Darius Mora - Un choix de vie ou une vie imposée ?

Jeu 05 Nov 2015, 15:02

• Apparence
Homme avoisinant la vingtaine et les un mètre quatre vingt, châtain/blond, cheveux très courts, barbe peu entretenue.
On le croise généralement dans les même habits à savoir un t.shirt beige qui ne semble pas connaitre la machine à laver, un t.shirt manche noir, mis sous le t.shirt, un jean un peu troué, des chaussures de marches qui ont oubliées le frottement d'une brosse.

• Comportement
Darius a le comportement normal d'un citoyen américain. Il n'est pas rare de le voir envier certaines personnes qui semblent plus aisées que lui. La différence est qu'il va le crier haut et fort. Il n'hésitera pas à tenter quelques tours de passe passe pour gagner sa croute. Sa voiture est sa maison, et il l’emmène partout. Rare sont les semaines ou la voiture reste à un endroit précis.
Il ne semble pas raciste, mais semble avoir une dent contre ceux qui réussissent leurs vie.

• 28 Juillet 2015 - 6h47 •
Le Soleil se lève doucement sur la ruelle ou est garé le pickup, encore humide des averses nocturnes. Seul les bruits matinaux des voitures de l'autoroute sont audibles. La ruelle donne derrière le Sex Shop d'El Sereno et plusieurs petits magasins. Rien n'est encore ouvert, personne n'est encore arrivé sur le site. La ruelle est vide, et relativement calme.

Un rayon de lumière perce à travers le par-brise malgré un dispositif médiocre de par-soleil, et vient se loger sur les yeux, encore fermés de Darius. Il se réveil difficilement. Si quelqu'un passait par la et le regardait, il pourrait facilement voir qu'il n'a pas bien dormit.

Il se redresse, s'asseyant sur le matelas mis en travers de la banquette arrière, retirée. Il regarde vers le Soleil grimaçant, avant de venir mettre ça main droite dans la direction de ce dernier tout en se frottant le visage à l'aide de ça main gauche. Il finit par bailler en regardant le tas d'affaire, plus ou moins ordonnés, stockés dans la voiture.

Après quelques minutes, il se motive a enjamber le siège conducteur, puis ouvrir la porte et sortir. Il grimace, probablement due à la petite fraicheur et humidité matinale. Le Soleil passe désormais derrière un nuage annonçant une météo fougasse.

Il s'avance vers la portière passager, puis y saisie, dans un renfoncement de la porte, une brosse à dent, rangée debout à coter d'un échantillon de parfum, et d'un déodorant à bille.
Avançant ça brosse vers sa bouche, il commence a frotter doucement, puis saisie de l'autre main une bouteille d'eau à moitié remplit stockée sur le frein à main.
Il se rince la bouche, crache, frotte, recrache avant de rincer ça brosse, et la ranger, convenablement, dans le renfoncement qui lui sert de trousse de toilette.
Il saisit dans la foulée l'un des calendriers posés sur le par brise. Il y jette un coup d’œil avant de soupirer, et s'asseoir sur le capot du véhicule bras béant.

"Ça fais une putain d'année que j'fais ça tout l'temps. Et si j'étais resté chez mes parents ? ... J’aurais p'tetre due."

Il hésite, cherchant quelque chose du regard, avant de s’arrêter sur son rétros avant gauche. Il se regarde, avant de violemment amener sa main gauche vers se dernier et le plaquer le long du véhicule.

"Non, j’aurais pas pue."

Il avance sa main droite, tout en serrant ses mâchoires, dans la voiture et y saisie une ceinture, équipé d'un fourreau pour couteau de taille moyenne. Il vient l'attacher à son pantalon, après avoir enfilé la ceinture.

"C'est juste impossible."

Il claque la porte d'un geste rapide du pied droit, puis quitte le véhicule, sans le verrouiller.