qu'il est. Tuer des tas de types et contribuer à inonder le New Jersey de cocaïne était sûrement pour lui la seule alternative si il voulait survivre dans ce monde où la loi du plus fort règne. Il n'avait pas de remords pour ce qu'il faisait mais plutôt pour ce qu'il était. Mais il ne pouvait pas faire ce qu'il faisait sans être ce qu'il était et ce qu'il est aujourd'hui.
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Jusqu'au bout, et même après.
19 août 2001.
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Le dimanche 19 août 2001, la chaîne d'information Américaine Fox News diffusa un flash spécial à 16h32 relatant l'arrestation de plusieurs membres de la mafia dans le New Jersey.
Chers téléspectateurs, c'est aujourd'hui que nous avons été informé de l'arrestation de plusieurs présumés membres et têtes de la mafia du New Jersey en début de semaines. Le FBI aurait mené une opération éclaire sur le clan Decavalcante, une opération qui aurait été l'aboutissement de plusieurs années d'infiltration et d'enquête sur le crime organisé à Elizabeth et dans diverses autres villes de l'état du New Jersey. Nous avons eu la chance de pouvoir interviewer l'agent Ross, du Federal Bureau of Investigation.
S'en suivit l'interview de l'agent Ross, en charge de l'enquête et des opérations menées contre le clan Decavalcante. Plusieurs noms seront cités dont celui de Santino Armone durant le flash info.
The trigger était enfouit dans le fond de son canapé au milieu des mégots de cigarette et des bouteilles de bière vides, fixant le flash info à moitié endormis sous l'effet de l'alcool. Il n'avait plus eu de nouvelles de son entourage et de Sonny depuis ce lundi où il avait refroidit Jerry, apprenant le sur-lendemain leur arrestation. Alors que le journal télévisé touchait à sa fin, Stevy empoigna une des bouteilles vide allongée à sa droite en poussant un rugissement de colère et l'envoya très violemment dans la télé dont l'écran se fissura puis resta dressé quelques secondes, se plongeant dans ses pensées avant de se laisser retomber dans le fond du canapé.
S'en était finit pour lui, la course devait s'arrêter là. Ça aurait été complètement le cas si pendant qu'il somnolait, le bruit de la porte de son appartement qui s'était brusquement ouverte ne l'aurait pas fait réagir. Il eût à peine le temps de se redresser du canapé que des agents du FBI investissaient le salon en hurlant différents cris de sommation, trois d'entre-eux plaquèrent notre protagoniste au sol qui était mentalement et physiquement à bout de force, il n'avait guère d'autres choix que d'accepter d'être capturé comme un animal, le jour même de ses 25 ans.
Stevy n'avait désormais plus rien à perdre, il s'était fait arrêter pour meurtre avec préméditation, détention illégale d'arme à feu et de détention de substances illicites en quantité non-autorisées que les enquêteurs avaient trouvés lors de la perquisition de son appartement. Les fédéraux avaient retrouvés la voiture de Jerry devant chez Stevy qui la veille était monté dans celle-ci pour essayer de la démarrer en vain, ignorant que le FBI continuait de le mitrailler avec ses foutus appareils photos. Dépourvu de tous moyens de défense, de contact avec son entourage, il essayait désormais de se résoudre à abandonner et se laisser mettre en cage pour des dizaines d'années sans essayer de se défendre bien qu'il était resté silencieux lors de son arrestation.
Quelques jours après, alors qu'il avait été placé en détention provisoire jusqu'à son procès, il reçut la visite d'un type. Un juif, assez gros et au crâne dégarnit, Benzaqén. Il en avait déjà entendu parler comme étant un avocat plutôt coriace, ayant déjà sortit un soldat de l'équipe d'un procès. Loin du petit avocat de quartier qui ne fait qu'un truc, régler les divorces quoi, mais il était encore loin d'imaginer qu'il était aussi l'avocat de Sonny jusqu'à ce qu'il le lui dise.
Tony avait les bras croisés, affalé sur la chaise du parloir, les pieds sous la table il fixait Benzaqén en arquant un sourcil, ce dernier venait de lui conter le récit des aventures de Sonny durant ces deux dernières semaines et les raisons de sa venue.
« - Mmh', et toi t'es le superman qui doit m'délivrer des griffes de la justice ? Putain d'merde, belle histoire, belle histoire.
- Ecoute, Stevy errh... J'peux t'appeler Stevy ?
- Non, monsieur Stevy.
Durant un petit moment, le silence régnait dans la petite pièce où étaient reclus les deux hommes, ils se fixaient l'un l'autre jusqu'à ce que Stevy répliqua de quelques mots, se redressant légèrement contre le dossier de sa chaise.
- Ouais, vas-y, tu peux m'appeler Tony.
- J'ai rien pu faire pour Sonny, concrètement. Y avait trop de charges contre lui, et trop d'preuves aussi... C'pour ça qu'il m'a demandé de venir te voir et d'te porter secours afin que tu ne passes pas les 30 prochaines années ici.
- M'okay, et comment tu comptes t'y prendre pour faire virer au moins le meurtre ? »
La discussion prit fin quelques dizaines de minutes plus tard, et ce fut sûrement l'un des dialogue des plus important que notre protagoniste eût dans sa vie. Jusqu'à cet instant, il n'avait plus l'envie de se défendre. Mais en vérité, qu'avaient-ils à part le fait que Stevy soit en possession de la voiture de Jerry ? Rien. Il s'était débarrassé de l'arme en même temps que le van bleuâtre dont il s'était servit en l'exécutant. Ils savaient que c'était lui, mais sans preuves matérielles... Lorsque le FBI avait découvert le corps de Jerry, ils trouvèrent l'arme qui a servie à tuer Rick Berenetto également. Il y avait laissé ses empruntes contrairement au tueur qui lui avait prit soin d'enfiler des gants au moment des faits. Tous ses évènements apportèrent le réconfort à notre protagoniste de savoir que cette prudence n'aura pas été en vain et lui aura permis beaucoup de choses.

8 février 2002.

« Monsieur Stevy McDown, cette cour vous condamne à dix années de prison sans accès à la liberté conditionnelle. Vous effectuerez votre peine dans la prison fédérale de Los Santos, dans l'état de Californie. La date de votre libération est fixée au 8 février 2012. »

Stevy McDown avançait lentement sur la passerelle de l'aile EST du Bloc A, dans le brouhaha des hurlements poussés par les autres détenus avec en bruit de fond les claquements métalliques des barreaux. Il se sentait comme sortit d'affaire, mais à quel prix ?
10 ans de sa vie, plusieurs dizaines de milliers de dollars et en plus de ça, un transfère de l'autre côté du pays ? Tout cela pour seulement quelques années à courir, à magouiller... A survivre dans ce monde d'animaux. Au final, ce n'était pas réellement une victoire mais plus une dette, une dette pour rembourser sept années de pêchés. Mais pour se racheter auprès de qui hein ? Le gouvernement ? Tout ça n'était que foutaise pour notre lui. Mais qu'allait-il faire après ? Se repentir, vivre aux crochets de la société et entrer dans toute cette merde qu'on appelle programme de réinsertion ?
Ça, il avait encore dix années pour y réfléchir.
"Stev' " - Stevy McDown  | Background : A passport to the hell | - | FBI Secret Files | 66876411
Stevy lors de son incarcération à la prison fédérale de Los Santos, Californie. Le 8 février 2002.
Decembre 2009.

Des rides s'étaient au fil du temps dessinées sur le visage de notre protagoniste. Les effets du tabac avaient faits vieillir son épiderme prématurément, et tout comme son visage, ses trais de caractère avaient grandement changés. Il avait passé les premières années de sa peine à longer les murs et à rester reclus dans sa cellule, n'ayant comme seule compagnie la mer qui s'étendait à perte de vue et qu'il pouvait contempler des heures à travers la minuscule fenêtre qu'il avait le privilège d'avoir. Au bout d'environ trois années passées derrière ses murs, il avait fait la connaissance d'un petit groupe d'Italiens qui comme tous les blancs n'appartenant pas à un gang étaient regroupés dans le Bloc A. La bande de macaronis dont il faisait donc partie s'occupait de refourguer de la cocaïne en très petite quantité, mais qui en prison se vendait à prix d'or, leur permettant de profiter de quelques petits avantages. Pour certains qui étaient là à perpétuité, ce petit business était tout ce qu'il leur restait. Et le meilleur dans tout ça, c'est qu'ils n'avaient pas de mal à le faire du moment qu'ils n'empiétaient pas sur les tacos de la eMe ou de la Brown Pride. De toutes façons, ils étaient bien trop occupés à se déchirer entre-eux pour avoir la possibilité de vraiment se rendre compte que leurs clients disparaissaient peu à peu de sous leur nez.

Stevy était à environ deux années de sa libération. On était en hiver, au crepscule. Ce dernier était adossé au mur de son lit, feuilletant les pages de son journal qu'il avait miraculeusement réussi à se procurer avant que la bibliothèque de la prison en soit à court.
Alors qu'il avait le nez presque collé à la page des sports, plissant les yeux pour lire les mots dont les lettres lui étaient au fil du temps devenues difficiles à distinguer, sa lecture fut interrompue par le bruit de serrure des barreaux de la cellule. Il leva sa tête vers l'entrée où se trouvait debout un type au visage fripé, ce dernier passait son regard sur l'ensemble de la cellule, marmonnant quelques mots inaudibles tandis que le gardien qui venait de lui retirer ses fers lui remettait son sac de bagage. L'homme fit quelques pas vers le lit où Stevy était assit tandis qu'il faisait mine de se replonger dans la lecture de son journal, passant de temps à autres un regard furtif sur le mystérieux inconnu qui vint poser son sac au bord de la paillasse pour ensuite l'ouvrir lentement.
« - T'as un nom petit ?
Stevy releva la tête vers l'homme, observant celui-ci quelques secondes en haussant les sourcils. Le fait qu'on lui donne cette appellation outrageait en vérité l'homme qu'il était devenu, mais créer le conflit à la première rencontre de son nouveau compagnon de cellule n'était pas son but.
- Tony ou Tony McDown, comme tu veux.. 'Toi ?
- Tony McDown hein ? Moi c'est Joe Cicero, ou Joey, comme tu veux aussi uh'. »
Encore dans l'ignorance de qui il était, il commença à sympathiser avec Cicero. Il ne fut en fait que quelques heures aux deux hommes pour apprendre à ce connaître et à Stevy pour comprendre qui il était.
Vous ne le savez peut-être pas ? J'vais vous rafraîchir la mémoire heh' : Joe Cicero venait d'être condamné à perpétuité pour trafic de drogues et plusieurs autres chefs d'inculpation. Ce type aux airs quelque peu loufoques était et est aujourd'hui un type influant de l'underworld criminel Californien, vous vous en doutez il avait déjà des contacts à l'intérieur de la prison. Les mêmes que notre protagoniste avait lui mit des années à se faire.
Stevy voyait en Joe comme un deuxième père au fil des mois qu'il passa avec lui dans cette foutue prison de Los Santos, un peu comme l'était Sonny.
Cicero apprit qu'il allait être relâché pour une mauvaise procédure judiciaire. Le jour de sa libération, alors qu'il s'apprêtait à quitter la cellule où il venait de passer ses deux dernières années, il se retourna vers Stevy', lui lâchant une phrase qui était significative pour ce dernier, bien plus qu'il ne l'imaginait lui-même.
« On se reverra à la sortie. »
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Durant plusieurs temps, notre protagoniste cogitait sur ce que Joe lui avait dit. Parce qu'en lui lâchant ses quelques mots, il lui avait redonné espoir de ne pas être perdu à sa sortie qui approchait. Il ne lui restait que quelques semaines, quelques semaines qui furent les plus longues de sa vie.
Shawn Fisher
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Mer 20 Juin 2012, 20:40
Impressionnant, je n'es pas encore tout lu, je me réserve la suite pour ce soir, mais de ce que j'ai pu lire c'est vraiment pas mal.
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Stevy McDown
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Mer 20 Juin 2012, 21:12
Merci !
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Cameron Howard
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Mer 20 Juin 2012, 21:19
Sacré nom de dieu... énorme !
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Mer 20 Juin 2012, 22:20
J'aime !
Sean Williams
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Jeu 21 Juin 2012, 10:27
Cameron Howard a écrit:Sacré nom de dieu... énorme !
Impressionnant.
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Stevy McDown
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Jeu 21 Juin 2012, 17:52
Merci !
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