Caractère : Elle a un caractère plutôt reposé, elle peut-être très jalouse envers une personne qu'elle admire. Elle est honnête et très respectueuse. Elle a l’esprit vengeur.
Traits physique : Jeune femme caucasienne de vingts-cinq ans, mesurant un mètre soixante-neuf, pesant cinquante-deux kilos grammes, elle possède les yeux bleus, ses cheveux sont long et lisse de couleur brun, poitrine moyenne, un sourire qui ne passe pas inaperçu, donc attirant.
Traits vestimentaires : Elle s'habille très souvent avec une veste en jean et un jean de couleur noir ou bleu, si elle veut qu'elle soit plus décontracté elle s'habille avec un mini short en jean ainsi qu'un tee shirt blanc. Elle possède un pendantif autour du cou représentant une croix égyptienne qu'elle porte à n'importe quelle heure et n'importe quel jour, ce qui doit-être sentimental pour elle.
I - Enfance brisé:
«Je m’appelle Noa, oui c’est mon prénom, mon nom de famille est Young… Non je ne suis pas chinoise, loin de là. Je suis née à New York, le seize février mille neuf cents quatre-vingt cinq. Quel genre de parents j’ai eu? Je me souviens encore ma mère était guitariste, elle chantait très souvent, elle avait une voix… Magnifique. Elle faisait parti d'un groupe très peu connu certes, mais elle faisait ce qu'elle aimait, je pense que c'était la seule chose qu'elle aimait faire dans sa vie. Mon père je ne sais pas à vrais dire, je le connais très peu… Ou même pas du tout. Je me souviens juste qu’il était très peu à la maison et laissait ma mère très souvent seule, je n’avais que onze ans. Mais j’avais une idée derrière la tête, je pense qu’il était comme un homme d’affaire. Il avait beaucoup de clientes, oui clientes… Jamais entendu le mot client de sa bouche pour ma part. Ma mère se laissait faire, comme si c’était normal pour elle. Je ne sais pas ce que j’étais pour lui, aucune idée. Il ne s’occupait pas du tout de moi ni de ma mère.
Un jour pas plus normal qu'un n'autre, ma mère est rentrée dans un état… Pitoyable elle fondait en larmes, non ce n’était pas l’alcool et je me souviens qu’elle buvait très peu mais en voyant sa peau j’ai pu apercevoir des sorte de bleus… Et comme si l’on lui avait percé la peau, enfin qu’on lui avait inséré des seringues, de force je suppose. Quand elle m’a aperçu, elle allait tout de suite se cacher dans la chambre, en fermant bien évidemment sa porte. Je ne savais pas quoi faire, en même temps je n’avais que onze ans, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Mon père est arrivé cinq minutes après les faits, il ne faisait guère attention à moi et alla sans broncher dans la chambre, étant curieuse j’approchais mon oreille à la porte… J’entendis des cris… Pas de simple de cris, mais des cris de douleur. Qu’est-ce qu’il a du bien lui faire, j’en avais aucune idée, c’est pour cela que j’ai eu l’idée de regarder ce qu’il se passait par la serrure, et je voyais mon père frappé ma mère sans répits… Pas de simple frappe, mais de gros coups…C’était un vrai choc pour moi, j’ai tout de suite crié de peur, mon père est sorti très rapidement de la pièce, vient directement sur moi, me frappa et s’en alla ensuite en courant.
J’avais du mal à revenir dans mon esprit. À peine les yeux ouverts, j’avais le regard dirigé dans la chambre de mes parents, je voyais ma mère couché sur le lit et qui ne bougeait plus… J’essayais de l’appeler… « Maman, maman.. Maman » de plus en plus fort, mais en vain.. Aucune réaction, je commençais à fondre en larmes. Je suis venu la rejoindre dans le lit, la regarda dans les yeux, elle était encore parmi nous, elle a eu juste le temps de me dire « Ne t’approche pas de ton père, fuit, fuit tant qu’il est encore temps. Je t’aime ma chérie, je suis désolé de t’avoir offert cette vie, tu ne mérites pas ça » elle a bien évidemment pas dis ça à la suite, elle se plaignait de douleur entre temps. Puis… Plus rien, ses yeux encore ouvert, son regard dirigé sur moi, des larmes qui coulaient mais plus d’air sortant de sa bouche. C’était la fin.»
II - L'adolescence. L'esprit vengeur est né :
« J’ai fais ce qu’elle m’a demandé, j’ai fui, sans prendre aucune de mes affaires je me suis endormi sur un banc en plein centre de New York… J’ai été recueillis par une famille, ils ont eu le droit à ma garde et j’étais d’accord là-dessus… Ils se sont occupés de moi, comme si c’était mes vrais parents. Au fond je crois que je l’ai est aimé, ils m’emmenaient voir souvent ma mère au cimetière, et ils étaient aussi touché que moi, ce qui m’a marqué à vie. Je crois que j’étais jamais autant heureuse auparavant, je me sentais en sécurité, mais ma mère me manquait, je commençais à écrire un journal intime à 12 ans, et je parlais tout le temps d’elle. Chaque jour raconté sur le journal ce finissait par ces mots « Tu me manques Maman, je t’aime. »
À l’arrivée de mon 13ème anniversaire, j’ai eu le cadeau que j’attendais le plus au monde la même croix égyptienne que ma mère portait, elle ne s’agissait pas de croire à quelque chose, enfin si… Pour moi il s’agissait de croire à ma mère, chaque nuit passant avec cette croix me réconforté. L’autre cadeau reçu était aussi important que l’autre, une guitare avec le livre « La guitare pour les nuls » j’ai ris au début mais c’était une belle attention. Avec ce livre j’ai pu apprendre les accords que jouait ma mère, c’était genre comme si… Je l’a voyais devant moi, vous voyez ? Vous avez raison de me croire folle, parce que j’avais la réelle intention qu’elle était devant moi, jouant de sa guitare sèche. J’étais tellement accro à la guitare, que je me suis inscrite à des cours… Jouant de plus en plus, ce qui me faisait pensait de plus en plus à elle… Je sortais peu de chez moi, à part pour aller à l’école, ouais. J’y suis allé sans broncher, il fallait que je fasse quelque chose de ma vie, donc commencer par l’école c’était une bonne idée, hein. Et puis j’avais que treize ans donc je n’avais pas trop le choix, c’est un peu une obligation. Je me concentrais beaucoup au travail, j’étais une bonne élève, pas la meilleure. Mais celle qui ne faisait pas de bruit, une élève qui reste dans son coin faisant le travail demandé sans broncher. Je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire de ma vie à cet âge là et puis je pense que c’est normal, ce n’est pas la première chose que l’on s’inquiète à cet âge, eh.
À l’arrivée de mon 16ème anniversaire, je commençais à prendre conscience de quel genre de père j’ai eu, je crois que j’ai atteint l’âge de comprendre, ouais ça doit-être ça, la haine était là… Je crois que c’était la première fois que je ressentais ce genre de chose, c’était vraiment… Intense, ouais c’est ça ! Je cherchais le mot. Cette haine m’a rendu malade, ma famille d’accueil s’inquiétait pour moi, mais j’étais comme toutes les filles de cette âge, j’étais rebelle. Une belle rebelle on va dire, je restais tout les jours dans ma chambre, jouant encore une fois de la guitare, essayant d’écrire des chansons pensant à ma mère. C’est dingue dans ces moments là elle me manquait de plus en plus, je n’arrivais pas à contrôler cette douleur venant du cœur.
C’est à l’arrivée de mon 17ème anniversaire que j’ai compris, j’ai compris le but que ma mère m’a fixé, je venais tout juste de le comprendre, pour mieux le comprendre d’ailleurs, j’en ai rêvé. J’devais retrouvé l’homme que j’appelais « Papa », rien qu’en disant ça.. Ca m’irrite la gorge.. Rha. Mon but c'est de lui faire cracher toute la vérité devant la justice et qu’il pourrisse en prison, ouais. Qu’il pourrisse là dedans, qu’il en bave, je crois qu’au fond de moi c’est que j’ai toujours voulu. Pourquoi pas la mort tout de suite ? Trop court, trop simple. Il ne souffrira pas. Je veux qu’il en bave jusqu'à la fin de ses jours, vous comprenez la haine que j’éprouvais ? Ouais, c’était dur à supporter. Le retrouver était pas le plus dur, ce que je voulais vraiment c’est que ça soit moi qu’il le mette au trou, qu’il voit le visage qu’il a crée une dernière fois. Je lui laisserais même des photos de ma mère et de moi dans sa cage, qu’il en pleure tout les jours. Il faut qu’il paye pour ce qu’il a fait et croyez-moi j’étais vraiment déterminée à cette âge là. L’esprit vengeur est né. »
III - L'âge adulte, la réussite mais la solitude. :
« En suite, qu'est-ce que j'ai fait ? Beh... J'ai voulu être flic, donc j'ai fait tout pour. Quand quelque chose est derrière ma tête rien ne peut me l'empêcher de l'effectuer, si... Ma mère le pouvait. Elle avait tout contrôle sur moi, comme toutes mères...
À 18 ans j'avais mon propre appartement à New-York pas très loin de mon université, je travaillais comme serveuse à un fast-food du quartier pour pouvoir payer tout ce que j'avais besoin, il y a aussi ma famille d'accueil qui m'aider au niveau de mon budget ils m'ont jamais laissé, je les remercie encore.. Sans eux, je pense que je ne serais jamais arrivé à mon but. Ahh.. Ouais, j'ai oublié de préciser à cette époque j'étais vraiment seul, pas d'amis.. Rien, le désert le plus total, les personnes de ma classe me croyaient totalement givrer... Je suis une fille si spéciale que ça ? Je ne connaissais pas le mot « s'amuser », il sortait jamais de ma bouche et je n'en comprenais pas le sens d'ailleurs, on va dire que personne m'a aidé à le comprendre, hein. Personne ne se mettait à côté de moi que ça soit en classe ou dehors même lors du déjeuner ! Toutes personnes se tenaient loin de moi, j'me posais la question, est-ce que c'est mon physique ? Donc j'ai pris la décision de faire du sport, ouais un jogging tous les matins, je prenais mon MP3, je mettais du Led Zeppelin et c'est parti pour 1 heure de jogging, ça me faisait vraiment du bien. C'était comme si je sortais du train-train quotidien.. Deux, trois mois après toujours aucun résultat, personne m'approchait.. Pas même une personne, je continuais à effecteur mon train-train quotidien tout seul, puis.. Je m'étais habitué quoi !
Mes vingt ans arrivés, et toujours personne, j'en rigolais même, je suis arrivé à ma dernière année la fin approchait à grand pas, je m'y mettais à fond, déjà que je n'avais pas de vie sociale, mais là, c'était pire ! Je faisais que bosser, je sortais de l'université pour aller au fast-food, puis je rentrais chez moi pour bosser. J'étais vraiment fatigué... Puis cet homme qui te hantait tous les jours, pensant à ce qu'il a fait, pensant à ce qu'il te fait vivre aujourd'hui... Tu avais comme une envie de meurtre, tu vois ? Wow, j'en avais gros sur le cœur, dans une journée, je suis obligé de pleurer, évacuer tout ce mal en moi... C'est la seule chose qui me faisait du bien et qui me faisait décomplexer, après j'ai compris pourquoi les gens me trouvent bizarre, ouais. C'est que je suis vraiment bizarre, c'était la vérité.
Le dernier jour de cours, c'est là où tout se jouait, je n'étais pas si stresser que ça, je pensais à d'autres choses à vrai dire, je me demandais comment aller se dérouler la suite, en fait. J'étais vraiment prête pour l'épreuve écrite. J'y suis allé comme si c'était un cours normal, et j'ai répondu aux questions comme si c'était un exercice normal, tout le monde était bluffé de la confiance que j'avais. Pour une fois qu'on me regardait, je ne vais pas me plaindre, d'ailleurs, j'en ai même souri. Je leur ai bien montré que je n'étais pas si givrer que ça, car j'ai eu mon diplôme haut les mains. J'étais vraiment contente ! Mais j'avais personne à qui serrer les bras... Quand je voyais tout ce monde qui se serrer entre eux... Et moi encore une fois, tout seule, j'me suis dit « pourquoi changer une équipe qui gagne, hein » le sourire aux lèvres, mais au fond de moi, je souffrais.
Vingt-deux ans, un nouvel appart à New-York et officière au New-York Police Département, j'y étais ! J'y suis arrivé ! Vraiment heureuse, mais toujours seule. Le travail d'un officier est vraiment compliqué, les reportages à la télé sont un peu de la pub mensongère m'héhé, c'est beaucoup plus intense... Je me demande même si ça me plaît vraiment, mais les recherches vont pouvoir commencer, ouais enfin. J'vais pouvoir effectuer le but que ma mère m'a fixé.
Un soir après mon service, je rentrais à mon appartement, j'ai laissé ma porte d'entrée entrouverte, ouais je n'avais pas peur, vous avez raison haha'. J'empoignais ma guitare et commencer à jouer une musique de Led Zeppelin c'était Thank you superbe chanson, je chantais en même temps, et un moment ma porte commençait à s'ouvrir, je dirige lentement mon regard sur la porte qui s'ouvrait en continuant à jouer, c'était une fille... J'avais l'impression qu'elle avait le même âge que moi, elle me regardait jouer, je pensais qu'elle connaissait cette chanson, donc j'ai continué et elle s'est mise à chanter avec moi... Se fit une rencontre qui va changer le cours de ma vie...»
IV - Le but approche:
« Ouais bien sûr, que j'ai gardé contact, on était voisine. Elle s'appelait Tamara O'Leigh, joli nom, tu ne trouves pas ? J'adore son style, elle a un style de psychobilly, c'est ça, le look punk, piercing, tatouages et tout ce qui va avec, ça lui allait super bien ! J'ai toujours eu envie d'être comme elle, les musiques que j'écoutais me donner l'envie aussi... On se voyait tous les jours, c'est comme si j'me rattrapais au long de toutes ses années. On se correspondait tellement, elle avait une voix magnifique c'était du genre à tomber par terre, m'haha. J'me rappelle de toutes les soirées passées ensemble, y en n'a pas une qui manque, c'était du pur bonheur, c'était aussi des pures gueules de bois... Ce n'était pas sérieux pour mon job, ouais, c'est clair, mais je m'en foutais, je passais du bon temps, c'est ce qui me plaisait. Nous avons même fait des duos, moi guitariste, back voice et elle lead voice, on s'éclatait dans les bars, bon on ne gagnait pas grand-chose, mais c'était juste le plaisir de jouer d'vant des personnes, et c'était des pures sensations ! Je me rappelle encore, on avait loué une décapotable, pourquoi ? Beh, j'ne sais pas, on avait l'envie de tuer le temps je suppose, on avait mis la musique « Queen Bohemian Rhapsody » cette musique m'a marqué à vie après ça, nous l'avons chanté en faisant tout le tour de New-York, des putains de barre de rire ! 'Fin bref, elle était parfaite.
Après une soirée avec Tamara, j'ai rencontré un homme, il s'appelait Tommy Grand, il m'draguait comme un ouf... C'était la première fois, j'le trouvais mignon en plus... On s'est vu de plus en plus et on s'est embrassé... J'avais un p'tit ami, mais aucune sensation en moi, c'était comme si quelque chose me bloquait envers les hommes. Un soir... J'ai voulu essayer, ouais, j'étais encore vierge à 24 ans, c'est dingue... J'me suis dit que c'était peut-être l'temps d'en finir avec cette virginité... Je suis passé à l'acte, Tommy en le voyant lui prenait du plaisir, mais moi je ne sentais aucun désir, c'était comme... Je ne pourrais même pas t'expliquer c'est trop dégueulasse m'haha. Après ça, j'me suis dit que ce n'était pas la peine de rester avec Tommy vu qu'au fond d'moi, je ne ressentais rien pour lui, il l'a plutôt bien pris, on aurait même dit que ça l'arrangeait. Je ne sais pas si c'est les hommes qui me bloquent ou c'est juste cette personne... Pourquoi ce blocage ? Au début, je n'y comprenais rien... Mais au fil du temps, j'crois que j'ai compris, c'est le retour. Le retour de l'homme qui me hante. Il m'suit même dans ma sexualité... C'est dingue.
Tamara m'a avoué des choses, « en tant que ma meilleure amie, tu dois le savoir » elle m'a tout dit.. C'était quoi ? Elle faisait partie d'un réseau de drogues... Ouais, j'étais loin d'imaginer ça, mais j'ai fermé les yeux, c'était ma meilleure amie... Je ne pouvais rien faire de plus. Elle était dans mon cœur cette fille, je l'ai même couverte parfois, autant profiter d'mon job.
Après des journées de recherche sur cet homme, l'homme qui me martyrise tous les jours, j'ai eu des réponses, j'ai su qu'il avait déménagé à Los Angeles. Ouais, voilà pourquoi je suis là aujourd'hui. Le problème, c'est qu'une demande de mutation ne se faisait pas comme ça... J'en ai parlé au commandant de cette mutation, mais il ne cherchait pas à comprendre, ma demande n'était pas acceptée. Il m'a dit « Faites preuve de courage lors de votre service, mademoiselle Young et celui-ci se verrait peut-être accepté » les seuls mots que j'avais en tête après ce qu'il vient de me dire, c'était « Trou du cul ». J'voulais absolument partir à Los-Angeles, car je sentais que j'étais proche de la fin. Mais je ne voulais pas laisser Tamara ici, je savais qu'elle était seule.... Elle m'a dit « Va, fait ce que tu dois faire ». Donc j'ai pris la décision de tout donner au travail, j'ai reçu plusieurs sourires du commandant, je sentais que j'étais dans la bonne voie. Un soir arrivait, le commandant me convoque, j'arrivais dans son bureau, le commandant sourire aux lèvres, me disait « Bon boulot Young » il m'a pointé une demande de mutation pour le poste de Pershing Square à Los-Angeles »
Dernière édition par Noa Young (Ellen) le Sam 09 Aoû 2014, 14:02, édité 24 fois
Lorries
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Date d'inscription : 24/03/2013 Messages : 2735 Age : 26 Localisation : Belgique, chez ma mère