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L'histoire de Wis Smithers. Chicago, i'm coming.

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Damian Freeman
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L'histoire de Wis Smithers. Chicago, i'm coming. Empty L'histoire de Wis Smithers. Chicago, i'm coming.

Jeu 24 Jan 2013, 15:17
PRÉFACE

'CHICAGO' est la première histoire bien évidemment fictive relatant le passé de Wis Smithers, personnage que je vais incarner sur le serveur, lorsque celui-ci vivait à Chicago.


CHAPITRE I


12 Octobre 1999

Wis transpirait à grosses gouttes, il se fatiguait. Ses coups devenaient plus faibles et plus lents, et commençaient à perdre de leur précision. Sa cadence ralentissait également, sans compter la difficulté grandissante avec laquelle il parvenait à esquiver ou encaisser les coups de plus en plus puissants de son adversaire. Il l’avait su dès que le combat avait débuté, il n’avait pas l’ombre d’une chance. Seule sa détermination farouche à donner le meilleur de soi et sa ténacité impressionnante lui avaient permis de tenir les deux premiers rounds, mais dès l’entame du troisième, il avait commencé à faiblir et avait immédiatement essuyé quelques mauvais coups qui manquèrent de lui faire abandonner toutes ses forces.

— Ressaisis-toi bordel, frappe avec conviction et pas comme un manchot !

La voix tranchante de son entraîneur lui parvint par-dessus les autres, et Wis recouvrit une once de lucidité et de hargne. Il reprit une position de défense sans faille et se recula, jaugeant son adversaire du regard. Ce dernier ne semblait pas affaibli, sa garde était parfaite, tout comme son jeu de jambe, Wis n’avait aucune faille à exploiter, il lui fallait mener le combat au lieu de le subir. Au moment où il se fit cette remarque, son adversaire passa à l’attaque en enchaînant à une vitesse inouïe un uppercut puissant du gauche et un crochet du droit. Si Wis parvint à esquiver l’uppercut de justesse, il reçut le crochet dans la mâchoire.
Wis grimaça de douleur sous la force de l’impact, cependant il parvint à se ressaisir et se recula au moment où son adversaire allait lui asséner ce qui aurait été le coup de grâce sans son réflexe inouï. Sa mâchoire meurtrie le faisait énormément souffrir, mais il y fit abstraction, enfin l’occasion qu’il attendait se présentait, son adversaire lui avait laissé une ouverture, par laquelle il s’embarqua en portant un uppercut à son adversaire avec toute la puissance qu’il lui restait. Pourtant, l’impact ne vint pas, son poing serré n’avait fait que frôler le menton de son adversaire qui s’était instinctivement décalé d’un pas avec une vitesse de réaction incroyable. Ce dernier lui décocha un violent coup que Vincent ne put éviter et prit en plein visage, puis se fut le néant.

Il reprit conscience peu après, complètement perdu au milieu du ring et encadré par son entraîneur et le médecin chargé de s’occuper des knockouts. Penaud et furieux contre lui-même, Vincent partit furibond en direction des vestiaires après s’être extirpé de la poigne du personnel soignant. Il prit sa douche, se rhabilla, puis s’assied pour se ressasser le combat, se maudissant de cette perte de conscience, il n’avait jusqu’alors jamais essuyé un seul knockout.

Après de longs moments à rester seul, meurtri physiquement mais surtout moralement, il s’aperçut avec horreur qu’il était déjà dix sept heures cinquante et qu’il ne lui restaient plus qu’une dizaine de minutes pour arriver au Battaglia, restaurant dans lequel il travaillait.

— En retard à ce que je vois, lui fit remarquer Joe Gianella, un des responsables du restaurant, lorsqu’il arriva enfin à destination.

— Désolé, s’excusa Vincent d’un air fermé et penaud.

— Encore perdu ? reprit Joe avec un sourire sournois.

Wis lui répondit d’une moue dubitative accompagné d’un haussement d’épaules d’un air renfrogné. Il détestait par-dessus tout que l’on vienne l’embêter avec ses performances après avoir été défait lors d’un combat.

Joe éclata d’un rire tonitruant en observant la mine défaite de Wis, puis esquissa un nouveau sourire, plus chaleureux cette fois.

— T’en fais pas gamin, avec ton caractère, tu finiras bien par en battre beaucoup ! *rire* Bon, maintenant file, t’as du boulot qui t’attend !

Wis s’éloigna donc à grandes enjambées d’un air maussade, le visage crispé et les poings fermés. Il était parfaitement conscient que ses performances n’étaient pas médiocres, il boxait après tout dans la cour des grands, ayant tout juste atteint la majorité quelques semaines plutôt. Il savait pertinemment qu’en ayant vingt et un ans et seulement deux années de boxe derrière lui, il n’aurait pas pu atteindre un meilleur niveau, toutefois sa nature lui interdisait de telles pensées et il ne se contentait pas de son niveau actuel, il lui fallait toujours se rapprocher de la perfection qu’il recherchait vainement.

Pas particulièrement brillant, Wis ne jouissait pas d’un immense talent de boxeur et ne pourrait vraisemblablement jamais accéder à un niveau professionnel, mais sa ténacité, sa détermination et son caractère inflexible faisaient tout de même de lui un adversaire redoutable. Toutefois, ce dernier avait bien conscience de ses limites et avait depuis un certain temps compris que la boxe resterait pour lui un loisir et rien de plus, cependant cela ne le dérangeait pas et il s’y était très bien accoutumé.

Arrivé aux cuisines, il se mit à travailler machinalement, tel un automate, tout en repensant avec fureur à son combat. Son esprit vagabonda quelques instants pour en venir à Joe, et à cette pensée il se détendit miraculeusement. Lui et Joe, qui avaient pourtant une quinzaine d’années d’écart, s’étaient liés d’une solide amitié, Vincent avait immédiatement apprécié l’humour, la dérision et le caractère enjoué de Joe, tandis que ce dernier s’était extasié de la franchise et de la détermination du jeune homme, alliées à un caractère à la fois bourru et persévérant.

Wis avait rencontré Joe trois ans plus tôt, à l’aube de ses dix huit ans, en venant frapper à la porte de son restaurant, le Battaglia, pour y trouver un emploi et après de nombreuses autres tentatives infructueuses auprès d’autres commerçants. Par un heureux concours de circonstances, et parce que le jeune homme lui avait plu du premier coup d’œil, Joe put lui offrir une place aux cuisines pour tous les travaux d’entretien tels que la plonge ou le lavage des sols. Malgré le côté fastidieux et pénible de l’emploi proposé, Vincent s’empressa d’accepter cette offre, ce n’est pas comme s’il avait réellement eu le choix après tout. Cet entretien avait lancé les bases de leur solide amitié. À mesure que le temps passait, Wis avait constaté que Joe ne jouissait pas seulement d’un caractère enjoué et empreint d’humour piquant, mais qu’il possédait également des aspects plus mystérieux, et Wis en vint à être persuadé sans que cela ne le gêne ni le perturbe que Joe était associé à un réseau criminel opérant sur Chicago, bien que cela ne reste que pure supposition.

Il était près de vingt-trois heures lorsque Wis put rentrer chez lui, où il retrouva sa famille devant la télévision, l’attendant pour se mettre à table dans un vieil appartement minuscule. Les Fanucchi étaient quatre à y habiter, Matthew, sa femme Isabella, et leurs deux enfants, Wis et Cassandra, cette dernière étant la cadette de Wis de deux ans.

— Tu n’arrives que maintenant ? s’étonna Isabella avec un reproche à peine masqué dans le timbre de sa voix.

— Il y avait du monde, j’ai pas pu m’libérer avant. Vous auriez pas dû m’attendre.
Sa mère lui porta un regard affectueux en remarquant son air las et abattu, puis reprit la parole plus chaleureusement.

— Ne dis pas de bêtises, et mettons nous à table sans tarder.

La famille Smithers se mit donc à table sous le regard reconnaissant de Vincent qui laissa ses pensées vagabonder en écoutant successivement sa mère, son père et sa sœur raconter leur journée. Leur situation est quelque peu rude ces temps ci, ce que Vincent put remarquer en observant les traits tirés de son père ou les yeux cernés de sa mère, mais les Smithers étaient fort heureusement habitués à une certaine rudesse dans leur mode de vie. En effet, les Smithers étaient une famille d’immigrés italiens, leurs ancêtres avaient quitté l’Italie en 1887 pour s’installer sur la côte Est des Etats-Unis afin d’échapper à la précarité financière de leur pays d’origine, mais leur situation ne s’était guère améliorée, si bien qu’ils seraient bien rentrés au pays si la première guerre mondiale ne leur en avait pas empêché. Après l’achèvement de cette dernière, les Smithers choisirent de rester aux Etats-Unis en s’y installant définitivement, toutefois en quittant New York pour Chicago, où ils connaissaient d’autres immigrés italiens vivants dans le quartier renommé de Little Italy. Cependant la précarité des Smithers ne s’était pas améliorée pour autant, et ils durent continuer à se battre pour survivre. Wis fut tiré de ses rêveries par la voix de son père, qui sembla résonner dans son esprit.

— Et toi Vinnie, comment s’est passée ta journée ? Tu avais un match non ?

Et Wis leur raconta ainsi les péripéties qui avaient rythmé sa journée, ne cachant pas sa déception lorsqu’il en vint au sujet de son combat perdu. Il poursuivait son récit lorsqu’il fut interrompu par son père, pris par une quinte de toux d’une violence inouïe. Tous le regardèrent avec inquiétude, signe que cette interruption inopinée n’était pas anodine.

— Matt ! Tout vas bien ? demanda immédiatement Isabella dès qu’il se fut calmé.

Wis et sa sœur Cassandra étaient tous deux pétrifiés, se remémorant la dernière fois qu’une telle quinte avait secoué leur père. Ce dernier était tombé inconscient devant sa famille horrifiée et avait été acheminé à l’hôpital où il avait heureusement pu récupérer sans conséquences. Mais le souvenir restait marquant et empreint de peur pour Wis et Cassandra, ainsi fixèrent-ils leur pères avec un regard apeuré.

— Je tiens bon, je tiens bon !

Matthew tenta de les rassurer d’un geste et en esquissant un sourire, mais ne parvint qu’à grimacer, les traits du visage tendus, il n’était pas passé loin de l’évanouissement, une fois de plus. Matthew était souffrant, les médecins lui avaient diagnostiqué un cancer du poumon pratiquement quatre ans auparavant, conséquence vraisemblable d’une exposition à l’amiante dû à son emploi, il travaillait dans une usine d’amiante, et de son tabagisme.

Le dîner se termina dans le calme, toutefois le reste de la famille lançait par moments des regards furtifs inquiets en direction de Matthew. Le cancer de son père, Wis y pensait constamment, c’était entre-autres la raison pour laquelle il avait dû abandonner la poursuite de ses études après son High School Diploma afin d’endosser à son tour le rôle d’assurer la situation financière de la famille en se trouvant un emploi. En effet, bien que le cancer de son père ait été découvert à un stade relativement précoce, il avait tout de même été enjoint à arrêter ses activités professionnelles ou à changer de profession, ce qu’il fit sans pour autant trouver un emploi ayant une rémunération suffisante. Ainsi Wis se retrouva lancé dans la vie active, espérant de tout cœur que l’état de son père n’empirerait pas. Malgré tout, la maladie de son père avait progressé et atteignit en définitive un stade avancé du cancer du poumon, les médecins estimaient désormais son espérance de vie à une dizaine d’années supplémentaires.

Les Smithers débarrassèrent la table dans un silence pesant, puis Wis s’éclipsa dans sa chambre pour se mettre au lit. Il était épuisé et n’avait qu’une envie, dormir, malgré l’appréhension causée par l’état de son père. Il mit du temps à trouver le sommeil, dans un état second de demi-sommeil, puis il finit finalement par s’endormir d’un sommeil lourd et sans rêve.




CHAPITRE II

25 Mars 2001

Il était deux heures du matin, et à cette époque de l’année la rigueur de l’hiver se faisait toujours sentir. Rien ne laissait présager une quelconque activité à l’extérieur, les habitants de Little Italy préférant la chaleur de leur foyer à la rudesse glaciale de l’atmosphère extérieure. Toutefois, une présence humaine était perceptible par la lueur d’une cigarette allumée à l’intérieure d’une voiture, une Toyota Camry de 1992.

Deux hommes se tenaient à l’intérieur, le conducteur tirant sur sa cigarette pour se réchauffer du froid qui était parvenu à pénétrer l’habitacle du véhicule, mal isolé, et le passager qui se frottait compulsivement les mains. Ce dernier se tourna vers le conducteur, puis brisa le silence d’une voix exprimant une franche anxiété.

— T’es sûr qu’il va venir ?

Le conducteur soupira d’un air las et exaspéré, avant de tourner un regard hautain vers son interlocuteur.

— Ne me fais pas regretter de t’avoir embarqué dans c’t’histoire, Vinnie, patiente.

Wis baissa la tête et se tint coït en réprimant son envie de répondre. Cela faisait déjà plus d’une demi-heure qu’ils patientaient dans la pénombre, demi-heure qui dans la rudesse du climat extérieur semblait durer une éternité pour Wis. En dépit de cette longue attente, Wis restait extrêmement reconnaissant envers Joe. En effet, ce dernier lui avait dévoilé quelques jours plus tôt ses activités en dehors de la restauration et ainsi révélé son association à une certaine organisation criminelle.

Tout s’était déroulé rapidement, dans un grand concours de circonstances. L’état de Matthew, le père de Wis, s’était brutalement dégradé et les médecins lui avait interdit la poursuite de toute activité professionnelle, interdiction à laquelle Matthew n’avait pu échapper tant son état s’était aggravé. Selon les dires de plusieurs médecins, son cancer du poumon avait vraisemblablement atteint son stade terminal, et il ne lui restait que peu de temps à vivre.

Les frais pour le traitement de Matthew étaient importants pour les Smthers qui étaient tout sauf fortunés et ne possédaient ainsi aucune assurance pour ce problème. Malgré l’insistance de Matthew, ils ne s’étaient pas résolus à interrompre le traitement de ce dernier, l’abandonner dans un tel moment aurait été une trahison pour la famille Smithers. Toutefois, il fallait bien financer ce traitement, et Wis fit tout ce qui était en son pouvoir afin de se procurer les fonds nécessaires, il accumulait plusieurs emplois et travaillait plus dur que jamais. En dépit de tous ses efforts, Wis était conscient que cela ne suffirait pas, et en dernier recours, il s’était confié à Joe, qui avait toujours été présent pour le soutenir.

Celui-ci, après l’avoir écouté avec attention, s’était plongé dans une profonde réflexion comme s’il faisait face à un dilemme, puis avait fixé Wis d’un regard plus sérieux que jamais. Il lui avait par la suite fait des révélations sur la nature de certaines de ses activités dont il avait toujours été très secret, après s’être assuré auprès de Wis que ces révélations ne puissent lui nuire en aucun cas. C’est ainsi que Vincent appris que Joe était associé à une organisation criminelle et travaillait pour elle depuis une dizaine d’années désormais. Joe lui fit la confidence qu’il avait de toute manière compté l’associer à cette organisation, mais cela ne serait arrivé que bien plus tard si Vincent n’était pas venu le trouver pour demander de l’aide. Wis allait donc être introduit dans cette organisation malgré son jeune âge, afin qu’il puisse trouver un moyen de financer le traitement de son père, moyen certes moins légal, mais bien plus lucratif, et c’était ce qui importait.

Joe l’avait bien évidemment longuement sermonné sur les conséquences d’une association telle que celle-ci, mais peu importait à Wis, il lui fallait venir en aide à son père, quelque soit le prix à payer, et il devait bien admettre que la perspective d’œuvrer pour une organisation criminelle, même au niveau des sphères les plus basses de celle-ci, était bien plus alléchante que la plupart des emplois qu’il cumulait jusqu’à présent.

Après s’être assuré à de multiples reprises de la volonté tenace de Wis à s’associer à l’organisation pour laquelle il travaillait, Joe avait immédiatement commencé à lui enseigner les fondamentaux à connaître impérativement lors d’une association avec une organisation criminelle, et ce dernier avait découvert un autre aspect de la personnalité de Joe. Lui qui d’ordinaire était si enjoué, jovial, et moqueur, voire désinvolte était désormais sérieux, avec un visage plus grave que jamais, preuve irréfutable que Wis allait pénétrer dans un autre univers, bien différent du monde dans lequel il avait toujours vécu, pourtant sa curiosité l’emporta sans coup férir sur sa crainte de l’inconnu.

Par la suite, Joe avait décrété qu’il fallait que Wis se procure une arme et qu’il allait arranger et superviser un rendez-vous avec un de ses contacts pour cela. Ses raisons étaient simples, Joe tenait à voir comment Wis allait se débrouiller, et il désirait également que ce dernier se procure une arme de la meilleure façon possible et non pas en le laissant en chercher une de son plein gré, ce qui lui aurait vraisemblablement attiré des ennuis.

C’est pourquoi les deux hommes se trouvaient à deux heures du matin dans la Toyota Camry de 1992 à attendre la venue du contact de Joe. Soudainement, le portable de Wis se mit à sonner et Joe le foudroya du regard.

— Éteins-moi ça bordel ! Je te l’ai déjà dit, pas de portable quand tu bosses !

Wis s’empressa de couper souper son portable sans prendre le temps de vérifier qui pouvait bien l’appeler à cette heure ci.

— Désolé, je—

— Tais-toi. Parle moins et agis de manière réfléchie. D’ailleurs voici notre homme.

Joe désigna du menton un véhicule de couleur indiscernable dans l’obscurité environnante qui venait de s’avancer dans la ruelle et de finalement s’arrêter une vingtaine de mètres plus loin. Joe sortit de la voiture avant de se diriger, Wis sur ses talons, vers le nouvel.

— Joey ! Ca f’sait bien longtemps que j’t’avais pas vu.

— Content de t’voir ici mon ami.

Les deux hommes se donnèrent l’accolade.

— Johnny, voici Vinnie, reprit Joe. Vinnie, Johnny.

Le dénommé Johnny hocha brièvement la tête en dévisageant Wis d’un regard pénétrant. Ce dernier soutint son regard sur un air de défi, puis hocha la tête à son tour. Joe repris la parole.

— Maintenant que les présentations sont faites, passons aux choses sérieuses, je n’ai pas envie de passer la nuit ici. Johnny, tu t’en occupes.

Johnny acquiesça, faisant signe à Wis de le suivre avant de se diriger vers son véhicule, déverrouillant le coffre dans lequel gisaient une multitude de pistolets et revolvers en tous genres. Certains dépassaient à peine les quinze centimètres tandis que d’autres pouvaient atteindre le double voire davantage avec des canons impressionnants, certains rutilaient de leur éclat métallique tandis que d’autres étaient plus ternes avec leur aspect mat. Toutes les armes avaient leurs propres spécificités, mais toutes restaient mortelles. Devant l’air ébahi de Wis, Joe décida de l’arracher à la contemplation de la panoplie d’armes dont disposait Johnny avec un léger toussotement.

Wis se ressaisit et entreprit d’examiner méticuleusement chaque pistolet et revolver afin de trouver celui qui lui conviendrait le mieux. Le choix s’avéra difficile, toutefois quelques instants plus tard Vincent tenait en main un revolver .38 dépassant de peu les quinze centimètres. Il avait opté pour la discrétion, et en se retournant vers Joe, il aurait juré avoir aperçu un hochement de tête appréciateur de sa part.

Wis se tourna à nouveau vers Johnny.

— Je prends celui là.

— Dans ce cas allonge cent dollars.

Wis n’avait aucune idée des prix en vigueur sur le marché illégal, mais il se souvint d’un des préceptes que lui avait inculqués Joe, ce précepte là lui conseillant toujours de chercher à obtenir un rabais dans ce genre de situation, car les revendeurs d’armes s’efforçaient toujours d’optimiser leur profit, mais sans toutefois pousser le bouchon trop loin, auquel cas la transaction serait fortement compromise.

Il fit ainsi mine de réfléchir, puis affirma d’une voix ferme :

— Je le prends pour soixante-dix.

— Marché conclu, file-moi soixante-dix billets et ce joujou est à toi.

Wis s’exécuta en s’apercevant que de toute façon il n’aurait pas pu donner bien plus, puis raffermit sa poigne sur son acquisition, qu’il coinça ensuite dans sa ceinture.

— C’a été un plaisir de traiter avec vous les gars, Joey, Vinnie, à la prochaine.

Johnny réintégra son véhicule puis s’éloigna dans l’obscurité de cette nuit glaciale de mars, tandis que Joe et Wis retournaient à la Toyota Camry d’un pas énergique. Une fois à l’intérieur de celle-ci, Joe se tourna vers Wis, qui lui examinait toujours le revolver avec ce qui semblait se rapprocher à de l’admiration.

— Mettons certaines choses au clair. A la seconde où tu ne respectes pas ton arme, tu es mort, compris ?

Wis déglutit, « Oui ».

— En te faisant pincer avec, tu seras envoyé au trou pour quelques années, sans compter d’autres problèmes dont je ne te parlerai même pas, tu comprends bien ça ?

Wis acquiesça d’un nouveau hochement de tête devant le regard insistant de Joe, qui n’en avait pas terminé avec lui.

— Ne garde ton arme sur toi que si cela est nécessaire, et ne l’utilise jamais pour tuer sauf si tu n’as aucun autre choix. Cette arme te servira d’instrument, ou encore d’intermédiaire, pour une autre arme encore plus persuasive et utile, la menace. Nous ne sommes pas des brute s sanguinaires, un meurtre n’est commis que lorsqu’il est nécessaire, l’utilisation d’une arme à feu ne doit jamais être prise à la légère, jamais ! Me suis-je bien fait comprendre ?

Wis gardait les yeux rivés sur Joe, puis il hocha une nouvelle fois la tête d’un air approbateur.

— Parfaitement Joe, j’ai tout saisi.

— J’espère bien, rappelle-toi que c’est ta vie que tu joues, alors ne fais pas l’idiot et comporte toi intelligemment.

— Tu me connais Joe, je ne suis pas n’importe quel idiot, je connais les conséquences que peut apporter une arme comme celle là.

Joe soutint le regard de Wis qui ne se démonta pas, puis acquiesça à son tour avant de remettre le contact de son véhicule. Il ramena Wis chez lui en lui promettant de le recontacter dans peu de temps et après lui avoir fermement conseillé de bien cacher son arme, puis il disparut avec sa Toyota dans la pénombre oppressante de la nuit.

Lorsqu’il pénétra dans son appartement, Wis sut immédiatement qu’il se passait quelque chose d’anormal, la lumière était allumée, ce à trois heures du matin. Il glissa imperceptiblement son revolver dans la poche de sa veste, puis s’avança pour découvrir sa sœur Cassandra assise sur le canapé, en train de pleurer toutes les larmes de son corps. Complètement désarçonné, Wis s’approcha de sa sœur pour la prendre dans ses bras.

— Cassie, qu’est-ce qu’il y a ?

La réponse de sa sœur le glaça.

— Papa…


Elle s’était exprimé d’une voix brisée, et Wis senti son corps s’engourdir, il continua de serrer sa sœur tout contre son cœur, réalisant avec effroi pourquoi son portable avait sonné plus tôt dans la nuit. Il sentit le désespoir et la culpabilité l’envahir et il joignit ses pleurs à ceux de sa sœur, tous deux désormais orphelins de leur père.





[center]CHAPITRE III[/center


1er Décembre 2004

Wis se dirigeait en direction du quartier à prédominance serbe de Chicago, accompagné de James, Nick et Declan, qui comme lui étaient des Henchmen, autrement dit des hommes de main, de l’organisation à laquelle Vincent était associé depuis plusieurs années grâce à Joe. Wis laissait son regard vitreux vagabonder au dehors, semblant perdu dans ses pensées, tandis que Nick conduisait. Toutefois, à mesure qu’ils approchaient de leur destination, la pression artérielle de Wis se décuplait, son cœur battait la chamade, martelant ses côtes avec puissance. Enfin, le Блуе Лагоон, également appelé le Lagon Bleu, était apparu au détour d’une ruelle étroite. C’était un bar relativement moderne malgré une façade miteuse et malpropre, et qui était de toute évidence tenu par des serbes, ce que l’appellation même de l’établissement laissait présager. Wis allait enfin pouvoir assouvir sa vengeance.

Cette vengeance n’était pas seulement personnelle. En effet, les gérants de ce bar avaient été approchés par Wis et James un mois plus tôt afin de leur proposer une protection de la part de leurs employeurs, enfin le baratin habituel lorsque l’on procédait à une tentative d’extorsion. Les gérants s’étaient tout d’abord simplement montrés récalcitrants, ce qui n’était pas inhabituel, cependant à mesure que Wis et James s’étaient faits plus pressants et insistants, les gérants étaient également devenus plus hostiles. La situation avait fini par se retourner en la défaveur de Wis et de son associé lorsque trois hommes de forte corpulence étaient sorti de l’arrière salle du bar et les avait tous deux passés à tabac avant de les laisser pour morts dans la ruelle située derrière le bar. Wis et James avaient survécus, ils avaient cependant fini salement amochés et avaient dû faire un détour par l’hôpital avec quelques côtes froissées.

Wis, tout comme James, gardait un souvenir cuisant de ce jour ci et grimaçait de douleur par moments, ses côtes le faisant toujours souffrir. Wis vérifia que la ruelle était déserte et que le bar n’avait aucun client, ce qui était le cas à treize heures dans ce quartier là, puis les quatre hommes descendirent du véhicule, se dirigeant d’une démarche menaçante en direction du Lagon Bleu. Wis était armé non seulement d’une barre de métal, mais avait également dissimulé un revolver dans une des poches de son manteau, James et Nick de battes, et Declan avait lui apporté un revolver pour s’assurer qu’il n’y ait aucune résistance de la part des serbes.

Wis pénétra dans le bar et vint se planter au milieu de celui-ci, dévisageant les gérants d’un regard froid et empreint de haine.

— C’est dans ces moments que vous auriez besoin d’une protection. Vous l’avez refusée, assumez-en les conséquences.

Sur ce, Declan mit en joue les deux gérants tandis que les trois autres se précipitaient sur eux. Devant la supériorité de Wis et ses associés, les gérants ne purent rien faire hormis se protéger du mieux qu’ils le pouvaient, ce qui bien évidemment ne suffit pas. La haine éprouvée par Wis pour les deux propriétaires du bar ressurgit et il frappa de plus belle. Un craquement sinistre se fit entendre lorsque Wis asséna un violent coup au niveau de l’épaule de sa victime la plus proche, qui sembla se disloquer, puis Wis balança sa barre métallique en plein milieu du visage de la seconde victime, qui s’écroula lourdement sur le sol, inconsciente.

Nick éleva la voix alors que Vincent se reculait d’un pas, un sourire satisfait éclairant son visage.

— Wis, je pense qu’ils ont compris.

Wis foudroya Nick du regard, puis esquissa un sourire malicieux.

— Je ne crois pas, ils n’ont pas accepté notre protection, leur établissement devra également en payer les frais, détruisez-moi tout ce que vous pouvez.

Une fois toutes les bouteilles brisées et le mobilier saccagé, les assaillants regagnèrent leur véhicule et s’empressèrent de déguerpir avant que le remue-ménage ne soit découvert. Nick reconduisit comme convenu Wis à quelques rues de chez lui puis repartit avec les autres. Ce dernier n’avait pas dit un mot depuis qu’ils étaient sortis du bar saccagé, il se remémorait ses agissements et avait honte. Il n’aurait jamais dû agir ainsi, il avait laissé la rage l’envahir, il avait laissé sa vengeance éclater, il s’était conduit en parfaite brute sanguinaire, tout ce dont Joe l’avait autrefois mis en garde.

Néanmoins, Wis se reprit, il n’allait pas se lamenter sur ses agissements jusqu’à la fin de ses jours, il lui fallait rebondir et prouver qu’il valait bien mieux que n’importe quel abruti, il avait commis une erreur et allait se racheter, aussi simple que cela puisse paraitre. Pourtant, une fois le sentiment de honte passé, la crainte s’empara de Vincent, le glaçant jusqu’aux entrailles. Dans son emportement, n’avait-il pas commis une bavure irréparable ? N’avait-il pas eu la maladresse de laisser cette fois là un indice qui conduirait inévitablement à sa mise aux arrêts ?

Une nouvelle fois, mais certainement pas pour les mêmes raisons, sa pression artérielle se mit à grimper en flèche, la cadence des contractions de son cœur s’accrut également. Wis déglutit. Lui qui veillait constamment à tout étudier dans les moindres détails avait dans son emportement complètement ignoré les principes qu’il s’était jusqu’alors évertué à respecter. Un drôle de pressentiment l’envahit, et ce dernier, cumulé à sa crainte et à toutes les autres émotions se chamboulant dans son esprit, lui fit momentanément perdre raison.

Wis était à quelques rues seulement de chez lui, pourtant il était terrifié, il ne cessait de jeter des regards apeurés autour de lui, s’attirant les regards curieux des passants. Il n’avait qu’une envie, rentrer chez lui. Il se mit en route, en proie à une vive angoisse, quand il aperçut soudainement deux officiers de police en patrouille. Nul ne pourra jamais dire ce qui passa alors par l’esprit de Wis, mais tout ce qui est certain est que ce dernier, après avoir entrevu les deux officiers et croisé le regard de l’un d’entre eux, prit immédiatement ses jambes à son coup dans la direction opposée. Les deux officiers, assistant à cette scène d’un œil ébahi de stupéfaction, réagirent instinctivement et intervinrent. Le mégaphone et les sirènes de leur véhicule se mirent à hurler, cependant Wis ne les entendait pas, il courrait, pris d’une terreur folle, jusqu’à ce qu’il soit brutalement plaqué au sol.

— Ne bouge plus toi !

Peut être sa chute lui avait-elle remis les idées en place, peut être était-ce la voix de l’officier de police qui le ramena à la réalité, ou peut être était-ce toute autre raison, nul n’en savait rien, mais à cet instant Wis reprit conscience de la situation et se maudit une seconde fois pour son comportement, que lui avait-il pris ? Heureusement, il n’y avait aucune raison de paniquer, peut être son comportement avait-il paru suspect, il n’en devenait pas plus coupable d’un acte préjudiciable pour autant. Il remua légèrement, et son sang ne fit qu’un tour. Son revolver. Il avait toujours sur lui le revolver qu’il avait apporté avec lui au bar qu’il avait par la suite saccagé, acte insensé qui conduirait inévitablement à sa perte.

L’officier le maintenant à terre le fouilla, et tomba bien évidemment sur le revolver. Son comportement changea abruptement, il se saisit sans ménagement des deux mains de Wis et le neutralisa en lui passant immédiatement les menottes, puis il lui retira le revolver avant de poursuivre sa fouille. Wis fut embraqué dans le véhicule de police, direction le commissariat, puis irrémédiablement le tribunal pour vraisemblablement atterrir en prison. L’ironie du sort avait voulu que le revolver qui allait l’envoyer en prison fût le premier qu’il avait acquis. Il s’agissait effectivement du court revolver qu’il s’était jadis procuré avec l’aide de Joe, son ancien employeur et mentor pour ainsi dire, qui lui avait expliqué tout ce qu’il y avait à savoir sur le comportement à adopter lorsque l’on travaillait pour une organisation criminelle. Malheureusement, Joe était parti pour Boston où il tentait d’établir une annexe de l’organisation, et de son côté, Wis avait tout bonnement ignoré tous les conseils que lui avait jadis inculqués Joe.

Lors du trajet menant au poste de police, Wis se ressaisit et s’efforça d’adopter une vision plus claire des évènements. Il dédramatisa d’abord la situation, certes il avait été pris la maison dans le sac avec une arme non déclarée, et ce sans permis de port d’armes, mais il n’y avait néanmoins aucun moyen pour la justice d’aller plus loin, aucun lien ne serait jamais fait entre lui et une potentielle association criminelle si Wis plaidait coupable et jouait bien son jeu. Il était conscient d’encourir jusqu’à un an d’emprisonnement avec ces charges ci, mais il n’en succomberait pas, et cela lui servirait de leçon, après tout un homme averti en vaut bien deux.

Apaisé à l’idée de retrouver un certain contrôle de lui-même, Wis se sentait beaucoup mieux. Dorénavant, il devrait travailler dur pour ne plus agir de la sorte, car à vrai dire les impulsions auxquelles il avait succombé aujourd’hui n’étaient pas tout à fait inhabituelles, il avait déjà eu tendance à montrer des comportements violents ou psychotiques autrefois, sans que cela ne soit jamais lié aux drogues puisqu’il n’en consommait pas. L’occasion de lui faire travailler ses troubles comportementaux venait de lui être donnée justement par un de ceux-ci, et même si cette pensée lui sembla être d’une aberration totale, il ne put s’empêcher d’en sourire avec amertume.

Toutefois, ce sourire n’avait été que façade, et même si sa peine d’emprisonnement serait relativement courte, Wis se retrouverait éloigné de sa famille, aussi bien physiquement que moralement, puisqu’il allait désormais passer pour un criminel aux yeux de tous. Non pas qu’il ne se considérait pas comme tel, mais il avait cependant toujours veillé à garder sa famille à l’écart de ses activités illicites, ainsi lorsque sa mère et sa sœur découvriraient son arrestation et le motif de celle-ci, elles se sentiraient trahies par Wis, ce qu’il n’aurait voulu pour rien au monde. Il ne pourrait malheureusement pas dissimuler ceci, et il devrait tôt ou tard livrer des explications à sa famille, moment qu’il n’attendait pas de pied ferme.



15 décembre 2004

Le verdict tomba, la condamnation de Wis serait de dix mois d’emprisonnement au Metropolitan Correctional Center, Chicago. Comme il l’avait prévu au préalable, aucune autre charge n’avait pu être retenue à son encontre. Etant donné qu’il était jusqu’ici inconnu des services de police et qu’il avait plaidé coupable, la justice n’avait pas cherché plus loin et l’avait immédiatement condamné à une peine légèrement allégée. Si le procès n’avait duré que quelques heures, il avait fallu près de deux semaines à la justice pour l’organiser, démontrant ainsi la redoutable efficacité de la justice de ce pays. Au tribunal, Wis avait aperçu sa mère et sa sœur, et bien qu’il n’ait pu les approcher, il s’était senti rassuré par leur présence, même si leur regard à la fois glacial et attristé en avait dit long sur leurs sentiments. Wis avait alors été submergé par un sentiment de culpabilité, mais avait réprimé ses sentiments, tenant à garder une attitude exemplaire devant le tribunal.

Huit ans plus-tard.

Le 11 janvier 2012 Wis, sa fiancée Jennfier, sa mère, ainsi que sa sœur et Kenneth, le fiancé de sa sœur depuis quelques mois, partirent pour l’aéroport international O’Hare de Chicago, d’où ils prirent l’avion à destination de Los Santos, abandonnant définitivement Chicago, qui fut l’unique endroit où ils avaient vécus jusqu’à présent.


C'est peut être long à lire, mais c'est une belle annale qui m'a pris du temps.


Dernière édition par Wis Smithers le Jeu 24 Jan 2013, 17:02, édité 1 fois
Junior Dawkins
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Jeu 24 Jan 2013, 16:22
Bonjour, quand j'ai commencé a lire quelque chose a attiré mon attention c'est le mot "RôlePlayIt", tout de suite après j'ai fait une petite recherche et j'ai trouvé un autre Background très ressemblant à celui ci, c'est un plagiat où c'est vous sur cette autre forum ?
Damian Freeman
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Jeu 24 Jan 2013, 17:02
J'ai procuré le background, oui c'est moi.
Giacky Lancillitto
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Jeu 24 Jan 2013, 21:31
Des images, des couleurs, du gras, de l'italique pour certains mots auraient été plus sympathiques afin d'améliorer la lisibilité d'un texte de ce type, sinon, c'est pas mal. J'espère que tu l'amélioreras à force de jouer, et que petit à petit, il se développera. Un background n'est jamais totalement fini, quelques mots par jour, et ça fait toujours plaisir de lire, crois-moi. ;)

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Billy Stonrizzy
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Ven 25 Jan 2013, 02:39
Stylé! faut juste un peu de mise-en-page.
Damian Freeman
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Ven 25 Jan 2013, 16:03
Merci à tous pour vos consolations, je vais revoir ça.
Crayziz
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Sam 26 Jan 2013, 10:02
J'adore l'histoire mais sa fait un peut pavé en revanche essaye de mettre des images, un peu de couleur...

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Damian Freeman
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Sam 26 Jan 2013, 13:47
Vos notes sont prises en comtpes!
Damian Freeman
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Ven 15 Fév 2013, 23:56
J'éditerai dès que j'ai du temps!
Damian Freeman
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Dim 28 Avr 2013, 16:47
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