Jeune femme brune abordant la bonne vingtaine d'années du haut de son 1m70. Son visage est assez fin laissant visible un léger creux au niveau des joues. Ses formes sont plutôt adaptées à son physique de sportive, elle semble fine sans pour autant tomber dans l'excès. Elle ne souris pas, et l'expression de son visage est d'un neutre des plus troublants. Avec ses yeux gris marqués par un manque flagrant de sentiments, elle semble froide et distante à tout type de conversations.
Dans cette dernière partie qui concerne l'histoire de Kaya, nous y verrons tous les aspects de sa vie de manière introspective. Néanmoins, rien de tout ceci n'interférera avec l'histoire actuelle de cette demoiselle sociopathe. Vous pourrez vous demander si elle sait apprécier les choses, si elle a déjà envié un couple où une personne en particulier. La réponse sera certainement la même: Non. C'est là tout l'intérêt de ce personnage atypique, qui possède des traits différents envers chaque personne qu'elle fréquent. Comme le disait quelqu'un dont le nom m'a échappé:
"C'est ce que je appelle l'étroitesse d'esprit de l'humain. Peu importe à quel point je suis irrité par elle, je ne peux rien faire à ce sujet. Ce n'est pas un complexe, juste un retard de réflexion. Parce que, comme un être humain je suis étroit, ou quelque chose du genre." |
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Elle marchait le long du trottoir, la tête baissée et la capuche relevée. Elle tirait mécaniquement sur sa cigarette avec une paire d'écouteur aux oreilles. La musique qu'elle écoutait importait peu. Sa silhouette simple l'aidait à se fondre dans la masse alors qu'elle sortait de son petit boulot. Ce n'était pas grand chose, c'était surtout pour s'occuper ou trouver quelque chose digne d'intérêt; des clients trop bavards, des putains égocentriques, puis des règlements de compte. Dans le fond ce genre de choses inutiles à ses yeux pouvaient déboucher sur des choses beaucoup plus sensibles et importantes. Mais elle n'avait plus la tête à ça. Cette femme qu'elle avait rencontré chez Glenn lui restait dans la tête. Peut être pas pour les bonnes raisons, mais son soupir durant une taffe de cigarette en disait long sur le fond de sa pensé. Le son de ses pas retentissaient dans sa tête alors qu'elle vint remarquer qu'elle marchait étonnement vite pour quelqu'un qui n'avait rien à faire. Elle s'arrêta alors, venant lever la tête vers le ciel étoilé d'hiver, puis elle senti un sourire se manifester en coin de lèvre. Deux pensées s'étaient jointes dans son esprit, venant apporter une réflexion rapide et bénéfique.
"Pourquoi une Kaulins viendrait ici, si ce n'est pour voir les morts... Ou les vivants."
Cette réfléxion vint en apporter une autre suivit d'une troisième avant qu'elle ne comprenne. Sa mâchoire se crispait alors tendis qu'elle reprenait le pas en direction de la demeure où elle logeait depuis tout ce temps. D'un bref geste, elle s'assura de la présence de l'arme à sa ceinture, puis accéléra le rythme un peu plus jusqu'à courir avec ce sourire satisfait sur son visage. Son corps commençait longuement à brûler, accélérant les pulsations de son cœur. Elle toussait, elle qui venait juste de fumer une cigarette, durant quelques minutes d'ailleurs, elle ne s'arrêtait pas de tousser, continuant sa course comme si c'était quelque chose qui n'était pas important.
Mais elle devait avoir la meilleure respiration possible.
Elle ne s'en doutait pas encore à cet instant, mais elle continuait de courir, brûlant alors les calories que son corps avait stocké durant la journée. Sa course semblait rythmée, inviolable et rapide. Elle avait alors traversé le parc de Pershing Square, passant devant All Saints, puis prenait la direction de Richmann par des petites ruelles dont elle connaissais l'aboutissement. Malheureusement, dans l'une d'entre-elles, à cette heure-ci, c'est plus un espace sans foi ni loi, qu'un raccourcis. Elle ralentissait sa course alors, venant jusqu'à s'arrêter haletante devant trois hommes arrachés au crack, où quelque chose du genre. Elle reprenait longuement sa respiration, plongeant les mains dans ses poches et tentant néanmoins de passer au travers de cette ruelle. |
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- Back in Time - I:
Les trois camés l'avaient compris. Une cible facile dans une ruelle qui semble bien peu fréquentée. Tirer son coup dans cet état léthargique n'aura jamais été aussi facile. Leurs sourires pervers et avides se dressaient sur leur visage. La came dans leur sang devait aussi faire effet, dressant autre chose en constatant Kaya qui s'était arrêtée essoufflée. Elle était déjà en condition et semblait endurante. Tout bénéfice leur revenait à cet instant.
"Oy'. J'suis pressée" qu'elle ajouta avant de s'avancer entre les trois hommes. L'un vint alors apposer sa main sur son épaule, venant émettre une pression tandis qu'un autre vint se coller longuement à elle. Elle ne réagissait pas, elle s'y attendait comme tout bon cliché avenant dans ce genre de situations. Un soupir se fit entendre avant qu'une droite vienne se loger dans la mâchoire de l'homme se trouvant à sa gauche. L'autre homme recula, venant extirper un cran-d'arrêt qu'il pointa dans sa direction alors que Kaya en avait profité pour extirper son arme de la ceinture, la pointant dans la direction de ce dernier. Il recula de deux autres pas, alors qu'une autre silhouette entra dans la ruelle. C'était celle d'un homme plutôt musclé avec une bonne pilosité, le genre de gars qui sait parfois plus se servir de sa tête que de ses muscles. Ils avaient du pourtant tous entendre la portière de la berline qui avait claqué en face du corridor. Peut être trop occupés durant cet instant.
L'homme continuait d'avancer, relevant ses poings à son visage avant de lâcher dans un style bien à lui: "Bring it on, girls!"
Il était là pour Kaya apparemment. Pour la défendre ou se la faire avec les gars, l'intention était là même au départ. Mais son buste s'orientait vers les trois camés alors côte à côte. Quand à la jeune femme, elle rangeait de nouveau son arme derrière la ceinture, venant se reculer avant d'observer la scène les bras croisés après avoir émit un soupir de lassitude. Le premier gars à s'avancer vers la silhouette était celui au cran d'arrêt, manquant de se faire tirer dessus par Kaya au début de l'histoire. Il brandissait alors le couteau vers l'homme, venant donner des coups qu'il s'efforçait d'éviter. La position était bien semblable à celle du Krav Maga. Lorsqu'il riposta, ce n'étaient que les parties les plus proche de l'agresseur qui venaient se loger dans sa tête, sous son cou, dans le tibia, avant que la rotule droite ne cède, laissant le porteur du couteau s’effondrer à terre dans une plainte quelque peu douloureuse. La silhouette n'avait pas l'air satisfaite et se rua vers les deux hommes. Ces derniers prirent peur. Ils avaient fui, la queue entre les jambes.
L'homme vint alors remettre ses mains dans ses poches après quoi. Il regarda à gauche puis à droite. Kaya n'était plus là, et il laissa entendre un soupir. Plongeant sa main dans son bomber en cuir, il extirpa une flasque de whisky, la portant en bouche avant d'en avaler une gorgée, laissant entendre un râle assez conséquent. Il regarda l'agresseur devenu victime avant de rire, venant déposer la flasque à côté de ce dernier qui se tordait.
Il ressortait d'où il était venu, observant une dernière fois l'allée sous un lampadaire jaunâtre, dévoilant ses yeux vairons de la couleur du ciel d'été, et de la terre.
- Flashforward - II:
Elle s'était accroupit derrière la sortie de l'allée. Constatant alors ce détail présent sur l'homme qui repartait en direction de son véhicule. Cette allure blessée, accentuée par un long mouvement produit par son bomber en cuir. Il avait ses mains dans les poches et observait alors à sa gauche, suivit de sa droite. Au final, d'un coup de zippo, il embrasa sa cigarette, tirant une profonde latte dessus, recrachant par ses narines le surplus de fumée que son corps n'acceptait pas. Kaya se redressa avant de serrer la mâchoire. Un fantôme venait de faire son apparition. Ses démons se mêlaient alors sous le ciel étoilé d'hivers. Son poing vint heurter le mur qui lui servait d'appui, puis elle referma en long sa veste, recalant son bonnet correctement après avoir soufflé dans ses mains.
"Il était censé être mort. Suicidé comme ils le prétendent. Alors pourquoi est-il là." Elle songeait alors à l'apparition d'une Kaulins quelques heures auparavant. Recherchant un trésor disparu. Était-ce pour lui? Les choses perdaient toute logique. C'est comme si l'on remontait dans le temps et qu'on modifiait ce dernier en évitant le paradoxe fatidique. Où est-ce que ça à merdé réellement, ou alors quelqu'un sait manipuler cette logique en question. Les morts qui ne le sont pas réellement. C'est comme un roi qui n'aurait jamais été couronné.
Elle avançait alors en grimpant cette pente qui menait à Richmann. Les mains dans les poches et le souffle haletant causé par la surproduction d'acide dans son corps. Elle avait trop couru et elle en ressentait les effets néfastes. Une légère douleur, suivit d'une crampe. Elle se tenait de la paume de la main l'endroit où la douleur était localisée, puis en arrivant à destination, elle releva la tête, constatant alors qui avait été le plus rapide en cette soirée.
Devant elle se trouvait l'homme. On aurait pu comparer cet événement à un duel présent dans les westerns. Il la regardait d'un air froid. Seul son œil droit était brillant, illuminé par la lune alors présente. Il ne souriait pas, ayant enfoncé ses mains dans les poches de son bomber ouvert. Qui était le chasseur de la proie à cet instant. Elle aurait pu dégainer, comme il aurait pu le faire, mais aucun des deux n'en firent quelque chose.
"C'est quoi cette tête que tu me fais là. J'ai l'impression que t'es en train de voir les morts." Il l'avait dit sur le ton le plus sarcastique possible. Alors que sa main droite pendait le long de ses jambes. Son visage était remplis de séquelles. Il vint soupirer après avoir regardé au travers de son smartphone, venant le brandir face à Kaya qui le constatait sur un air stupéfait.
"Tu te souviens de Laury? Tu te souviens de son visage si clair, si fin... Si fin qu'on pensait la briser quand on la serrait dans ses bras... Tu... Tu te souviens d'elle pas vrai. Ce jour là. Ma fille... Ma princesse..." Elle était morte. Agée alors de 3 ans. Elle connu la mort. Ce signe qui ne trompe pas, poussant un père aimant au suicide après la séparation entre sa compagne et lui.
"Je l'ai tuée oui." Annonçant alors l'ultime réponse de Kaya face à cet homme dont la larme sombre coulait d'un seul de ses yeux. Il la regardait d'un air dégoutté, il voulait crier, la violenter, la tuer... Il n'en fit rien. Son bras retombait alors le long de sa jambe. Il soupirait, venant relever les yeux dans sa direction. Son œil droit avait changé de couleur. Il était aussi sombre que l'autre encore caché de la lune.
Son poing serrait le smartphone qu'il tenait. Il tremblait lourdement laissant entendre le frottement de la fermeture du bomber à celui de la coque. Il semblait vouloir ajouter quelque chose. Il hésitait, mais ne semblait pas avoir peur. Puis le tremblement de ses lèvres s'accentua alors qu'il vint saisir sa tête de ses deux mains, tombant à genoux, venant sembler se tordre face à une femme qui ne bougeait pas, qui n'exprimait rien. Il criait. Il criait désespérément. Son esprit avait cédé après avoir repensé à cette découverte, un soir de printemps. Il hurlait, implorant la mort elle-même qui semblait se trouver en face de lui, impassible. Sa tête vint heurter le sol, il était alors en position totale pour se voir loger une balle en pleine tête. Kaya le regardait alors, soupirant, puis sembla dégainer une arme longuement de l'arrière de son dos. La balle venant se loger dans le canon fit relever la tête de l'homme qui se trouvait face à elle. Il s'appelait Ethan Kaulins, il souhait seulement la voir mourir alors qu'il se redressait. Venant approcher longuement face au regard impénétrable de Kaya. Arrivé à quelques centimètres, son front joint le bout du canon. Il la regardait alors avec des yeux sombres, le genre de regard annonçant déjà la mort d'une personne. Il avait raison, il n'était plus que l'ombre de ce qu'il avait été autrefois. Elle n'appuyait pas sur la détente. Elle vint juste poser son doigt sur la gâchette, observant une dernière fois cette paire d'yeux qui valaient un milliard de vies.
- Peacefull - III:
Tout semblait indiquer qu'elle appuierai sur la détente dans les secondes qui suivaient. Elle le constatait encore et encore, tandis que lui fermait les yeux, venant lâcher un soupir après avoir entendu le contact du doigt sur la gâchette. Le temps semblait se figer entre ces deux personnes alors qu'ils se regardaient dans les yeux tel un défi auquel joueraient les enfants encore incapables de comprendre le poids de la vie. Son arme vint se baisser, après être resté au contact du front d'Ethan durant plus de deux bonnes minutes. Il tremblait encore lourdement, mais relâchait la pression qu'il avait accumulé au creux de sa mâchoire. En un instant, tout avait repris son court. Illuminé par une voiture passant sans s'arrêter. C'était bref, mais il aperçu le visage de Kaya avec une larme courant le long de sa joue. Il plongeait son téléphone dans son bomber avant de l'entendre ajouter ces mots:
"Laisse moi juste finir ce que j'ai à faire. Ensuite, tu pourras me tuer. En revanche... Si jamais tu comptes faire quoi que ce soit à mon encontre ou celui de mes hommes, je t'abattrais comme un chien galeux. Maintenant que tu sais, et que tes jambes te portent encore, fais ce que tu veux. Mais laisse moi finir ce que j'ai entrepris."
Il n'ajoutait rien, tout comme Kaya qui venait de finir sa requête. Il soupira tout comme elle avait pu soupirer en remettant son arme au niveau de son holster. Après avoir regardé cette femme, il s'approcha de nouveau, venant saisir son visage d'une main et déposer ses lèvres contre les siennes, engageant un baiser morbide mais sensuel. Après quoi, il reprit sa route les mains dans ses poches avec son air abattu puis répondit:
"J'y compte bien Kaya. J'pense retourner au LAPD histoire d'avoir de quoi m'occuper. En attendant, porte toi bien et évitons de se croiser une seconde fois."
Il la saluait en repartant. Les mots qu'il avait annoncé étaient douloureux. Ces années passées ensemble n'étaient plus qu'un lointain souvenir dont il semblait effacer longuement en continuant sans se retourner. Kaya quant à elle, reprenait la direction de la demeure de Glenn, ouvrant la porte avant de s'arrêter. Elle porta ses doigts à ses lèvres sentant un léger gout sur ces dernières. Le whisky qu'Ethan devait boire couramment. Elle passa sa langue dessus alors que le bruit sourd d'une berline fendait l'air calme de Richmann. Elle observait les halos rouge disparaître dans une ruelle avant de refermer la porte. Se retournant alors en observant le vide de la maison après un long soupir.
- Demons - IV:
Elle s'installa alors sur le canapé situé dans la pièce à droite de l'entrée. Un lourd soupir se fit entendre entre le moment où elle se laissa tomber et celui où son poids reposait alors sur le canapé. Son index se leva en direction de ses cheveux qui pendaient encore sous le bonnet. D'un mouvement rotatif elle se les tournaient autour du doigt, observant alors un vide incommensurable. Son regard s'était perdu quelque part sur le mur de la pièce, et pourtant elle ne le voyait pas. Son esprit venait de partir ailleurs. Bien plus loin que le moment qui est conté ici-même. C'était environ quatre années auparavant. Le moment où elle sorti alors de cet entrepôt. Le moment où elle su que sa mère était morte de la main d'un homme qui se trouvait en face d'elle. Elle ne l'aimait pas. Elle est devenue ce qu'elle est aujourd'hui par sa faute, ou grâce à elle. Tout peut être relatif en ce monde.
Cette image s'était fixée sur l'instant où l'air était encore frais. Un air d'été sans soleil. Une aube pleine de charme et un vent chauffé longuement par l'asphalt. Ses poignets étaient encore marqués par les liens qui la retenait attaché, ces jambes étaient fortes pour leur taille actuelle. Elle regardait dehors comme un enfant qui découvre la neige pour la première fois de sa vie. Ses yeux semblaient briller au fur et à mesure que le soleil se levait. A cet instant, l'homme qui conduisait avait les cheveux courts, taillés droitement comme quelqu'un qui sortait de l'armée, ou qui y entrait. Une bague au doigt et un sourir assez radieux étaient présent sur le conducteur qui vint alors regarder Kaya sans la moindre menace. De sa main droite, il lui tendit un paquet ouvert présentant des tubes blancs et orangés en bouts. Des cigarettes quoi. C'était d'ailleurs la première fois que Kaya en fumait une. Il ria alors lorsqu'elle se mise à tousser après la première barre.
"Il avait l'air heureux."
C'était la pensée qui venait de traverser Kaya lorsqu'elle cligna des yeux, la ramenant dans le monde présent. Elle se surpris en train de se mordre les doigts tandis qu'une autre personne venait heurter les neronnes de sa réflexion. Un cadavre étalé sur la voie ferrée. C'était lui pourtant. Elle était jusqu'alors certaine qu'il s'agissait de lui. Elle l'avait oublié pendant tout ce temps alors qu'il était toujours en vie. Kaya vint alors se redresser sur le canapé, venant plonger ses mains dans sa veste d'une manière vive. Son visage était crispé, apte à une réflexion profonde sans trouver de réponses.
"Je perds mon sang froid. Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi. Pou... C'était pas lui. Il n'est jamais mort. Alors quoi. Alors qui. Qui. Qui. Qui. Qui. Qui... MAIS QUI BORDEL DE MERDE!"
Un vase se brisa lors d'une volée de main. Depuis tout ce temps, elle réalisa qu'il était là. Quelque part. Elle le croyait mort. Il était censé être mort.
"POURTANT! Pourtant... Pourtant, tout le monde est mort. Ils sont tous mort. Je comprends plus. J'arrive plus à comprendre pourquoi..."
Elle se recroquevilla sur elle-même contre le mur, plongeant sa tête entre ses jambes avant de ne plus laisser aucun son s'émettre de son corps.
"Peut être simplement... C'était peut être simplement calculé. Tout comme Effy... Tout comme elle."
Son esprit semblait lui donner la réponse. Elle vint se serrer un peu plus la tête entre ses jambes laissant entendre un nouveau soupir puis un coup contre le parquet. Un gémissement. Une de ses phalanges venait de céder sous le choc. Elle vint se tenir la main en question, toujours sur elle-même avant de laisser échapper un semblant de pleurs plus concrêts, mélangé à la risibilité de sa situation.
Elle qui voulait éviter de causer les mêmes erreurs.
La voilà devenue la matière.
Lui.
Lui est devenu l'antimatière.
(cf: Annexes - Série des Six)
- Familiar - V:
C'était deux années auparavant. Cet instant où elle vit son visage pour la première fois alors qu'il s'était annoncé dans les favelas des collines surplombant Los Angeles. N'importe quelle raison était valable pour lui. Il avait reposé son verre de scotch sur le comptoir d'un bar plus bas, puis s'était annoncé une arme à la main au sein d'une ruelle qui en annonçait des biens différentes. Kaya l'avait vu sur le tableau qui ornait la vieille maison. Ethan Kaulins, ex-capitaine du LAPD, sombrant longuement dans l'alcool après une affaire qui avait mal fini, sa compagne l'avait quitté pour un dessein des plus sombres. Le parricide qu'il avait accordé à cette femme, touchante et pour le moins troublante. Celle qu'il aimait. Une collègue de travail comme l'une des personnes les plus importantes pour lui.
A ce jour, il semblait être le dernier des Kaulins encore en vie et n'avait plus qu'elle, et sa fille. Lorsqu'il rentra un soir du boulot, il découvrit ce morceau remplis de phrases dont les sens étaient fatidiques. Elle l'avait quitté, pour une vengeance qui lui accorderai le repos éternel peut être.
C'était familier a ses yeux.
Il en perdit la raison.
Et Kaya le regardait donc. Il grimpait les marches de l'allée, une arme de poing en main. Il semblait décidé d'en finir avec cette enquête. Ce capitaine alcoolisé jusqu'à la moelle sentait son sang battre à tout rompre dans son cerveau. Plus une pensée ne traversait son esprit. C'était devenu le silence absolu.
L'absolution.
Un cri fendit les airs calmes des ruelles des favelas, annonçant alors le premier coup de feu qui logea une balle de 9mm dans la rotule d'un hispanique. Kaya le savait.
Il était innocent.
Et tendis que sa colère se vidait au rythme du chargeur, il annonça le requiem.
Il tua trois hommes, dont deux innocents ce soir là. Ce n'étaient que des petites frappes du quartier qui ne dealaient le peu qu'il le restait de leur consommation. Ils n'avaient jamais tiré ou déversé leur haine sur quelqu'un. Le premier en revanche était nécessaire. Les gros poissons étaient de sorti dorénavant. Une guérilla. Elle était toujours en retrait, observant de loin cette scène désespérée alors qu'il n'avait plus de chargeur dans son arme. Il se mit à courir a s'en imploser les poumons. Puis un choc lourd le fit perdre l'équilibre alors qu'il se mit de dos pour voir son agresseur.
C'est à ce moment là qu'elle intervint. Se glissant derrière l'homme encore debout. Elle lui glissa une balle lourde dans l'arrière du crâne. Le faisant s'effondrer. Elle baissa l'arme, observant Ethan qui remarqua quelque chose d'inhabituel. Kaya versait des larmes. C'était la seule chose qu'il vit sans reconnaître le visage de celle qu'il avait libéré des chaînes deux autres années auparavant.
Une scène morbide dont la romance se perdait dans le sang s'étalant sur les marches.
Elle lui était redevable.
Mais le code restait le même.
Pas d'innocents.
Pas de fautes.
Pas de larmes.
- Final Reason For - VI:
Elle se trouvait face à lui. De nouveau dans cet entrepôt qui créa les liens entre ces deux amants déchirés. Ils se reconnaissaient bien là. Lui, l'allure haletante. Il était ouvert de partout. La balle qu'il avait reçu à la côte l'avait sévèrement amoché. C'était un fait qu'elle ne pouvait le lui reprocher; le con était hargneux. Ses yeux avaient virés au gris sombre, tous les deux. Son visage empestait la haine et l'envie de meurtre. Il avait traversé tout le pays pour revenir ici. Ethan désirait mettre un terme à cette liberté qui lui avait trop coûté.
Alors que Kaya le braquait d'une arme de calibre .50, il avançait fièrement, comme provoquant l'inévitable en voulant en finir. La clé anglaise qu'il avait dans la main droite pendait le long de son corps. On pouvait voir à cet instant une légère giclée de sang s'extirper de la jonction entre son avant bras et son coude. Les nerfs avaient étés touchés et il le sentait en grimaçant avec ce sourire qui lui est propre. Il devait certainement avoir perdu la raison, la seule restante étant de se retrouver face à une arme pointée au niveau de son cortex cérébral.
Kaya vint avancer de deux pas tandis qu'Ethan continuait sa progression. Elle le regardait toujours avec cet air froid dont il avait l'habitude maintenant. Son pied traînait le sol tel un chien s'était fait rouler dessus. Il riait pourtant face à tout ça, commençant a armer son bras porteur.
Tout allait se conclure ici.
"Alors quoi... Pourquoi tu tires pas hein? (il haleta lourdement, c'était rauque et mélangé au sang) Tu veux que j'te supplie c'est ça? HEIN?!"
Il n'avait pas la force pour maintenir son bras et la clé relevés. Il soupirait alors en le relaissant pendre. Le choc de la clé sur le sol en métal ricochait alors entre les quatre coins de l’entrepôt tandis que Kaya avança de nouveau d'un air plus hésitante qu'auparavant. Elle serrait la mâchoire et l'arme qu'elle tenait bien plus intensément que dans toute sa vie. Au loin les trois autres cadavres décomposaient faisaient le décors. Leur crâne alors à vif était orienté dans la direction des deux protagonistes semblant alors atteindre au fur et a mesure l'apothéose de leur existence.
Une matière et l'antimatière.
"Arrêtes... J't'en prie... Arrêtes..."
Le ton de Kaya était frêle et fragile alors qu'Ethan surenchéri.
"Si tu penses m'avoir ainsi... Putain tu te trompes. Toutes ces années... Toutes ces putains d'années à pouvoir enfin arriver à ce terme! MERDE KAYA REGARDES NOUS! RIEN N'EST PAREIL DEPUIS!"
Elle tira une première fois. Les pieds d'Ethan furent épargnés sur le moment, mais il ne réagit pas. Il se contentait de soupirer avant de se pencher de nouveau afin de saisir la clé anglaise de l'autre main qui semblait bien plus forte sur le moment que la droite. Il se redressa alors, faisant craquer les cervicales et saigner un peu plus la plaie béante à sa côte. Il avait perdu assez de sang pour être faible et se faire tuer sur le moment, mais il continuait d'avancer alors qu'elle tira une seconde fois, épargnant se coup-ci la clavicule d'Ethan.
"On a plus le choix hein... C'est comme ça et ça sera pas autrement... Hein...?"
Il s'arrêta avant de rire aux éclats d'une manière qui vint donner la chair de poule à Kaya. Il n'était plus pareille à ce moment là. Lui qui l'avait sauvé 5 ans auparavant. Lui qui l'avait accueilli dans ses bras alors qu'elle n'avait plus la force d'avancer. Lui qui se jura de la tuer lorsqu'elle en aurait fini. Mais elle n'avait pas fini. Elle était même loin d'avoir fini. Mais...
"Tout le monde ment!"
C'était ça...
Tout le monde ment.
Elle vint lâcher l'arme alors après avoir jeté le chargeur plus loin. Elle semblait avoir repris ses esprits venant plonger sa main à l'arrière de sa ceinture, extirpant alors un couteau de chasse plutôt usé. Ethan remarqua ce geste et vint sourire en réponse ajoutant alors par la suite:
"C'est ça. Approches. J't'attends ma belle!"
A ce moment là, elle s'annonça précipitamment vers Ethan, le couteau armé face à elle alors qu'il vint se placer en appui sur sa jambe gauche, armant son bras en parade. Elle lui créa une nouvelle plaie béante sur le poignet. Son bras quant à lui vint heurter les tendons de son genoux, forçant Kaya à perdre un appui sur les deux qu'elle avait. Il s'annonça par la suite; le tibia vint heurter son autre rotule la forçant à tomber à genoux par la suite. Il recula, haletant un peu plus alors qu'au loin le bruit des moteurs vrombissant se faisaient entendre.
Il repris un nouvel appui, envoyant son genou dans le visage de Kaya qui para avec ses mains, se faisant légèrement projeter avant de reprendre de nouveaux appuis. Une main au sol, l'arme sur le côté, les pieds en appui. Elle se rua sur Ethan venant appliquer la lame contre la balle déjà logée dans la cote, ce qui lui fit un mal de chien. Le réflexe causé par la douleur lui fit perdre la clé anglaise qu'il tenait, titubant alors avant d'envoyer son poing dans le nerf du poignet tenant le couteau. Elle le lâcha.
Un big bang en prévision.
Ils se détruisaient mutuellement.
Ils s'aimaient pourtant.
La mâchoire d'Ethan craqua sous le bruit sourd causé par l'arrivée du coude en son sein.
Leur dernier acte.
Leur dernier geste.
Deux crochets mutuels du droit s'étaient élancés à la face de chacun. Le choc fut bref. Ethan tomba sur sa droite, désormais inconscient alors que Kaya vint heurter son crâne sur un pilier porteur de l’entrepôt. Tandis que des hommes entraient lourdement armés dans le bâtiment, des fumigènes étaient lâchés sur la zone, les forçant à progresser lentement. Ils étaient tous deux dans les vapes. Ils avaient tout perdu.
Lorsque les hommes arrivèrent dans l'enceinte du conflit, ils remarquèrent deux personnes alors inconscientes à terre. L'un se baissant pour prendre le pouls, celui de l'homme était bien plus faible que celui de la femme.
Après quoi, il se releva afin d'extirper son smartphone et de composer un numéro. Celui-ci sembla décrocher à l'autre bout du fil et l'homme ajouta:
"Ils sont là. On vous les ramène."
- The Cycle Begin - VII:
Kaya vint rouvrir les yeux durant l'acheminement jusqu'au fourgon. Elle était tenue par les bras tout comme Ethan l'était avant qu'elle ne vint redresser son regard vers l'entrée des doubles portes. Un homme s'y trouvait. Un homme assis, jouant avec quelque chose dans sa bouche. Une sucette... Non, un cure-dent. Une allure classe sur un air nonchalant, et une cicatrice marquante à la gorge. On aurait pu croire que c'était un autre Kaulins réincarné. C'en était un d'ailleurs, mais il n'avait plus le même nom de famille depuis ce temps. Une nouvelle identité mais un œil en moins. Un visage effrayant et non pas parce qu'il n'avait rien pour lui, au contraire, Kaya remarqua qu'il avait tout. Un charisme imposant, un air terrifiant suivit d'une voix rauque et usée ainsi qu'un magnum .44 dans la main droite tenue en appui sur le genou relevé vers lui. Il se redressa, avant de s'annoncer vers les deux amants l'arme braqué vers Ethan, suivit de Kaya. Il alternait comme ça tout en les regardant.
"Je sais pas quoi penser de vous deux... Hmf'. J'espère néanmoins que vous savez qui je suis autrement j'vous assure que ça va pas le faire et que je vais vous en coller une entre les deux yeux dés que je sentirai ce moment arriver."
Il maintenu son regard sur Kaya avant de rire aux éclats d'une manière psychédélique. Il avait l'air heureux de sa prise comme si un enfant venait d'avoir la dernière console haut de gamme pour son anniversaire. Il semblait pour le moins assez âgé, bien plus que ne pouvait l'être Ethan. Son visage était tiré, fatigué. Les cicatrices qui parcouraient son visage, celle béante de son œil droit, et pour conclure celle qu'il avait au cou laissait porter à croire qu'il était celui dont elle avait entendu parler. Il vint se reprendre avant de saisir le visage de Kaya de sa main droite.
"Putain de bordel de merde. Ce que tu peux lui ressembler... Tu m'avais manqué Effy. J'espère que tu ne m'en veux pas pour tout ce désagrément."
Les yeux de la jeune femme venait s'écarter de surprise. Elle venait de comprendre dans l'intégralité la raison de leur situation. Ethan quant à lui portait son regard encore incompréhensif sur les deux autres personnes. Il observait le canon du .44 se dresser lentement sur le front de Kaya. Il tenta de se débattre avant de recevoir un nouveau coup sur le visage de la part de l'un des gorilles.
"C'était donc là que tu te cachais tout ce temps... Et tu ne m'en avais rien dit... Quelle déception. Lourde et amer. A régler vos querelles de couple nouveau avant de penser à moi... Qu'est ce... Qu'est ce que j'ai fais dis moi mmh? Qu'ai-je donc fais pour que vous... Cette famille... Me haïssiez tant... Mmh?"
Elle ouvrit la bouche, semblant vouloir en extirper des mots. Ils saccadaient. Ethan remarqua qu'elle avait peur.
Une sociopathe avoir peur.
"D-d-d... Donnelly..."
Fatidiquement oui. Il était encore en âge de vivre. L'homme en question vint esquisser un sourire face à cette réponse évidente. Relâchant le visage de Kaya par la suite. Tout le monde l'avait vu au moins une fois. Il était partout.
Ironiquement.
Il se trouvait désormais en face d'elle.
Le premier mort.
- And Goes to an End - VIII:
C'était les derniers instants qui lui revenait en tête tandis qu'elle était assise dans son fauteuil, le verre de whisky tenu du plat de la main droite. Elle soupirait alors en esquissant de temps à autres des rictus du coin de lèvre. Un souffle léger semblait s'entendre sur la bâtisse qu'elle occupait, la vue sur les grattes-ciels de Los Angeles était plaisante. Un battement de porte se fit entendre tandis qu'elle se retournait pour en voir sa provenance, elle remarqua Ethan qui sortait, finissant de boutonner sa manche de gilet. A ses pieds se trouvait une mallette qui contenait une centaine de millier de dollars.
Il vint lui sourire franchement, ce en quoi elle répondit malgré ses défauts d'expressions. Kaya vint reprendre une nouvelle gorgée de son whisky, retournant son regard sur les grattes-ciels dominant la vue qui se terminait dans l'océan. L'homme derrière elle s'approcha, déposant sa main de libre sur le fauteuil, ajoutant par la suite:
"Tu le savais depuis le début hein? Tu savais déjà comment ça finirait avant même d'avoir commencé à agir."
Elle ne répondit pas sur l'instant, laissant Ethan sur le silence qui revenait longuement après son semblant de monologue. Il ricana nerveusement avant de se reprendre en laissant un sourire aussi franc que le précédent. Il se pencha donc vers la jeune femme assise contemplant l'horizon, lui déposant un baiser sur le front, ce qu'elle fit elle, sur les lèvres. Se redressant, il repris la mallette de sa main droite, venant par la suite s'étirer puis entamer le pas vers sa berline. Kaya vint a le couper:
"Je ne savais pas!"
Il s'interrompit dans sa marche, relevant la tête pour poursuivre la vue qu'elle semblait tant apprécier.
"Je n'ai jamais su..."
Il vint a rire de nouveau sans mauvaises pensées, avant de regarder par dessus son épaule en sa direction. Elle avait l'air d'être sincère avec ses balafres.
"Soit. Tu ne savais pas... Néanmoins, tu as vengé ta famille et ses associés. Tu ne savais peut être pas, mais tu savais ce que tu sais encore aujourd'hui."
Elle déposa son verre sur l'accoudoir du siège, observant Ethan. Un blanc s'interposa entre eux-deux, comme un léger malaise; à celui qui apposera le dernier mot avant les adieux. Depuis le début c'était ainsi. Tout était prévu. Des photos accrochés sur le tableau d'Effy, jusqu'à Donnelly lui-même. Des millions de dollars volés jusqu'à un honneur enterré. Elias était la cause de la plupart des problèmes qu'avaient pu rencontrer Effy et ses collègues jusqu'au mois précédent. Le mois où Kaya et Ethan se retrouvaient face à un septuagénaire à la tête de tout ce qui avait pu auparavant être en possession de la Per Sempre. Le seul problème qu'ils eurent à rencontrer lors du face à face, était de sortir après avoir tué le vieillard.
"Tu vas faire quoi alors une fois que tu auras quitté Los Angeles?"
"Bah... J'en sais trop rien. J'avais pour projet de me prendre une petite ferme dans le Kansas. Histoire de vivre sur d'autres moyens que le sang, la vengeance et ça..."
Il pointait la mallette pleine d'or vert alors qu'il vint a relever la tête par la suite en affichant un nouveau sourire, auquel Kaya rétorqua de nouveau.
"Tu reviendra un de ces quatre?"
La question semblait honnête, et il y répondu positivement avant de soupirer puis, d'un pas lent sur une fin de journée dégagée, repris la direction vers sa voiture. Kaya l'observait alors repartir serein, reprenant une nouvelle gorgée de son verre qu'elle termina. Le vent soufflait au dos d'Ethan qui vint enfoncer les clés dans l'ouverture de son véhicule. Kaya quant à elle, lui fit un signe de main, se redressant avant de se diriger vers la porte encore ouverte de la maison. Une légère bourrasque surpris Kaya qui s'arrêta face au pan de la porte, venant se remettre correctement une mèche de cheveux en place. Un nouveau soupir puis elle se retourna en souriant, observant Ethan s'écrouler à terre avant même d'avoir ouvert la porte...
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"Voilà ce que je appelle le syndrome de l'être humain. Peu importe combien je suis irrité par ça, je ne peux rien faire à ce sujet. Il n'est pas complexe, il a juste un retard de croissance..." - Kaya Fitzermann à Ethan Kaulins.
"Peu importe combien de fois il nous faudra tomber, nous somme l'évolution du monde... L'homme à appris à se reconstruire face aux échecs." - Effy Fitzermann à Wade Meadows.
"Avez-vous des bons pions dans votre jeu?" - Richard Eyendharl à Glenn Andersonn
"Voilà ma famille... Des p'tits gars qui n'ont pas un pesos en poche et qui pourtant triment comme des porcs pour pouvoir s'en sortir. Ça, ça c'est l'homme, ça c'est ma famille!" - Tuco Salamanca à Effy Fitzermann
"Nous sommes les pièces mères d'un jeu. Sans le Roi ni la Reine, à quoi bon se vouer bataille sur un échiquier?" - Ray Toro à Mia Fitzermann
"En aucun cas mes enfants seront de ceux qui tue sans foi ni loi! Ne t'avise même pas d'y toucher! - Todd Kaulins à Effy Fitzermann
"Yeaaaah ~ J'sens qu'on va bien se marrer toi et moi." - Hanz Kaufmann à Ethan Kaulins
"Je te promet de revenir auprès de toi." - Ethan Kaulins à Noa Young
"Il n'y aura jamais de bonne fin pour les gens de notre catégorie. Soit on finit en taule, soit on meurt et l'on est oublié le mois suivant... C'est comme ça." - Enrico Lazio à Effy Fitzermann
- Annexes - Past - Série des Six:
• France | Trois générations auparavant. • Effy Fitzermann | 20 ans. • Série des Six.
La Série des Six est un événement important entre l'histoire des Fitzermann et celle des Kaulins. A l'époque, Effy Fitzermann était en relation avec Todd Kaulins. Cet événement en question engendra les actes de vengeances, pyromanies, violences, et homicides entre les deux familles.
Alors agée de 20 ans, Effy était la première femme à être visée par le groupuscule familial pour intégrer la place de "tête pensante". Cette Série des Six, consistait à prouver sa loyauté et sa détermination afin d'entrer au sein de la Per Sempre.
• Le Sixième: Todd Kaulins. • Type de mort: Aucune imposée.
Le moment où la dernière cible fut désignée, elle devait quitter le pays dans l'heure qui suivait et Todd avait été la personne à aider Effy durant toute la série. Le type fut choisi par Effy elle-même, découvrant alors Todd dans le coffre d'une voiture, ligoté.
Elle possédait sur elle un couteau de chasse qu'elle décida d'enfoncer dans la gorge de l'homme sans le retirer avant de partir en bateau pour Londre où quelqu'un l'emmènerait jusqu'à Los Angeles. Todd Kaulins ne succomba pas de ses blessures. La lame n'avait pas touché d'artère sensible ou de point importants pour empêcher sa survie.
• Série des Six: Echoué. • Evénement majeur.
Néanmoins, il décida de s'informer après son rétablissement, de se renseigner en tout et pour tout afin de la retrouver. Il appris sa situation trois ans après et se dirigea pour Los Angeles sous le nom d'Elias Donnelly. C'est ainsi que débuta les conflits Kaulins/Fitzermann les définissant comme étant la matière (Fitzermann) et l'antimatière (Kaulins).
- Annexes - Past - Donnellys Style:
• France | Trois générations auparavant. • Elias Donnelly (naissance: Elias Kaulins) | 21 ans. • Jumeau de Todd.
Les premiers nés des parents Kaulins furent Todd et Elias. La naissance du second mentionné n'était pas désiré. A la nouvelle de la grossesse de la mère, il y eut divers différents entre les parents qui virent à rompre. Les deux enfants durant leur jeunesse continuaient de se voir. Ils faisaient en sorte de tous les deux se ressembler autant dans le style vestimentaire que dans le comportement.
• Série des Six: Todd Kaulins. • Evénement majeur.
Quand bien même les deux jumeaux se ressemblaient comme deux gouttes d'eau, Todd avait une relation amoureuse avec une autre personne dont le nom était inconnu aux yeux d'Elias. Lors de cet événement, Elias qui était dehors comparé à son frère, vint à être confondu avec celui qui devait mourir. Il endura ce qu'aurait du endurer Todd. (cf: première annexes)
______________________________ • Los Angeles. • Une génération plus tard.
Elias fit enrôlé au sein de la Per Sempre par son ancien dirigeat Vince Ohara. Le but de sa présence était simple. Mener le trouble au sein de la branche Californienne. Ce qu'il fit d'ailleurs. Elias, vint a remettre tous les fondements de l'enfance de Todd. Effaçant son existance par la suite sur les services de naissance. Les parents ne purent confirmer la naissance des deux jumeaux car décédés de vieillesse. Seule une mère et sa fille réussirent à connaître leur lien avant que Todd ne vint à mourir et qu'Effy ne le suive quelques années après.
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- What Kind Of Grave Am I Made For?- IX - Finale 1:
Ethan s'écroulait alors à même le sol avec une expression qui lui était propre et commune. Une balle venait de se loger dans le dos, coupant sa respiration nettement alors qu'il venait se tendre sa main vers la blessure. Sa chute dévoilait trois hommes alors vêtus de costumes courants d'un genre de mafia ou d'un autre de chasseurs de primes. L'homme du centre tenait alors son arme silencieuse pointé tout aussi droitement vers Kaya qui observait le trio depuis le pan de la porte. Son sourire vint se ternir d'une expression sombre. Le regard avait perdu tout éclat qui semblait être, alors qu'elle continuait de les regarder sans osciller. Elle remarqua les deux MP5 tenus des deux autres gorilles. Lorsque l'index du principal tireur atteignit de nouveau la détente, elle se hâta de se mettre à couvert à l'intérieur de la maison. Trois balles virent à rafler le visage de Kaya qui se mit dos au mur. Calmant de nouveau sa respiration. L'homme de droite vint à courir en direction de la maison alors que les deux autres prenaient à revers le bâtiment.
Kaya s'annonça dans le couloir de la demeure en courant, trébuchant dans la chambre voisine. Elle glissa ses mains sous le lit, extirpant alors un 9mm chargé et prêt à l'emploi. Un "clic", une sécurité enlevée, elle leva l'arme droitement. Sur l'instant, elle ne fit aucun bruit, semblant écouter les déplacements au sein du couloir. L'homme avançait lentement, armé d'un des deux MP5 venant vérifier unes à unes, les pièces voisines. La troisième donnait sur la chambre, c'est alors qu'elle songea que les deux premières seraient vérifiées. Le bruit de pas repris alors. Elle restait au même endroit, attendant d’apercevoir l'ombre qu'il laisserai suite au couché de soleil donnant en plein sur le couloir. Les pas s’arrêtèrent de nouveau. Kaya s'annonçait alors dans l'allée, venant braquer l'arme en direction approximative de l'homme. Elle avait vu juste, observant alors le côté droit de l'individu qui examinait la salle de bains, avant d'appuyer deux fois sur la détente. Il s'écroula à terre.
Des tirs traversèrent alors la bâtisse suite aux deux coups de feu. Kaya s'accroupit alors en symbiose laissant les coups de feux traverser les ouvertures des portes. Le second s'engagea alors après être passé par derrière. D'un pas de course, Kaya se jeta contre lui, tombant alors à la renverse. L'homme était plus élancé, et plus lourd. Il sorti un couteau de son étui accroché à la jambe, venant asséner un coup direct vers la gorge qu'elle para, sacrifiant sa main droite. La douleur lui fit grincer des dents, et sa main gauche se jeta vers le visage de l'homme. Un coup porté de la main plate, aux yeux, le rendant momentanément aveugle. Il recula tout en tenant le couteau. Le talon de la chaussure de Kaya se logea au centre de son visage, brisant son nez vers l'intérieur. Il lâcha alors le couteau qu'elle ramassa dans la foulée. Le son était net. Il hurlait de douleur alors que le cri se coupait lorsque la lame trancha sa jugulaire clairement.
Épuisée, la jeune femme se redressa alors, expirant lourdement. Puis de nouveau, son souffle vint à se couper. Une balle d'un petit diamètre venait de percer l'intérieur de son omoplate gauche ce qui lui fit forcer de lâcher le couteau. Un cri de douleur, suivit d'une autre balle au niveau de l'arrière du genou. Kaya s'écroula alors lourdement dans la flaque de sang que venait de créer le nouveau cadavre dont la jugulaire était sectionnée. Le tireur avançait doucement dans sa direction. Il la regardait gémir à terre alors qu'elle tentait tant bien que mal de se redresser. Il relevait son arme longuement jusqu'à venir viser sa tête dans la mire de l'arme. L'individu encore debout affichait un regard sadique accompagné d'un sourire malsain. Tout allait se terminer ici, alors que son index gauche venait prendre appui sur la détente.
Un coup de feu.
Un seul coup de feu.
Fort comme le sang.
- What Kind Of Grave Am I Made For?- X - Finale 2.:
Le dernier coup de feu avait retenti dans la demeure et au delà des maisons alentours. Les sirènes se faisaient entendre au loin, annonçant une arrivée imminente des forces de l'ordre. Le tireur s'écroulait alors, ayant terminé son devoir. Kaya quant à elle restait à terre les yeux écarquillés. L'expression semblait être figée. Le soleil terminait alors sa course dans la mer, laissant le sombre clair de lune apparaître plus timidement. Ethan se trouvait alors là. A l'entrée de la porte, gémissant et s'étant accoudé contre le pan pour tirer. Il grimaçait car la balle lui faisait atrocement mal, mais il souriait dans le fond absurde de la chose. La femme à terre venait rabattre ses mains pour s'appuyer et se redresser tout aussi difficilement. Sa respiration était de moitié suite à la douleur qui lui bloquait l'extension des poumons à un moment donné. En un simple regard, elle croisa celui d'Ethan qui fit de même avant de regarder à la suite la porte de sortie et Kaya. Elle comprit à l'instant même ce qu'il voulait avant qu'il ne vienne braquer en sa direction, une fois son badge extirpé de la poche.
Elle devait partir.
Kaya se hâta alors vers la sortie en titubant et gémissant. Le sombre éclat de la lune ne permettait pas de dire si elle pleurait ou non, mais Ethan lui, souriait avant de s'écrouler de nouveau à terre, l'arme tombait avec lui. Le son était étouffé suites aux diverses portes claquées. Ils étaient arrivés. La police venait d'accourir après l'appel.
Une Fitzermann épargnée, et un Kaulins survivant.
La querelle venait de prendre fin.
Une fin sombre comme l'éclat de la lune à cet instant.
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